Les forces de l’ordre égyptiennes ont dispersé vendredi des manifestants islamistes et procédé à près de 200 arrestations au nom d’une loi récente dont les militants laïcs ont également fait les frais avec l’arrestation d’une de leurs figures.
Une soixantaine de manifestants opposés au pouvoir militaire ont été arrêtés mardi au Caire. Dans la foulée, dix membres du comité de révision de la Constitution ont suspendu leur participation aux travaux de cette assemblée pour protester contre ces arrestations.
Les révoltes de 2011 n’y auront rien changé : du Maroc au Qatar, l’institution judiciaire continue d’être gangrenée par la corruption et demeure inféodée aux puissants du moment.
La crise entre l’Egypte et la Turquie, née avec la destitution du président islamiste Mohamed Morsi et la répression de ses partisans, s’est aggravée samedi, Le Caire expulsant l’ambassadeur de Turquie en réduisant sa représentation diplomatique et Ankara appliquant la « réciprocité ».
L’Égypte a expulsé samedi l’ambassadeur de Turquie après des propos du Premier ministre turc Recep Tayip Erdogan condamnant la répression des islamistes par les nouvelles autorités égyptiennes, a annoncé le ministère des Affaires étrangères.
Fille d’un immigré marocain et lobbyiste accomplie, Francesca Chaouqui est la première femme à siéger au sein de la nouvelle et influente commission des finances du Vatican.
Programmes indigestes, classes surchargées, méthodes inadaptées… Du primaire à l’université, le système d’enseignement public a désespérément besoin d’une refonte dans le monde arabe.
Au moins dix soldats égyptiens ont péri mercredi matin dans un attentat à la voiture piégée dans le Sinaï. Un peu plus tôt, au Caire, quatre policiers ont été blessés lors d’une attaque à la bombe contre un des postes de contrôle routier de la capitale.
C’est souvent la règle du « j’y suis, j’y reste » qui s’applique au sommet de la plupart des États africains. Une fois au pouvoir, les présidents excluent toute éventualité de retraite. Mais il existe aussi des exceptions. Tour d’horizon.
L’Algérie et le Ghana sont devenus mardi soir les deux dernières équipes africaines qualifiées pour la Coupe du monde 2014 au Brésil, rejoignant la Côte d’Ivoire, le Nigeria et le Cameroun. En Europe, l’équipe de France a aussi composté son ticket brésilien, en décrochant une victoire historique face à l’Ukraine (3-0), à Paris, après la claque reçue à Kiev (0-2) au match aller.
Quelques heures après la commémoration des événements meurtriers de la fin de l’année 2011, lundi soir, quelques centaines d’Égyptiens se sont rassemblés sur la place Al-Tahrir au Caire. Certains ont recouvert de graffitis rouges évoquant le sang des morts le mémorial inauguré le matin par les autorités.
Le ministre égyptien de la Solidarité sociale, Ahmed el-Boraie, a affirmé dimanche que les islamistes devraient renoncer à la violence et reconnaître, avant tout dialogue, les nouvelles autorités ayant remplacé le président Mohamed Morsi destitué par l’armée.
La coalition islamiste des partisans de Mohamed Morsi a appelé samedi au dialogue « pour sortir (l’Egypte) de la crise », mais sans exiger explicitement comme préalable le retour au pouvoir du président destitué par l’armée.
Les matches retour des barrages qualificatifs pour le Mondial 2014 dans la zone Afrique se tiennent de samedi à mardi et pourraient envoyer au Brésil cinq équipes qui étaient déjà présentes lors de l’édition 2010 en Afrique du Sud.
En déplacement en Égypte, les ministres russes de la Défense et des Affaires étrangères se sont entretenus, jeudi, au sujet de la « coopération militaire » entre les deux pays. Une visite inédite alors que l’allié américain a gelé en partie son aide militaire massive au Caire.
La justice égyptienne a condamné mercredi douze partisans du président déchu Mohamed Morsi à 17 ans de prison. Ils ont été jugés pour avoir pris part en octobre à des actions violentes de protestation organisées par des étudiants.
L’ex-président égyptien, destitué et arrêté par l’armée début juillet, veut poursuivre pour « crime » les nouvelles autorités installées au pouvoir par les militaires. Il entend aussi obtenir de la justice l’annulation de ce qu’il considère comme un « coup d’État ».
Déclaré depuis le 14 août, l’état d’urgence est levé en Égypte. Sa fin a été actée, mardi, par un tribunal du pays. Les autorités politiques ont pris acte de la décision judiciaire mais disent attendre une « notification officielle » avant de l’appliquer.
Pour le coauteur de L’Arabe et le Juif, Éditions Plon, 2004, les relations du Maghreb avec Israël s’apaisent d’elles-mêmes. Bien que toujours cruciale, la question de la Palestine est de moins en moins un point de blocage.
L’Égypte tient à renforcer sa coopération avec la Russie dans la foulée de la crise diplomatique entre Washington et Le Caire déclenchée par l’éviction du président Mohamed Morsi, a indiqué samedi le ministre égyptien des Affaires étrangères Nabil Fahmy.
Magda Haroun est à la tête de la communauté juive d’Égypte : une vingtaine de personnes âgées et démunies. Son rêve ? Un musée qui préserverait l’héritage judaïque… au même titre que les pyramides.
Des scientifiques britanniques pensent avoir percé le mystère de la mort du pharaon Toutankhamon. Selon un documentaire diffusé dimanche sur la chaîne britannique Channel 4, il aurait succombé à un accident de char.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Il revient cette semaine sur la guerre du Kippour, encore appelée guerre du Ramadan (6-24 octobre 1973).
Le procès pour « incitation au meurtre » de l’ancien président égyptien Mohamed Morsi, destitué par l’armée en juillet, a été ajourné lundi. Il est prévu qu’il reprenne le 8 janvier 2014.
Entre le XVIe et le XIXe siècle, la Méditerranée est le théâtre de combats mémorables. Les rives africaines servent de havres à des marins musulmans de légende : Barberousse, Dragut, Euldj Ali, Moratto Genovese Osta, Morat Raïs…
Poursuivi pour « incitation au meurtre », l’ex-président islamiste égyptien, Mohamed Morsi, destitué par l’armée le 3 juillet, est arrivé lundi au tribunal du Caire pour assister à l’ouverture de son procès.
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a affirmé dimanche que son pays était déterminé à continuer à travailler avec l’Egypte, lors de sa première visite chez le grand allié arabe des Etats-Unis depuis la destitution du président islamiste Mohamed Morsi par l’armée.
Des islamistes ont manifesté vendredi en Egypte, notamment à Alexandrie où des heurts ont eu lieu avec la police, à trois jours de l’ouverture du procès du président déchu Mohamed Morsi.
Deux procès très attendus ont été reportés, mardi, au Caire. Celui de quatre officiers de police jugés pour la mort, en août, de trente-sept prisonniers islamistes asphyxiés par du gaz lacrymogène, aura finalement lieu 12 novembre. Dans le même temps, le tribunal égyptien chargé de juger le Guide suprême des Frères musulmans et ses partisans s’est récusé.