Au lendemain de la libération conditionnelle de l’ancien président Hosni Moubarak, la confrérie islamiste des Frères musulmans a appelé à de nouvelles manifestations, vendredi 23 août.
L’ex-président égyptien, Hosni Moubarak, a quitté, jeudi 22 août, sa prison du Caire pour être assigné à résidence dans un hôpital militaire. Son procès pour meurtre de manifestants reprendra dimanche prochain.
Un tribunal du Caire a accepté, mercredi 21 août, la demande de libération conditionnelle de l’ancien président Hosni Moubarak dans le cadre d’une affaire d’enrichissement illicite.
Mourad Ali, le porte-parole du Parti de la Liberté et la Justice, et Safwat Hegazy, un influent prédicateur islamiste, fervent soutien du président déchu Mohamed Morsi ont été arrêtés, mercredi 21 août, par les forces de sécurité égyptiennes.
Les gouvernements de l’Union européenne influeront-ils sur la situation égyptienne pas le biais des liens économiques ? Le marasme du tourisme met déjà à mal les finances de l’Égypte…
Mardi 20 août, le Premier ministre égyptien, Hazem al-Beblawi, a prévenu les États-Unis qu’ils commettraient une erreur s’ils suspendaient leur aide militaire annuelle de 1,3 milliard de dollars à son pays. Une déclaration qui intervient au moment où l’Union européenne et Washington s’apprêtent à geler leur aide à l’Égypte.
Les Frères musulmans ont nommé, mardi 20 août, un responsable par intérim. Mahmoud Ezzat aura la lourde tâche de faire oublier Mohamed Badie, le Guide suprême du mouvement islamiste. Arrêté avant l’aube, ce dernier a été placé en détention préventive pour une durée de 15 jours pour « incitation au meurtre » de manifestants.
Les attaques meurtrières contre les forces de sécurité égyptiennes se multiplient dans le Sinaï depuis la destitution de l’ex-président Mohamed Morsi. Comment cette péninsule désertique, qui marque la frontière avec Israël, est-elle progressivement devenue la base arrière de groupes islamistes armés ? Éléments de réponse avec Sophie Pommier, spécialiste de l’Égypte.
Le guide suprême des Frères musulmans, Mohamed Badie, a été arrêté dans la nuit du 19 au 20 août en Égypte. Il a été capturé avec deux autres dirigeants de la confrérie dans un appartement près de la place Rabaa al-Adawiya, au Caire.
La spirale des violences s’accélère en Égypte. Vingt-cinq policiers et 37 détenus islamistes ont été tués en moins de 24 heures. Soldats et policiers continuent à réprimer dans le sang les partisans de Mohamed Morsi, les qualifiant de « terroristes ». Le président destitué, lui, s’est vu ajouter un nouveau chef d’inculpation pour complicité de meurtre et de torture sur des manifestants protestant devant le palais présidentiel fin 2012.
Selon « Reuters », l’action Lafarge a subi la plus forte baisse du CAC 40 lundi 19 août. Une chute due aux inquiétudes entourant les récents événements en Égypte, où le cimentier possède une usine à 200 kilomètres du Caire.
L’ancien président égyptien Hosni Moubarak a été remis en liberté conditionnelle dans l’attente d’un procès dans une affaire de corruption, mais il reste détenu pour un dernier chef d’inculpation.
Les ministres des Affaires étrangères des pays de l’Union européenne se réuniront exceptionnellement, mercredi 21 août à Bruxelles, pour examiner la situation en Égypte et s’entendre sur une position commune. Le chef de la diplomatie saoudienne a déjà prévenu que les pays arabes compenseront toute baisse de l’aide occidentale à l’Égypte, si l’UE décidait de suspendre son appui financier au pays.
Au moins 24 policiers égyptiens ont été tués et deux autres blessés, lundi 19 août, lors d’une attaque à la roquette contre deux minibus qui les transportaient dans le Sinaï. Les autorités égyptiennes ont annoncé dans la foulée la fermeture du poste-frontière de Rafah menant à la bande de Gaza
Le nouvel homme fort du pays, le général Abdel Fattah al-Sissi, a juré ce week-end que l’Égypte ne « cèderait » pas face à la « violence » des islamistes. À Bruxelles, les représentants des 28 États membres de l’UE devaient se réunir lundi pour se pencher sur la crise égyptienne.
Le général Abdel Fattah al-Sissi, le chef de l’armée égyptienne et nouvel homme fort du pays, a assuré dimanche que l’Égypte ne plierait pas devant la violence des islamistes, lors d’une réunion avec les principaux chefs militaires et de la police. Peu avant, les partisans du président islamiste Mohamed Morsi destitué par l’armée ont annoncé qu’ils annulaient dimanche certaines de leurs manifestations au Caire pour raisons de sécurité, au cinquième jour de heurts avec les forces de l’ordre qui ont fait plus de 750 morts.
Les dirigeants de l’Union européenne, Herman Van Rompuy et Jose Manuel Barroso, ont averti dimanche le gouvernement égyptien que l’UE était prête à « réexaminer » ses relations avec l’Égypte s’il n’y était pas mis fin aux violences.
La police a lancé samedi un assaut sur une mosquée du Caire où étaient retranchés des islamistes, échangeant des tirs avec eux, au quatrième jour de heurts ayant fait plus de 750 morts en Égypte.
Les partisans du président islamiste Mohamed Morsi retranchés dans une mosquée du centre du Caire ont tous été évacués samedi après-midi, ont annoncé à l’AFP des sources au sein des services de sécurité.
Le procès de l’ancien président égyptien Hosni Moubarak pour complicité dans le meurtre de manifestants a été ajourné au 25 août, à l’issue d’une brève audience samedi.
La police a lancé samedi un assaut sur une mosquée du Caire où étaient retranchés des islamistes, échangeant des tirs avec eux, au quatrième jour de heurts ayant fait plus de 750 morts en Égypte.
Les partisans de Mohamed Morsi ont défilé à travers le pays pour protester contre la dispersion sanglante de leurs rassemblements du mercredi 14 août. Ce « vendredi de la colère » aura une nouvelle fois été marquée par la violence et une sévère répression des autorités égyptiennes.
Les ambassadeurs des 28 États membres de l’Union européenne vont se réunir, lundi 19 août, à Bruxelles, pour faire le point sur la situation en Égypte, où les violences ont fait plus de 500 morts ces derniers jours.
Après l’assaut contre les partisans du président déchu Mohamed Morsi, l’état d’urgence a été instauré en Égypte. Une habitude pour les Égyptiens qui ont été confrontés à cette mesure de 1981 à 2012…
La confrérie islamiste a prévu de manifester, vendredi 16 août, au Caire, deux jours après la répression sanglante menée par la police et l’armée contre ses partisans.
Les violences semblaient reprendre jeudi 15 août en Egypte, au lendemain du bain de sang qui a suivi l’assaut des forces de sécurité égyptiennes contre les partisans de l’ancien président Mohamed Morsi. Le président Barack Obama a condamné les violences et annulé des opérations militaires conjointes prévues le mois prochain avec Le Caire.
L’Égypte se préparait, jeudi 15 août, à une nouvelle journée sous haute tension au lendemain de la dispersion sanglante des manifestations pro-Morsi au Caire, qui a fait 525 morts selon un nouveau bilan officiel. Les Frères musulmans déplorent 2 200 victimes.
L’intervention des forces armées égyptiennes pour déloger les partisans de l’ancien président Mohamed Morsi ont fait des dizaines de morts et des centaines de blessés, le mercredi 14 août, au Caire et dans certaines villes d’Égypte. L’état d’urgence a été décrété et un couvre-feu mis en place. La crise est à nouveau ouverte alors que le vice-président par intérim, Mohamed el-Baradei, a annoncé sa démission.
La police égyptienne, soutenue par l’armée, a donné l’assaut, mercredi 14 août en début de matinée, sur les places Rabaa al-Adawiya et Nahda, que les pro-Morsi occupent depuis plus d’un mois. L’opération a fait 149 morts selon le ministère égyptien de la Santé. Alors que le gouvernement a décrété un couvre-feu dans une partie du pays, le vice-président par intérim, Mohamed el-Baradei, a donné sa démission. Suivez les événements en direct.