Ahmed Douma, un jeune opposant égyptien, a été condamné lundi 3 juin à six mois de prison pour insulte au chef de l’État. Il avait qualifié Mohamed Morsi de « criminel ayant échappé à la justice ».
Le groupe d’électronique et de défense français Thales a signé trois contrats majeurs les 23, 26 et 29 mai en Afrique du Sud et en Égypte dans les secteurs de la gestion du trafic aérien et ferroviaire.
Le dernier long-métrage du Libanais Ziad Doueiri, « L’Attentat », sorti au printemps 2013, a été interdit de diffusion par les 22 pays membres de la Ligue arabe, des passages ayant été tournées en Israël avec des acteurs israéliens. Avant lui, de nombreux autres films avaient été censurés ou fait scandale dans le monde arabo-musulman. Scènes de sexe trop osées, évocation de l’homosexualité, blasphème… Retour sur les plus marquants d’entre eux.
La justice égyptienne a invalidé dimanche le Sénat dominé par les islamistes, qui assume le pouvoir législatif en l’absence d’Assemblée, ainsi que la commission qui a rédigé une Constitution controversée adoptée en décembre, ont annoncé les médias officiels. Le Sénat continuera toutefois de légiférer en attendant de nouvelles élections.
Début mai, un adolescent chinois vandalisait un bas-relief égyptien. La vague d’indignation prend de l’ampleur en Chine, où la mauvaise éducation dans certains milieux, qualifiés de « nouveaux riches », est pointée du doigt…
L’Ethiopie a commencé à détourner une partie du Nil, mardi, pour permettre la construction d’un barrage hydroélectrique de 4,7 milliards de dollars provoquant linquiètude des pays en aval du fleuve.
Sur une avenue commerçante du centre-ville du Caire, non loin de la place Tahrir, des jeunes militants demandent aux passants de remplir un formulaire. Il s’agit des volontaires de « Tamarod » (rébellion), une campagne lancée fin avril en Égypte dont l’objectif est de récolter près de quinze millions de signatures pour réclamer le départ du président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans.
Plus de deux ans après un soulèvement populaire alimenté par la corruption de l’ancien régime, le gouvernement islamiste en Égypte, à court d’argent, tend la main aux hommes d’affaires désireux de monnayer leur absolution.
Dans toute le monde arabo-berbère, les conséquences des bouleversements politiques survenus en 2011 ne laissent pas d’inquiéter. Analyse en profondeur d’un grand spécialiste du sujet.
L’Égypte, l’Afrique du Sud, le Maroc, la Tunisie ou encore l’Algérie figurent parmi les pays africains les plus vulnérables à la cybercriminalité. Les principales victimes en sont les entreprises mais aussi les particuliers, à travers les mobiles. Et partout, les politiques africaines de prévention et de défense laissent à désirer.
Des heurts sporadiques ont éclaté vendredi soir au Caire avec les forces de l’ordre après que plusieurs centaines d’Egyptiens eurent manifesté pour réclamer le départ du président islamiste Mohamed Morsi, près d’un an après son élection.
Dans une interview publiée dans un journal local, l’ex-président égyptien Hosni Moubarak, poursuivi pour la mort de manifestants, se dit certain d’être jugé « justement » par les générations futures. Son avocat a toutefois catégoriquement démenti que l’entretien ait eu lieu.
La police égyptienne a arrêté des membres d’une cellule liée à Al-Qaïda qui préparait une attaque suicide contre une ambassade occidentale et d’autres cibles dans le pays, a annoncé samedi le ministre de l’Intérieur, Mohamed Ibrahim.
L’ex-président égyptien Hosni Moubarak a comparu samedi au Caire pour son nouveau procès, dernier épisode en date d’un long feuilleton judiciaire pour tenter d’établir sa part de responsabilité dans la répression meurtrière de la révolte contre son régime début 2011.
Manifestations contre la pédophilie au Maroc, remaniement du gouvernement en Égypte, visite de Goodluck Jonathan en Afrique du Sud, menaces d’Aqmi contre la France… Revivez en images avec « Jeune Afrique » les moments forts de la semaine.
« Les bikinis sont les bienvenus en Égypte où l’on continue de servir de l’alcool », a tenu à confirmer le ministre égyptien du Tourisme à l’intention des vacanciers refroidis par le régime des Frères musulmans.
Neuf nouveaux ministres ont été nommés, mardi 7 mai, dans le cadre d’un remaniement du gouvernement égyptien. Hicham Qandil garde son poste de Premier ministre.
L’Égypte et la Ligue arabe ont condamné dimanche les raids menés par Israël en Syrie, l’organisation panarabe appelant le Conseil de sécurité de l’ONU à agir immédiatement pour les arrêter.
La police a arrêté 12 membres du « Black Bloc » — un mouvement qui prône la violence contre le pouvoir tenu par les Frères musulmans — après une attaque contre le Palais présidentiel au Caire et l’incendie d’une voiture de police, a rapporté samedi l’agence Mena.
Le célébre prédicateur religieux Youssef al-Qaradawi, proche des Frères musulmans, a appelé lundi 22 avril le Front Al-Nosra, milice islamiste en lutte contre le régime de Bachar al-Assad, à renoncer à son allégeance à Al-Qaïda et à demeurer fidèle à l’Armée libre syrienne (ASL).
Le ministre égyptien de la Justice, Ahmed Mekki, a présenté sa démission, le 21 avril, ont annoncé les médias d’État. Il devait être remplacé dans les prochains jours, au cours d’un remaniement ministériel est attendu.
Un tribunal égyptien a ordonné, le 20 avril, la libération conditionnelle de l’ancien président Hosni Moubarak dans le cadre d’un procès pour corruption, mais il restera incarcéré dans le cadre d’une autre affaire, a annoncé son avocat.
La police égyptienne a arrêté, le 20 avril, trente-neuf personnes au lendemain d’affrontements au Caire entre islamistes et opposants au président Mohamed Morsi, qui ont fait plus d’une centaine de blessés et durant lesquels des coups de feu ont été échangés, a annoncé une source judiciaire.
L’attentat suicide en Somalie, le prix Pulitzer venant de Syrie, les manifestations au Koweït… Les moments forts ont été nombreux ces derniers jours. Revivez avec « Jeune Afrique » toute l’actualité de la semaine en photos.
Carmen Weinstein, présidente de la minuscule communauté juive d’Égypte, a été enterrée jeudi 18 avril. Un enterrement dans l’émotion, dans un cimetière en déshérence, symbole d’une communauté « mourante » qui ne compte plus que quelques dizaines de membres.
Une censure toujours menaçante, un lectorat restreint et des investissements encore insuffisants… Les difficultés demeurent nombreuses pour développer le neuvième art au Caire.