Les partisans et les opposants du président déchu Mohamed Morsi ont prévu de descendre en même temps dans les rues du Caire, vendredi 26 juillet. Des manifestations qui risquent de tourner à la confrontation si les cortèges rivaux se croisent.
Guillaume Soro a conduit en Égypte, du 16 au 20 juillet, une mission d’information de l’OIF. Avant de rendre compte de ses rencontres sur place à Abdou Diouf, secrétaire général de l’organisation.
À la veille de manifestations réclamées par le chef de l’armée, le général Abdel Fattah al-Sissi, la tension monte en Égypte, jeudi 25 juillet, entre les détracteurs et les partisans du président destitué Mohamed Morsi.
Qu’ils soient au pouvoir ou dans l’opposition, les partis islamistes des pays voisins – notamment Algérie, Maroc, Tunisie – suivent de près le sort de leurs homologues égyptiens.
L’homme fort de l’armée égyptienne, le général Abdel Fattah al-Sissi, a appelé mercredi 24 juillet les Égyptiennes et les Égyptiens à descendre dans la rue vendredi prochain pour lui « donner mandat » contre « la violence et le terrorisme ».
Une bombe a explosé ce matin, 24 juillet, dans un commissariat de police d’une province au nord du Caire, faisant 1 mort et 17 blessés. Une explosion qui intervient après la nouvelle flambée de violences entre les partisans et les adversaires du président déchu Mohamed Morsi, laquelle a fait 13 morts en 24 heures.
Des Frères qui n’acceptent pas leur défaite et une feuille de route critiquée : pour Adly Mansour, le nouveau chef de l’État égyptien par intérim, la tâche est délicate.
Six personnes sont mortes mardi 23 juillet dans des affrontements entre partisans et adversaires du président islamiste déchu, Mohamed Morsi, au Caire. La veille, quatre individus avaient perdu la vie dans des violences similaires.
Mohamed Morsi a été renversé le 3 juillet par l’armée, sous la pression de millions d’opposants dans la rue. Mais certaines personnalités ont joué un rôle de premier plan dans la transition égyptienne. Portraits.
Dans l’après-midi du lundi 22 juillet, des affrontements entre partisans et adversaires de Mohamed Morsi aux abords de la place Tahrir, au Caire, ont fait 26 blessés. On compte également quatre morts, dont un par balle, dans la capitale.
Depuis l’éviction du président égyptien Mohamed Morsi, le 3 juillet, la rivalité s’est exacerbée entre les deux grandes chaînes de télévision satellitaire arabes, la saoudienne Al-Arabia et la qatarie Al-Jazira. Mais en privilégiant l’idéologie au détriment de la déontologie, elles ne favorisent pas le développement de leur audience.
En intervenant pour donner satisfaction aux manifestants anti-Morsi, les militaires sont revenus sur le devant de la scène égyptienne. Leur ligne de conduite est claire : s’effacer derrière les civils. Leurs intentions le sont moins.
Selon la fille de Mohamed Morsi, qui s’exprimait lundi 22 juillet, la famille du président égyptien destitué va engager des poursuite judiciaires nationales et internationales contre le chef de l’armée, le général Abdel Fattah al-Sissi.
Des hommes armés ont tué dimanche deux soldats et un policier égyptiens dans trois attaques séparées à Al-Arich, dans le Sinaï, ont annoncé des sources médicales et les services de sécurité.
La commission d’experts nommée par le président par intérim Adly Mansour a tenu dimanche sa première réunion pour proposer des amendements à la Constitution, suspendue après l’éviction du président Mohamed Morsi, dont les partisans ont appelé à de nouvelles manifestations.
Le roi de Jordanie est arrivé samedi au Caire, pour la première visite d’un chef d’État étranger en Égypte depuis le renversement par l’armée du président islamiste Mohamed Morsi, dont les partisans restent mobilisés pour réclamer son retour au pouvoir.
L’Égypte va « réexaminer » ses relations diplomatiques avec la Syrie qui avaient été rompues le mois dernier sous la présidence de l’islamiste Mohamed Morsi, déposé depuis par l’armée, a déclaré samedi le ministre par intérim des Affaires étrangères Nabil Fahmy.
Trois femmes ont été tuées vendredi à Mansura dans le delta du Nil lors d’affrontements entre factions rivales alors que des dizaines de milliers de partisans de Mohamed Morsi s’étaient rassemblés dans tout le pays pour réclamer le retour du président islamiste déchu.
Des dizaines de milliers de partisans de Mohamed Morsi se rassemblaient, vendredi 19 juillet, en Égypte pour réclamer le retour au pouvoir de l’ancien président. Le chef de l’État par intérim, Adly Mansour, et l’armée ont mis en garde les manifestants contre tout « recours à la violence ».
La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton en visite au Caire a demandé aux nouvelles autorités de libérer le président déchu Mohamed Morsi. Au même moment, de nouvelles attaques ont été signalées, le 18 juillet, dans la péninsule du Sinaï.
Le nouveau gouvernement égyptien a prêté serment, mardi 16 juillet, moins de deux semaines après le renversement du président Mohamed Morsi par l’armée. La nouvelle équipe gouvernementale a immédiatement été rejetée par les Frères musulmans.
Dans la nuit du 15 au 16 juillet, au Caire, des affrontements ont eu lieu en marge de manifestations de partisans de l’ex-président égyptien Mohamed Morsi. Les violences ont fait sept morts et 261 blessés.
Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, a été désigné chef d’une délégation de l’OIF qui doit se rendre en Égypte du 16 au 20 juillet. Il s’agit d’une « mission d’informations et de contact » suite au renversement du président Mohamed Morsi.
Malgré le gel des avoirs de hauts responsables islamistes, les partisans de l’ex-président Mohamed Morsi ne se démobilisent pas et appellent à de nouvelles manifestations lundi 15 juillet au Caire. Face à eux ils retrouveront une nouvelles fois les opposants au président déchu. La formation définitive du gouvernement intérimaire devrait par ailleurs être annoncée dans la semaine, une situation suivie attentivement depuis l’étranger.
La justice égyptienne a décidé, dimanche 14 juillet, de geler les avoirs de 14 hauts responsables islamistes parmi lesquels Mohamed Badie, le Guide suprême des Frères musulmans.
La justice égyptienne interrogeait dimanche le président déchu Mohamed Morsi sur les circonstances de son évasion de prison début 2011, pendant la révolte contre Hosni Moubarak, à la veille de nouvelles manifestations rivales au Caire. Le Prix Nobel de la paix Mohamed ElBaradei a prêté serment comme vice-président chargé des relations internationales, a annoncé la présidence intérimaire.
Les tractations, entamées samedi, devaient se poursuivre dimanche pour la formation du gouvernement intérimaire d’Egypte alors que le procureur général a annoncé examiner plusieurs plaintes contre Mohamed Morsi, destitué par l’armée le 3 juillet.
Les tractations s’intensifient pour la formation du gouvernement intérimaire où le nouvel homme fort de l’Égypte, le général Abdel Fattah al-Sissi, semble assuré de rester ministre de la Défense, au lendemain de manifestations en faveur du président déchu Mohamed Morsi.