Maniant pression et gros chèques, le Qatar cherche à peser sur la politique régionale en surfant sur son soutien au Printemps arabe. Une omniprésence qui le rend de moins en moins populaire.
Sabotage, corruption, intimidation : inquiet de la construction d’un barrage par Addis-Abeba, Le Caire a envisagé toutes les options lors d’une réunion de crise retransmise à la télévision.
La cour criminelle du Caire chargée de juger l’ancien président Hosni Moubarak, accusé de corruption et de complicité dans le meurtre de manifestants, a conclu samedi une brève séance en interdisant aux avocats chargés des plaintes civiles d’être présents à l’avenir.
Parler d’une élection présidentielle anticipée en Égypte est « absurde », a affirmé le président Mohamed Morsi en réaction à des appels à son départ et à l’organisation d’un nouveau scrutin, dans une interview au quotidien gouvernemental « Al-Ahram » publiée vendredi.
Un influent conseiller du grand imam de la mosquée Al-Azhar du Caire a appelé à la réouverture du dialogue avec le Vatican. Selon lui, le nouveau pape François doit « faire un pas en avant » vers les musulmans.
Ahmed Douma, un jeune opposant égyptien, a été condamné lundi 3 juin à six mois de prison pour insulte au chef de l’État. Il avait qualifié Mohamed Morsi de « criminel ayant échappé à la justice ».
Le groupe d’électronique et de défense français Thales a signé trois contrats majeurs les 23, 26 et 29 mai en Afrique du Sud et en Égypte dans les secteurs de la gestion du trafic aérien et ferroviaire.
Le dernier long-métrage du Libanais Ziad Doueiri, « L’Attentat », sorti au printemps 2013, a été interdit de diffusion par les 22 pays membres de la Ligue arabe, des passages ayant été tournées en Israël avec des acteurs israéliens. Avant lui, de nombreux autres films avaient été censurés ou fait scandale dans le monde arabo-musulman. Scènes de sexe trop osées, évocation de l’homosexualité, blasphème… Retour sur les plus marquants d’entre eux.
La justice égyptienne a invalidé dimanche le Sénat dominé par les islamistes, qui assume le pouvoir législatif en l’absence d’Assemblée, ainsi que la commission qui a rédigé une Constitution controversée adoptée en décembre, ont annoncé les médias officiels. Le Sénat continuera toutefois de légiférer en attendant de nouvelles élections.
Début mai, un adolescent chinois vandalisait un bas-relief égyptien. La vague d’indignation prend de l’ampleur en Chine, où la mauvaise éducation dans certains milieux, qualifiés de « nouveaux riches », est pointée du doigt…
L’Ethiopie a commencé à détourner une partie du Nil, mardi, pour permettre la construction d’un barrage hydroélectrique de 4,7 milliards de dollars provoquant linquiètude des pays en aval du fleuve.
Sur une avenue commerçante du centre-ville du Caire, non loin de la place Tahrir, des jeunes militants demandent aux passants de remplir un formulaire. Il s’agit des volontaires de « Tamarod » (rébellion), une campagne lancée fin avril en Égypte dont l’objectif est de récolter près de quinze millions de signatures pour réclamer le départ du président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans.
Plus de deux ans après un soulèvement populaire alimenté par la corruption de l’ancien régime, le gouvernement islamiste en Égypte, à court d’argent, tend la main aux hommes d’affaires désireux de monnayer leur absolution.
Dans toute le monde arabo-berbère, les conséquences des bouleversements politiques survenus en 2011 ne laissent pas d’inquiéter. Analyse en profondeur d’un grand spécialiste du sujet.
L’Égypte, l’Afrique du Sud, le Maroc, la Tunisie ou encore l’Algérie figurent parmi les pays africains les plus vulnérables à la cybercriminalité. Les principales victimes en sont les entreprises mais aussi les particuliers, à travers les mobiles. Et partout, les politiques africaines de prévention et de défense laissent à désirer.
Des heurts sporadiques ont éclaté vendredi soir au Caire avec les forces de l’ordre après que plusieurs centaines d’Egyptiens eurent manifesté pour réclamer le départ du président islamiste Mohamed Morsi, près d’un an après son élection.
Dans une interview publiée dans un journal local, l’ex-président égyptien Hosni Moubarak, poursuivi pour la mort de manifestants, se dit certain d’être jugé « justement » par les générations futures. Son avocat a toutefois catégoriquement démenti que l’entretien ait eu lieu.
La police égyptienne a arrêté des membres d’une cellule liée à Al-Qaïda qui préparait une attaque suicide contre une ambassade occidentale et d’autres cibles dans le pays, a annoncé samedi le ministre de l’Intérieur, Mohamed Ibrahim.
L’ex-président égyptien Hosni Moubarak a comparu samedi au Caire pour son nouveau procès, dernier épisode en date d’un long feuilleton judiciaire pour tenter d’établir sa part de responsabilité dans la répression meurtrière de la révolte contre son régime début 2011.
Manifestations contre la pédophilie au Maroc, remaniement du gouvernement en Égypte, visite de Goodluck Jonathan en Afrique du Sud, menaces d’Aqmi contre la France… Revivez en images avec « Jeune Afrique » les moments forts de la semaine.
« Les bikinis sont les bienvenus en Égypte où l’on continue de servir de l’alcool », a tenu à confirmer le ministre égyptien du Tourisme à l’intention des vacanciers refroidis par le régime des Frères musulmans.
Neuf nouveaux ministres ont été nommés, mardi 7 mai, dans le cadre d’un remaniement du gouvernement égyptien. Hicham Qandil garde son poste de Premier ministre.
L’Égypte et la Ligue arabe ont condamné dimanche les raids menés par Israël en Syrie, l’organisation panarabe appelant le Conseil de sécurité de l’ONU à agir immédiatement pour les arrêter.
La police a arrêté 12 membres du « Black Bloc » — un mouvement qui prône la violence contre le pouvoir tenu par les Frères musulmans — après une attaque contre le Palais présidentiel au Caire et l’incendie d’une voiture de police, a rapporté samedi l’agence Mena.
Le célébre prédicateur religieux Youssef al-Qaradawi, proche des Frères musulmans, a appelé lundi 22 avril le Front Al-Nosra, milice islamiste en lutte contre le régime de Bachar al-Assad, à renoncer à son allégeance à Al-Qaïda et à demeurer fidèle à l’Armée libre syrienne (ASL).