« Aucun avocat – égyptien ou étranger – ne défendra le président élu Mohamed Morsi, car le président ne reconnaît pas l’autorité du tribunal qui doit le juger pour « incitation au meurtre » à partir du 4 novembre », a annoncé, lundi, la coalition de ses partisans.
Son retour était très attendu dans un pays où les médias, quasi unanimes, célèbrent l’armée qui a destitué le président islamiste Mohamed Morsi. Pour sa première émission après quatre mois d’absence, le satiriste Bassem Youssef a de nouveau déchaîné les passions.
Du Maroc à l’Égypte, en passant par le Mali et le Niger, les Berbères occupent une place à part. Souvent marginalisée par les États, la culture amazigh a survécu. Au prix d’une lutte constante.
Depuis qu’il a destitué Mohamed Morsi en juillet, le patron de l’armée égyptienne, Abdel Fattah al-Sissi, s’imagine-t-il un destin présidentiel ? Oui, à en croire un enregistrement audio diffusé par ses adversaires islamistes.
La Fédération ghanéenne de football (GFA) a adressé à la Fédération internationale (Fifa) mercredi une demande de délocalisation du match retour des qualifications au Mondial 2014 contre l’Égypte le 19 novembre au Caire, en raison de la situation sociopolitique tendue qui prévaut dans le pays.
Du Maroc à l’Égypte, en passant par le Mali et le Niger, les Berbères occupent une place à part. Souvent marginalisée par les États, la culture amazigh a survécu. Au prix d’une lutte constante.
Des milliers de personnes ont participé lundi aux funérailles de quatre coptes tués la veille devant une église du Caire. Cette attaque sanglante constitue le premier attentat contre des chrétiens dans la capitale depuis la destitution du président islamiste Mohamed Morsi par l’armée, début juillet.
Trois personnes – dont une fillette de huit ans – ont été tuées et douze blessées par un tireur à moto dimanche soir alors qu’ils sortaient d’une église du Caire. C’est la première fois qu’un attentat vise des chrétiens dans la capitale égyptienne depuis la destitution du président islamiste Mohamed Morsi par l’armée, le 3 juillet dernier.
Un attentat à la voiture piégée a visé samedi un bâtiment des renseignements militaires dans la ville égyptienne d’Ismaïliya sur le canal de Suez, blessant six militaires, selon l’armée.
Le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, a assuré samedi que le mouvement islamiste palestinien n’était en rien impliqué dans les violences en Egypte et en Syrie.
Le chef d’Al-Qaïda Ayman al-Zawahiri a estimé que les islamistes qui ont accédé au pouvoir par les urnes en Égypte et en Tunisie étaient en partie responsables de leurs récents revers politiques, les accusant d’avoir été trop conciliants.
Chargé de réviser la loi fondamentale élaborée en 2012 par les Frères musulmans, le comité des cinquante devrait achever ses travaux d’ici à fin novembre.
Annoncé depuis la répression visant les partisans de Mohamed Morsi, le gel de l’aide américaine à l’Égypte a été officiellement décidé mercredi à Washington. La fourniture d’équipements lourds et l’assistance financière au gouvernement égyptien sont suspendues.
Le général Abdel Fattah al-Sissi n’a pas encore décidé s’il serait candidat à la présidentielle prévue en 2014. « Le moment n’est pas encore venu », a-t-il déclaré dans une interview accordée, mercredi, à un quotidien national.
Dimanche, des affrontements entre forces de l’ordre et partisans de l’ex-président Mohamed Morsi ont fait au moins 50 morts. En deux mois, la répression sanglante des Frères musulmans par l’armée aurait fait plus de 1 000 victimes.
Au caire, à l’occasion du 40e anniversaire de la guerre israélo-arabe de 1973, quelques heurts ont opposé, dimanche, les forces de l’ordre aux partisans du président islamiste destitué par l’armée égyptienne, Mohamed Morsi. Lors de ces affrontements, au moins une personne a été tuée.
L’Egypte se prépare à de nouvelles manifestations dimanche, partisans et opposants au président déchu Mohamed Morsi ayant appelé à des rassemblements à l’occasion du 40e anniversaire de la guerre israélo-arabe de 1973.
Quatre personnes ont été tuées vendredi dans des heurts qui ont émaillé des manifestations de milliers d’islamistes au Caire, où la police a tiré des coups de semonce pour empêcher la foule d’approcher l’emblématique place Tahrir.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères Nabil Fahmy a demandé samedi à l’ONU le soutien de la communauté internationale contre le « terrorisme », référence aux Frères musulmans.
Dix jours durant, à partir du 24 septembre, plus de 130 chefs d’État et de gouvernement vont se succéder à la tribune des Nations unies, à New-York. Au centre de cette grand-messe de la diplomatie mondiale : le dossier du nucléaire iranien et les crises en Syrie, au Sahel, en Centrafrique et en RDC.
Hostiles par principe à l’arbitraire et à la violence, des Égyptiens dénoncent à la fois les Frères musulmans, l’armée et les caciques de l’ancien régime. Mais leurs initiatives ne rencontrent que peu d’écho.
Le projet de Constitution, qui sera soumis à référendum en Égypte, sera prêt avant fin novembre, a assuré dimanche le porte-parole du « Comité des 50 », chargé d’amender la loi fondamentale suspendue début juillet.
Se présentera-t-il à la présidentielle promise en 2014 en Égypte? La question est sur toutes les lèvres mais le général Abdel Fattah al-Sissi, nouvel homme fort du pays et chef de la toute-puissante armée garde le silence le plus total.
L’implacable campagne de répression visant les partisans du président déchu Mohamed Morsi se poursuit en Égypte. Les forces de sécurité ont repris, jeudi, un bastion islamiste près du Caire.
Les entreprises d’armement internationales, de plus en plus dépendantes des exportations en raison de la baisse des dépenses militaires en Europe et aux États-Unis, lorgnent vers une Afrique dont les budgets d’armement vont exploser dans les dix prochaines années.