Le chef de l’armée égyptienne et ministre de la Défense, Abdel Fatah al-Sissi, a annoncé dans la soirée du 3 juillet que la Constitution était suspendue, que la transition serait dirigée par le chef de la Cour constitutionnelle, Adly Mansour, et qu’une présidentielle anticipée serait organisée pour sortir le pays de la crise.
La situation est des plus confuses en Égypte. Le président Mohamed Morsi a appelé, mercredi 3 juillet, à former un gouvernement de coalition et de consensus alors qu’expirait, à 14H30 (GMT), l’ultimatum lancé par l’armée, menaçant d’imposer sa propre feuille de route au chef de l’État s’il ignorait les revendications du peuple. Les membres de la confrérie des Frères musulmans auraient été interdits de quitter le pays et l’armée aurait pris le contrôle de la télévision publique. Les événements de la soirée du 3 juillet.
Près de 70 islamistes proches des Frères musulmans ont été condamnés à la prison, le 2 juillet, aux Émirats arabes unis, dans le plus grand procès du genre de l’histoire du pays, qui a suscité des critiques de défenseurs des droits de l’homme.
Le président égyptien Mohamed Morsi a exclu mardi 2 juillet un départ anticipé, se déclarant prêt à « donner sa vie » pour préserver sa « légitimité » et appelant l’armée à retirer l’ultimatum, qui expire ce mercredi.
L’opposition égyptienne a affirmé, mardi 2 juillet, qu’elle ne soutiendrait aucun « coup d’État militaire ». Selon elle, l’ultimatum lancé par l’armée au président islamiste Mohamed Morsi pour ne signifie pas que les militaires veulent jouer un rôle politique.
La présidence égyptienne a rejeté implicitement, dans un communiqué diffusé dans la nuit du 1er au 2 juillet, l’ultimatum lancé plus tôt par l’armée au chef de l’État islamiste, Mohamed Morsi, lui laissant 48 heures pour satisfaire les demandes du peuple.
Des milliers d’Égyptiens continuent de manifester contre le gouvernement islamiste du président Morsi, juste un an après l’élection de ce dernier. Les manifestants lui ont donné 24 heures pour démissionner tandis que l’armée a lancé, lundi 1 er juillet, un ultimatum de 48 heures aux forces politiques pour qu’elles trouvent un accord. Quatre ministres ont par ailleurs déjà présenté leur démission.
La tension continue de monter en Égypte. Alors que le pays a connu l’une des plus grandes manifestations de son histoire, en opposition au président Mohamed Morsi, dimanche 30 juin, le quartier général des Frères musulmans, d’où est issu le chef de l’État, a été attaqué, lundi 1er juillet. Le mouvement Tamarrod a donné jusqu’à mardi 17H au président pour quitter le pouvoir.
Cinq personnes ont été tuées, le 30 juin, dans des heurts entre partisans et adversaires du président islamiste égyptien, Mohamed Morsi, hué lors de manifestations monstres organisées dans tout le pays pour réclamer son départ, un an jour pour jour après son investiture.
L’Éthiopie souhaite trouver une solution « gagnant-gagnant » au différend avec l’Égypte déclenché par un projet éthiopien de barrage en amont du Nil, qui a déclenché la fureur du Caire, a déclaré dimanche à Alger le ministre éthiopien des Affaires étrangères Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Des dizaines de milliers d’Égyptiens sont descendus dans la rue au Caire et en province dimanche, premier anniversaire de l’arrivée au pouvoir du président Mohamed Morsi pour l’accuser de gouverner au seul profit des islamistes et réclamer sa démission.
Des manifestations de masse sont attendues dimanche en Égypte pour réclamer la démission ou au contraire défendre le président islamiste Mohamed Morsi, confronté à une grave épreuve de force pour le premier anniversaire de son arrivée au pouvoir.
L’Égypte attend des manifestations dimanche pour réclamer le départ du président islamiste Mohamed Morsi dans un climat de crise, amenant le président américain Barack Obama à exprimer son « inquiétude » face au risque de nouvelles violences et d’aggravation du clivage politique.
Trois personnes dont un Américain ont été tuées lors de violents heurts vendredi en Egypte entre partisans et opposants du président Mohamed Morsi à l’occasion de manifestations rivales qui ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes à travers le pays.
La tension est croissante en Égypte à l’approche d’une importante manifestation, prévue dimanche, contre le président islamiste Mohamed Morsi. Un an après l’accession de ce dernier au pouvoir, le pays est profondément divisé entre partisans et opposants au pouvoir en place.
Le président islamiste égyptien Mohamed Morsi a averti, mercredi 26 juin, dans un discours télévisé que les divisions menaçaient l’Égypte de « paralysie » et de « chaos », après de nouvelles violences meurtrières entre ses partisans et opposants dans le nord du pays.
Institution financière peu connue, Afreximbank affiche 3 milliards de dollars de total de prêts destinés surtout aux financiers et entrepreneurs nigérians. Mais aussi, de plus en plus, aux privés francophones.
Le nouveau gouverneur de Louxor, membre d’une formation islamiste liée à un attentat dans cette cité touristique en 1997 et dont la nomination a provoqué un tollé en Égypte, a annoncé dimanche avoir décidé de démissionner.
L’un des principaux responsables de l’opposition égyptienne a appelé samedi le président Mohamed Morsi à démissionner, à l’approche de manifestations organisées à la fin du mois pour réclamer le départ du chef de l’État, qui a quant à lui écarté cette perspective.
Adel al-Khayat, islamiste radical, a été nommé gouverneur de la province de Louxor, en Égypte. Là où son organisation avait commis un attentat en 1997 !
Des dizaines de milliers d’islamistes égyptiens ont manifesté vendredi pour soutenir le président Mohamed Morsi, dans un climat tendu avec l’opposition qui appelle de son côté à une mobilisation massive à la fin du mois pour réclamer le départ du chef de l’État.
Côte d’Ivoire, Égypte, Éthiopie, Tunisie et Algérie. Voici les cinq premiers qualifiés pour les play-offs de la zone Afrique, en vue des qualifications pour la Coupe du Monde 2014.
Le président égyptien Mohamed Morsi, qui a annoncé la rupture des relations avec Damas, veut donner des gages de solidarité aux pays arabes et occidentaux opposés au régime de Bachar al-Assad, mais cherche aussi à reprendre la main à domicile en invoquant un thème international face à une contestation grandissante, estiment des analystes.
Le président égyptien, Mohamed Morsi, a prévenu, le 15 juin au soir, qu’il agirait « avec détermination » pour préserver la « stabilité » du pays. Allusion faite aux mouvements de jeunes et d’opposants qui ont appelé à manifester à la fin du mois pour une présidentielle anticipée.
Le parquet égyptien a annoncé, le 15 juin, l’arrestation d’un Égyptien soupçonné d’espionnage au profit d’Israël et sa mise en détention pour 15 jours pour les besoins de l’enquête.
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) a ouvert un bureau permanent en Tunisie, une étape supplémentaire de son engagement à long terme en faveur du développement des « nouvelles démocraties arabes ».
Ce sont les ambassadeurs du Qatar au Maghreb. Même s’ils gardent parfois une certaine distance avec la ligne de l’émirat gazier, ils n’en restent pas moins des relais de ses investissements et de son « soft power ».