Les procès de masse contre les Frères se multiplient, 529 accusés ont été condamnés à mort. Signe d’une justice aux ordres ou revanche des magistrats contre le régime déchu de Mohamed Morsi ?
L’élection présidentielle en Égypte aura lieu les 26 et 27 mai, a annoncé dimanche la commission électorale chargée de l’organiser, près de neuf mois après que l’armée a destitué et arrêté le président islamiste Mohamed Morsi.
Un tribunal égyptien a condamné à mort samedi deux partisans du président destitué Mohamed Morsi, reconnus coupables d’avoir jeté deux jeunes du toit d’un immeuble en marge de manifestations en juillet 2013, ont indiqué des sources judiciaires.
Le parquet égyptien soupçonne des islamistes cagoulés d’avoir tué une journaliste et quatre autres personnes lors d’une manifestation au Caire vendredi, et a arrêté un suspect, a indiqué une source judiciaire samedi.
Cinq personnes, dont une journaliste égyptienne, ont été tuées vendredi au Caire dans des heurts entre des policiers et des islamistes manifestant contre la candidature de l’ex-chef de l’armée, Abdel Fattah al-Sissi, à l’élection présidentielle.
Le maréchal Abdel Fattah al-Sissi sera candidat à la présidentielle prévue au printemps. Il l’a annoncé mercredi dans un discours à la nation, après avoir démissionné du gouvernement et de l’armée, dont il était le chef.
Quelque 700 partisans du président déchu Mohamed Morsi, dont Mohamed Badie, le guide suprême des Frères musulmans, ont comparu mardi devant le tribunal de Minya (Sud). Ils seront fixés sur leur sort le 28 avril.
Près de 530 pro-Morsi ont été condamnés à mort lundi par un tribunal égyptien. Au total, plus de 1 200 personnes sont jugées pour les violences survenues à la mi-août dans le gouvernorat d’al-Minya, à 250 kilomètres au sud du Caire.
Un militant de gauche, figure de la révolte de 2011, a été libéré dimanche sous caution à l’ouverture de son procès pour violences lors d’une manifestation non-autorisée en Égypte, où les autorités mises en place par l’armée répriment durement toute contestation.
La justice égyptienne a ajourné à lundi le procès de plus de 1.200 partisans du président islamiste Mohamed Morsi destitué par l’armée, le plus important depuis le début de la répression qui s’est abattue sur eux début juillet, rapportaient samedi les médias officiels.
Plus de 1.200 partisans du président islamiste Mohamed Morsi destitué par l’armée doivent comparaître samedi en Haute-Égypte lors du plus important procès depuis le début de la répression qui s’est abattue sur eux début juillet.
Deux officiers de l’armée égyptienne, un général et un colonel, ont été tués mercredi lors d’un affrontement avec des jihadistes au nord du Caire. Cinq combattants islamistes ont également trouvé la mort.
La justice égyptienne a condamné mardi quatre policiers dans l’affaire des 37 prisonniers islamistes asphyxiés par du gaz lacrymogène dans un fourgon pénitentiaire. L’un d’entre eux a écopé d’une peine de 10 ans de prison ferme.
Satellites, avions, chars, bâtiments, stratégie, communication… L’actualité de la défense a été particulièrement riche depuis février sur le continent. Laurent Touchard* revient en détails sur les principales informations militaires des États africains lors des deux mois écoulés (hors crises et organisations régionales qui feront l’objet d’un billet séparé).
Dans les domaines de la santé, de la téléphonie mobile, de l’agriculture ou du développement durable, le continent sait être à pointe de la modernité lui aussi. On fait le point sur dix innovations africaines.
Une figure de la révolte égyptienne, candidat malheureux à la magistrature suprême en 2012, a appelé dimanche l’armée à ne pas s’ingérer dans la présidentielle prévue au printemps pour laquelle son commandant-en-chef est donné favori.
Des hommes armés ont tué samedi six soldats égyptiens au Caire, alors que les forces de sécurité sont devenues des cibles privilégiées depuis la destitution par l’armée du président islamiste Mohamed Morsi.
Dans une interview parue vendredi dans le quotidien officiel « Al-Ahram », le président égyptien par intérim, Adly Mansour, a annoncé que le pays aura un président élu dans moins de deux mois et demi.
Human Rights Watch dénonce la collusion entre les trafiquants et les autorités soudanaises et égyptiennes dans l’un des plus grands scandales humanitaires contemporains.
Le nouveau Premier ministre égyptien, Ibrahim Mahlab, doit mener le pays à l’élection présidentielle. Objectif : dérouler le tapis rouge au maréchal Sissi.
À l’occasion de la publication en français de « Sémaphores », l’un de ses carnets mêlant biographie, vie rêvée et fiction, l’écrivain égyptienGamal Ghitany revient sur l’évolution de la vie politique de son pays. Rencontre.
Une personne a été blessée samedi dans l’explosion d’une bombe artisanale visant une station de tramway dans un quartier de l’est du Caire, a indiqué un responsable de la sécurité.
Trois personnes ont été tuées et 45 autres blessées vendredi au Caire lors de nouveaux affrontements entre manifestants favorables au président islamiste déchu Mohamed Morsi et forces de l’ordre, a annoncé le ministère de la Santé.
Jugés en Égypte pour des accusations de soutien aux Frères musulmans, des journalistes du réseau satellitaire du Qatar Al-Jazira se sont plaints, lors de la deuxième audience de leur procès, mercredi, d’avoir subi de mauvais traitements en détention.
Les autorités égyptiennes ont arrêté et expulsé mercredi le Prix Nobel de la paix 1976, Mairead Maguire. Celle-ci tentait d’entrer dans le pays, avant de se rendre dans la bande de Gaza.
Le procès des journalistes de la chaîne qatarie Al-Jazira, accusée de soutenir la confrérie des Frères musulmans, reprend mercredi en Égypte. Une affaire qui suscite de nombreuses critiques à l’égard des nouvelles autorités égyptiennes.
Considéré comme un allié des Frères musulmans, confrérie qualifiée d' »organisation terroriste » en Égypte, le Hamas palestinien a été interdit mardi de mener la moindre activité sur le territoire égyptien.
Poursuivis pour le meurtre de Khaled Saïd, jeune blogueur devenu l’icône de la révolte qui renversa Hosni Moubarak début 2011, deux policiers égyptiens ont été condamnés lundi à dix ans de prison.