Le président égyptien destitué Mohamed Morsi a appelé ses partisans à poursuivre la « révolution » lors de la deuxième audience samedi au Caire de son procès pour des évasions de prison et des attaques contre la police en 2011.
Paranoïaques, autoritaires… mais très pragmatiques. Pour l’essayiste français, les Frères savent s’adapter, mais leur but ne varie pas : l’avènement d’un califat mondial.
Doctorant à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence et président du Collectif musulman de France, Nabil Ennasri défend la légitimité des Frères musulmans en Égypte.
Grands bénéficiaires du Printemps arabe, les islamistes ont cru aux lendemains qui chantent. Las, partout où ils ont conquis le pouvoir, l’expérience a tourné au fiasco. Incapable de convaincre de sa capacité à gouverner, la confrérie rejoint donc son élément naturel : l’opposition. Quitte à entrer, comme en Égypte, dans la clandestinité.
Au Caire s’ouvre jeudi le procès de journalistes du réseau satellitaire du Qatar Al-Jazira, dont quatre étrangers. Ils sont accusés d’avoir diffusé de fausses informations et de soutenir les islamistes.
L’ancien président égyptien, Hosni Moubarak, a comparu mercredi devant un tribunal égyptien pour détournement de fonds publics, selon des images diffusées par la télévision nationale. Il est poursuivi en tout dans quatre affaires distinctes.
Vedette d’Al-Jazira, le télécoraniste égyptien Youssef al-Qaradawi a longtemps été le meilleur porte-voix des Frères. Mais ses positions tranchées commencent à agacer le Qatar, où il a trouvé refuge en 1970.
Le groupe jihadiste Ansar Beit al-Maqdess a revendiqué le sanglant attentat de dimanche contre un bus de touristes sud-coréens à Taba, dans la péninsule du Sinaï. C’est la première fois que des touristes sont visés depuis la destitution du président Morsi le 3 juillet.
Le procès intenté pour « espionnage » en vue de mener des « actions terroristes » au président islamiste égyptien Mohamed Morsi, destitué par l’armée, a été ajourné dimanche au 23 février après le retrait des avocats de la défense.
Une bombe visant un autobus de pèlerins chrétiens sud-coréens a fait quatre morts dimanche dans le Sinaï, dans le premier attentat contre des étrangers en Egypte depuis que l’armée a destitué le président islamiste Mohamed Morsi.
Trois policiers ont étés tués par des hommes armés, dans la nuit de mardi à mercredi, dans le nord-est de l’Égypte. Deux autres avaient trouvé la mort dans des circonstances similaires moins de 24 heures auparavant.
Hamdeen Sabbahi, une figure de la gauche égyptienne, a annoncé samedi qu’il se présenterait à l’élection présidentielle prévue cette année et pour laquelle le chef de l’armée, Abdel Fattah al-Sissi, est donné grand favori.
La police égyptienne a, une nouvelle fois, été visée par une attaque. Six policiers ont été blessés vendredi dans l’explosion de deux petits engins explosifs de confection artisanale dans le centre du Caire.
Quelques heures après l’annonce de la candidature du maréchal Sissi dans un quotidien koweïtien, l’armée égyptienne a affirmé jeudi que l’interview a été mal « interprétée ». Le nouvel homme fort du pays réservera l’annonce de sa candidature éventuelle au seul « peuple égyptien », a-t-elle déclaré.
Trois civils ont été blessés dans un attentat à la voiture piégée contre un bus transportant des soldats égyptiens dans le Sinaï, ont rapporté dimanche des responsables des services de sécurité.
Le président islamiste destitué Mohamed Morsi a comparu samedi de nouveau devant les juges dans un procès lié à la mort de manifestants lors de violences sous sa présidence à laquelle l’armée a brutalement mis fin il y a sept mois en Égypte.
Réfugié en Égypte, Kaddaf Eddam a été approché par les fédéralistes de Cyrénaïques. Et à travers lui Bachir Saleh, l’ex-grand argentier du défunt « Guide ».
Le maréchal Sissi est incontestablement le nouvel homme fort de l’Égypte. Sa candidature à la présidentielle se précise chaque jour un peu plus. Mais est-il l’homme de la situation ? Participez à notre sondage.
Ansar Beït al-Maqdess, un groupe jihadiste s’inspirant d’Al-Qaïda, a revendiqué mardi l’assassinat d’un haut responsable de la police au Caire. Il menace désormais de s’en prendre au maréchal Abdel Fattah al-Sissi.
Le deuxième des quatre procès de l’ex-président Mohamed Morsi, destitué par l’armée en juillet 2013, s’est ouvert mardi en Égypte. Il est jugé pour son évasion de prison lors de la révolution de 2011.
Le haut commandement de l’armée égyptienne a donné lundi mandat à son chef, Abdel Fattah al-Sissi, de se présenter à la prochaine élection présidentielle. Celui-ci, qui avait été nommé maréchal quelques heures auparavant, devrait annoncer sa décision définitive dans les prochaines heures…
L’homme fort du pays hésite-t-il à briguer la présidence ? Ou son attentisme n’est-il qu’un stratagème destiné à faire monter le désir chez ses admirateurs ? Après le succès du référendum des 14 et 15 janvier, Abdel Fattah al-Sissi ne devrait plus tarder à se dévoiler…
La présidentielle en Égypte aura lieu d’ici mi-avril et avant les législatives, un calendrier favorable au général Sissi, chef de l’armée et nouvel homme fort du pays, appelé par ses partisans à se présenter lors de manifestations émaillées de heurts meurtriers samedi.
Au moins 49 personnes sont mortes ces dernières 24 heures en Egypte où partisans du pouvoir et opposants, notamment islamistes, se sont rassemblés samedi pour le 3e anniversaire de la révolte de 2011, a indiqué dimanche le ministère de la Santé.
Sept personnes ont été tuées samedi dans des manifestations rivales et un attentat à la voiture piégée en Egypte, qui célébrait le 3e anniversaire de la révolte de 2011 qui chassa Hosni Moubarak du pouvoir.
La tension était palpable samedi au Caire où les commissariats ont été transformés en véritables bunkers au lendemain d’attentats meurtriers visant la police et alors que le pouvoir dirigé par les militaires comme l’opposition islamiste appellent à commémorer la révolte de 2011.
Au moins cinq personnes ont été tuées vendredi matin dans une série de trois attentats visant les forces de l’ordre au Caire. Le siège de la police a été dévasté par une voiture piégée.