L’homme fort du pays hésite-t-il à briguer la présidence ? Ou son attentisme n’est-il qu’un stratagème destiné à faire monter le désir chez ses admirateurs ? Après le succès du référendum des 14 et 15 janvier, Abdel Fattah al-Sissi ne devrait plus tarder à se dévoiler…
La présidentielle en Égypte aura lieu d’ici mi-avril et avant les législatives, un calendrier favorable au général Sissi, chef de l’armée et nouvel homme fort du pays, appelé par ses partisans à se présenter lors de manifestations émaillées de heurts meurtriers samedi.
Au moins 49 personnes sont mortes ces dernières 24 heures en Egypte où partisans du pouvoir et opposants, notamment islamistes, se sont rassemblés samedi pour le 3e anniversaire de la révolte de 2011, a indiqué dimanche le ministère de la Santé.
Sept personnes ont été tuées samedi dans des manifestations rivales et un attentat à la voiture piégée en Egypte, qui célébrait le 3e anniversaire de la révolte de 2011 qui chassa Hosni Moubarak du pouvoir.
La tension était palpable samedi au Caire où les commissariats ont été transformés en véritables bunkers au lendemain d’attentats meurtriers visant la police et alors que le pouvoir dirigé par les militaires comme l’opposition islamiste appellent à commémorer la révolte de 2011.
Au moins cinq personnes ont été tuées vendredi matin dans une série de trois attentats visant les forces de l’ordre au Caire. Le siège de la police a été dévasté par une voiture piégée.
L’Alliance contre le coup d’État, une coalition rassemblant des partisans de Mohamed Morsi, le président égyptien destitué en juillet dernier, a appelé à 18 jours de protestations dans le pays, dès ce vendredi, à l’occasion du troisième anniversaire de la révolte qui a renversé Hosni Moubarak.
Auréolé de la gloire de la destitution de l’ex-président Mohamed Morsi, le chef de l’armée égyptienne, le général Abdel Fattah al-Sissi, garde le silence sur ses intentions présidentielles. Veut-il devenir le chef de l’exécutif ou rester un faiseur de rois ? Les deux ? L’éclairage du spécialiste de la vie politique égyptienne contemporaine, Tewfik Aclimandos.
La Constitution approuvée en Égypte ouvre la voie de la présidence au chef de l’armée Abdel Fattah al-Sissi, mais le général doit convaincre une partie des jeunes qui ont soutenu la destitution du président islamiste Mohamed Morsi mais boudé le référendum, redoutant un retour à l’ère Moubarak.
Le secrétaire d’État John Kerry a appelé samedi Le Caire à mettre en oeuvre les droits et libertés édictés dans la nouvelle Constitution, peu après la victoire du oui au référendum constitutionnel en Égypte.
Le « oui » l’a emporté par 98,1%, avec 38,6% de participation, au référendum constitutionnel en Égypte, a annoncé samedi la commission électorale, le pouvoir dirigé par les militaires ayant considéré par avance qu’un tel résultat légitimerait la destitution du président islamiste Mohamed Morsi.
Des heurts entre policiers et islamistes ont fait au moins trois morts vendredi en Égypte, à la veille de l’annonce des résultats d’un référendum constitutionnel présenté par les autorités comme une caution populaire à l’éviction du président Mohamed Morsi.
La police égyptienne a dispersé vendredi les manifestations pro-Morsi organisées à la veille de l’annonce des résultats du référendum constitutionnel. Un scrutin présenté par les nouvelles autorités comme une caution populaire à l’éviction du président islamiste.
Depuis le 29 décembre, trois journalistes de la chaîne quatarie Al-Jazira sont en détention au Caire. Le ministère public égyptien les a accusés jeudi de « servir les intérêts des Frères musulmans », considérés par les autorités comme une organisation terroriste.
Sans surprise, le « oui » devait l’emporter à l’issue du référendum constitutionnel organisé le 14 et 15 janvier en Égypte. Le pouvoir espère plus de 50 % de participation pour légitimer une éventuelle candidature du général Abdel Fattah al-Sissi à la présidentielle.
Ils étaient nombreux mardi à participer au référendum sur la nouvelle Constitution. Les Égyptiens sont de nouveau attendus aujourd’hui dans les bureaux de vote, dernier jour de cette consultation populaire qui apparaît comme un plébiscite pour le chef de l’armée, Abdel Fattah al-Sissi.
Les Égyptiens sont appelés à voter mardi et mercredi pour approuver une nouvelle Constitution. Quelques heures avant le début du premier jour de ce référendum, une bombe artisanale a explosé dans un tribunal du Caire.
Le général Abdel Fattah al-Sissi, chef de l’armée et homme fort de l’Egypte qui a destitué le président islamiste Mohamed Morsi, a déclaré samedi qu’il serait candidat à la présidentielle si le peuple le « réclame ».
Selon des sources judiciaires, la justice égyptienne a condamné jeudi 113 partisans de la confrérie des Frères musulmans à des peines de prison à l’issue de plusieurs procès pour attaques contre la police, émeutes et détention d’armes, lors de manifestations au Caire fin 2013.
Alors qu’il devait reprendre mercredi au Caire, le procès de l’ex-président égyptien a été ajourné au 1er février, Mohamed Morsi n’ayant officiellement pu être amené au tribunal en raison des « conditions météorologiques ».
La confrérie des Frères musulmans a fait savoir, lundi à Londres, par la voix de ses avocats, qu’elle a déposé une plainte auprès de la Cour pénale internationale (CPI). Elle réclame l’ouverture d’une enquête sur de présumés crimes contre l’humanité commis en Égypte depuis l’éviction, par l’armée, du président Mohamed Morsi.
Le mercato hivernal concerne aussi les entraîneurs. Denis Lavagne a signé en Égypte, à Alexandrie, alors que Patrice Carteron, l’entraîneur du TP Mazembe (RDC), a été approché par le Club Africain de Tunis.
Au moins treize personnes ont péri vendredi en Egypte dans des heurts entre les forces de sécurité et des partisans du président islamiste Mohamed Morsi destitué par l’armée qui ont manifesté par milliers à travers le pays.
Sur la planète football, 2013 a été particulièrement riche en performances, notamment grâce aux joueurs africains qui brillent de plus en plus dans leurs clubs européens. Quels sont les footballeurs originaires du continent qui ont le plus marqué l’année écoulée ? « Jeune Afrique » a élaboré son top 10 !
La justice égyptienne enquête actuellement sur… une marionnette. En ligne de mire : « Abla Fatiha », personnage satirique célèbre utilisé dans une publicité du groupe britannique Vodaphone. Celui-ci est accusé par un partisan de l’ancien président Hosni Moubarak d’avoir glissé dans sa publicité des messages permettant aux partisans de Mohamed Morsi de planifier des attentats.
Accusé d’évasion de prison durant la révolution égyptienne de 2011, Mohamed Morsi sera jugé le 28 janvier avec 130 co-accusés, dont des membres du Hamas palestinien et du Hezbollah libanais.
La police égyptienne a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser une manifestation d’étudiants partisans du président déchu Mohamed Morsi qui se tenait mercredi au Caire. Selon le journal gouvernemental Al-Ahram, plusieurs d’entre eux ont été arrêtés.
La mort de Mandela, les deux opérations militaires françaises au Mali et en Centrafrique, la Coupe d’Afrique des Nations, le destitution de Mohamed Morsi : en 2013 encore, le continent africain a connu son lot d’événements majeurs, heureux ou malheureux. Rétrospective.