Le nouveau Premier ministre égyptien a promis dimanche de faire de la sécurité la priorité de son gouvernement alors que les forces de l’ordre sont quasi-quotidiennement attaquées depuis la destitution en juillet du président islamiste, Mohamed Morsi.
Le procès du président destitué Mohamed Morsi pour incitation au meurtre de manifestants a été ajourné à mardi en raison du mauvais temps empêchant son transfert à l’audience, a indiqué dimanche un responsable de la sécurité.
Le chef de l’armée égyptienne, le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, qui ne cache pas sa ferme intention de se présenter à la présidentielle, a prêté serment samedi avec le nouveau gouvernement dirigé par un ancien cacique du parti de Hosni Moubarak.
Vingt-quatre heures après la démission du Premier ministre égyptien, Hazem el-Beblawi, le président par intérim Adly Mansour a désigné, mardi, Ibrahim Mahlab, un cacique du parti de l’ancien président Hosni Moubarak, pour former un nouveau gouvernement.
Le gouvernement égyptien a présenté sa démission lundi. La décision a été prise à l’issue d’un conseil des ministres auquel assistait le maréchal Abdel Fattah al-Sissi.
Le président égyptien destitué Mohamed Morsi a appelé ses partisans à poursuivre la « révolution » lors de la deuxième audience samedi au Caire de son procès pour des évasions de prison et des attaques contre la police en 2011.
Paranoïaques, autoritaires… mais très pragmatiques. Pour l’essayiste français, les Frères savent s’adapter, mais leur but ne varie pas : l’avènement d’un califat mondial.
Doctorant à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence et président du Collectif musulman de France, Nabil Ennasri défend la légitimité des Frères musulmans en Égypte.
Grands bénéficiaires du Printemps arabe, les islamistes ont cru aux lendemains qui chantent. Las, partout où ils ont conquis le pouvoir, l’expérience a tourné au fiasco. Incapable de convaincre de sa capacité à gouverner, la confrérie rejoint donc son élément naturel : l’opposition. Quitte à entrer, comme en Égypte, dans la clandestinité.
Au Caire s’ouvre jeudi le procès de journalistes du réseau satellitaire du Qatar Al-Jazira, dont quatre étrangers. Ils sont accusés d’avoir diffusé de fausses informations et de soutenir les islamistes.
L’ancien président égyptien, Hosni Moubarak, a comparu mercredi devant un tribunal égyptien pour détournement de fonds publics, selon des images diffusées par la télévision nationale. Il est poursuivi en tout dans quatre affaires distinctes.
Vedette d’Al-Jazira, le télécoraniste égyptien Youssef al-Qaradawi a longtemps été le meilleur porte-voix des Frères. Mais ses positions tranchées commencent à agacer le Qatar, où il a trouvé refuge en 1970.
Le groupe jihadiste Ansar Beit al-Maqdess a revendiqué le sanglant attentat de dimanche contre un bus de touristes sud-coréens à Taba, dans la péninsule du Sinaï. C’est la première fois que des touristes sont visés depuis la destitution du président Morsi le 3 juillet.
Le procès intenté pour « espionnage » en vue de mener des « actions terroristes » au président islamiste égyptien Mohamed Morsi, destitué par l’armée, a été ajourné dimanche au 23 février après le retrait des avocats de la défense.
Une bombe visant un autobus de pèlerins chrétiens sud-coréens a fait quatre morts dimanche dans le Sinaï, dans le premier attentat contre des étrangers en Egypte depuis que l’armée a destitué le président islamiste Mohamed Morsi.
Trois policiers ont étés tués par des hommes armés, dans la nuit de mardi à mercredi, dans le nord-est de l’Égypte. Deux autres avaient trouvé la mort dans des circonstances similaires moins de 24 heures auparavant.
Hamdeen Sabbahi, une figure de la gauche égyptienne, a annoncé samedi qu’il se présenterait à l’élection présidentielle prévue cette année et pour laquelle le chef de l’armée, Abdel Fattah al-Sissi, est donné grand favori.
La police égyptienne a, une nouvelle fois, été visée par une attaque. Six policiers ont été blessés vendredi dans l’explosion de deux petits engins explosifs de confection artisanale dans le centre du Caire.
Quelques heures après l’annonce de la candidature du maréchal Sissi dans un quotidien koweïtien, l’armée égyptienne a affirmé jeudi que l’interview a été mal « interprétée ». Le nouvel homme fort du pays réservera l’annonce de sa candidature éventuelle au seul « peuple égyptien », a-t-elle déclaré.
Trois civils ont été blessés dans un attentat à la voiture piégée contre un bus transportant des soldats égyptiens dans le Sinaï, ont rapporté dimanche des responsables des services de sécurité.
Le président islamiste destitué Mohamed Morsi a comparu samedi de nouveau devant les juges dans un procès lié à la mort de manifestants lors de violences sous sa présidence à laquelle l’armée a brutalement mis fin il y a sept mois en Égypte.
Réfugié en Égypte, Kaddaf Eddam a été approché par les fédéralistes de Cyrénaïques. Et à travers lui Bachir Saleh, l’ex-grand argentier du défunt « Guide ».
Le maréchal Sissi est incontestablement le nouvel homme fort de l’Égypte. Sa candidature à la présidentielle se précise chaque jour un peu plus. Mais est-il l’homme de la situation ? Participez à notre sondage.
Ansar Beït al-Maqdess, un groupe jihadiste s’inspirant d’Al-Qaïda, a revendiqué mardi l’assassinat d’un haut responsable de la police au Caire. Il menace désormais de s’en prendre au maréchal Abdel Fattah al-Sissi.
Le deuxième des quatre procès de l’ex-président Mohamed Morsi, destitué par l’armée en juillet 2013, s’est ouvert mardi en Égypte. Il est jugé pour son évasion de prison lors de la révolution de 2011.
Le haut commandement de l’armée égyptienne a donné lundi mandat à son chef, Abdel Fattah al-Sissi, de se présenter à la prochaine élection présidentielle. Celui-ci, qui avait été nommé maréchal quelques heures auparavant, devrait annoncer sa décision définitive dans les prochaines heures…