La justice égyptienne a ordonné lundi 15 avril la libération conditionnelle de Hosni Moubarak, poursuivi pour la mort de centaines de manifestants lors de la révolution égyptienne. L’ancien président reste toutefois en détention pour d’autres affaires.
Depuis des mois, la rumeur le disait malade et déprimé, voire mourant. À leur grande surprise, les Égyptiens ont revu leur ancien président Hosni Moubarak souriant et plein de défi, lors de son nouveau procès, samedi 13 avril.
Le président du tribunal chargé de juger à nouveau l’ex-président égyptien Hosni Moubarak s’est récusé à l’ouverture de la première audience samedi au Caire, faisant tourner court le début de ce procès.
Le Premier ministre du Qatar a promis à son hommologue égyptien que son pays allait accorder 3 milliards de dollars supplémentaires d’aide financière. Un geste qui a surpris de nombreux observateurs.
Des violences ont éclaté dimanche près de la cathédrale Saint-Marc, au Caire, après les funérailles de quatre coptes (chrétiens d’Égypte) tués dans des violences confessionnelles.
Des heurts ont éclaté samedi entre policiers et manifestants dans plusieurs villes d’Égypte après des rassemblements d’un mouvement d’opposition hostile au président islamiste Mohamed Morsi, selon des sources concordantes.
Au moins cinq personnes, dont quatre Coptes, ont trouvé la mort dans des affrontements confessionnels par armes à feu vendredi soir dans le gouvernorat de Qalyoubia, au nord du Caire, a-t-on appris samedi auprès des services de sécurité.
Une délégation du Fonds monétaire international est arrivée en Égypte mercredi 3 avril alors que l’économie déraille. Un accord pourrait être trouvé dans les deux semaines pour un prêt de 4,8 milliards de dollars.
Par la voix du secrétaire d’État John Kerry, les États-Unis ont exprimé, mardi 2 avril, une « vraie inquiétude » concernant la situation politique égyptienne.
Confrontés pour la première fois à l’exercice du pouvoir, les Frères musulmans font face à une vague de contestation interne qui a conduit à de nombreuses défections, et non des moindres.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Mohammed Kamel Amr, est pour la première fois en visite bilatérale à Paris, mardi 2 avril. L’occasion de resserer les liens avec la France, après des désaccords sur la crise malienne.
Le célèbre humoriste égyptien Bassem Youssef, accusé d’avoir insulté l’islam et le président Mohamed Morsi, a été libéré dimanche sous caution après un interrogatoire d’environ cinq heures.
Le procureur général égyptien a ordonné samedi l’arrestation d’un célèbre animateur de télévision satirique accusé d’insulte au président islamiste Mohamed Morsi, dernier épisode en date d’une série d’offensives contre les médias critiques.
La banque française Société générale a finalisé hier jeudi 28 mars la cession de la totalité de sa participation dans sa filiale égyptienne National Société Générale Bank (NSGB) à Qatar National Bank.
La cour d’appel du Caire a prononcé, mercredi 27 mars, l’annulation de la destitution par le président Mohamed Morsi de l’ancien procureur général Abdel Meguid Mahmoud.
Le Printemps arabe a tout autant exacerbé les fondamentalismes religieux que les jusqu’au-boutismes militants. Cohabitation difficile entre les islamistes et les « sextrémistes » du groupe Femen…
Le président Morsi menace les opposants politiques de poursuites après les affrontements qui ont eu lieu à proximité du siège des Frères musulmans, vendredi 22 mars, dans la banlieue du Caire.
Des heurts ont opposé vendredi des manifestants de l’opposition à des membres des Frères musulmans et à la police près du siège de la confrérie en banlieue du Caire, devenu la cible de la colère des opposants aux islamistes au pouvoir.
Recruté par Al-Ahly en 2011, l’international Dominique Da Sylva raconte son expérience atypique en Égypte, où le monde du ballon rond subit les contrecoups de l’instabilité politique.
Depuis le Printemps arabe, la chaîne qatarie, Al-Jazira, voit son audience progressivement grignotée par ses jeunes concurrentes nationales. Analyse d’un rapport interne confidentiel.
Des centaines d’Égyptiens ont manifesté vendredi au Caire leur soutien à un retour de l’armée au pouvoir dans un pays qui n’est toujours pas sorti d’une transition politique chaotique émaillée de violences, deux ans après la chute de Hosni Moubarak.
Selon son avocat, Farid al-Dib, le président déchu Hosni Moubarak est « triste et frustré » devant la multiplication des manifestations violentes qui ont pour but de dénoncer la politique de son successeur Mohamed Morsi.
La police égyptienne, secouée par un mouvement de contestation sans précédent, a décidé de ne plus obéir aux ordres, ayant le sentiment d’être instrumentalisée par le pouvoir en place.
Deux manifestants ont été tués, le 9 mars, au Caire dans de nouvelles violences, après un verdict dans le procès d’une tragédie du football, qui a également provoqué des troubles à Port-Saïd (nord-est) et alourdi le climat déjà tendu dans le pays.
Un tribunal du Caire a prononcé, le 9 mars, des peines allant de un an de prison à la réclusion à perpétuité contre des personnes jugées pour une tragédie du football en 2012 à Port-Saïd (nord-est), et confirmé les peines capitales prononcées en janvier contre d’autres accusés.
En Égypte, de nombreuses femmes brisent le silence entourant les violences sexuelles dont elles sont victimes. Le harcèlement est quotidien et les agressions fréquentes. Portées par l’énergie du Printemps arabe, elles s’organisent en collectif, militent et combattent pour leurs droits.
La justice administrative égyptienne a décidé, le 6 mars 2013, d’annuler le décret pris par le président Morsi et de renvoyer la loi électorale devant la Haute cour constitutionnelle pour examen. Les élections législatives prévues le 22 avril 2013 sont de ce fait annulées.