La Haute Cour constitutionnelle (HCC) a ordonné mardi 10 juillet la suspension du décret émis par le président égyptien Mohamed Morsi. Elle maintient sa position et réclame que sa précédente décision invalidant les élections et déclarant le Parlement illégal, « soit appliquée ».
L’assemblée du peuple égyptienne a ouvertement défié la justice et la Haute cours constitutionnelle : dissoute le 14 juin, elle s’est réunie mardi 10 juillet après un décret du président Mohamed Morsi ordonnant son rétablissement.
Déclaré vainqueur du scrutin des 16 et 17 juin, l’islamiste Mohamed Morsi doit composer avec des militaires qui ont pris soin au préalable de s’arroger des pouvoirs exorbitants. Même s’il semble actuellement vouloir les défier, en tentant d’annuler la dissolution de l’Assemblée nationale.
Le nouveau président égyptien, Mohamed Morsi, a décidé dimanche, par décret, d’annuler l’arrêt de la Haute cour constitutionnelle dissolvant l’Assemblée du peuple, a rapporté l’agence officielle Mena.
Les négociations à l’ONU concernant un traité réglementant le commerce des armes ont fait long feu. Avant même d’avoir débuté, elles ont été bloquées par le dossier palestinien. L’Égypte, peu favorable au futur traité, réclamait la participation de la Palestine aux négociations, et Israël a menacé de quitter l’assemblée.
Le premier président civil d’Égypte, l’islamiste Mohamed Morsi, entamait dimanche un mandat aux pouvoirs limités par les vastes prérogatives de l’armée, avec pour première tâche la formation d’un « gouvernement de coalition » pour donner des gages d’ouverture.
L’islamiste Mohamed Morsi est devenu samedi le cinquième président de la république d’Egypte et le premier à avoir été librement élu après avoir prêté serment devant la Haute Cour constitutionnelle, succédant ainsi à Hosni Moubarak, renversé par une révolte en 2011.
Le président égyptien élu, l’islamiste Mohamed Morsi, a prêté symboliquement serment vendredi devant des dizaines de milliers de personnes place Tahrir, en prévenant implicitement l’armée qu’aucun pouvoir ne serait au-dessus de celui du peuple.
Finis les grands discours. Place à Twitter et aux messages de 140 caractères. Les dirigeants africains sont de plus en plus nombreux à s’essayer à l’exercice, avec plus ou moins d’assiduité et de réussite. Zoom sur les poids lourds de la twittosphère politique africaine.
Pour de nombreux partisans de la révolution égyptienne, le vrai vainqueur de l’élection présidentielle ne s’est même pas porté candidat. Et n’est autre que le Conseil suprême des forces armées, qui n’en finit pas de s’arroger de nouvelles prérogatives.
Accusé de corruption, l’ancien candidat à la présidentielle égyptienne Ahmed Chafiq s’est envolé du Caire quelques heures après l’ouverture d’une enquête à son encontre. Destination : La Mecque, pour y effectuer le petit pèlerinage ou Omra.
La passation du pouvoir exécutif entre l’armée et Mohamed Morsi doit avoir lieu avant la fin de juin. Mais le nouveau président de la première puissance d’Afrique du Nord est déjà confronté à de multiples défis politiques, diplomatiques et économiques.
Au lendemain de la victoire du candidat des Frères musulmans à la présidentielle, l’agence de notation Standard & Poor’s s’inquiète de la reprise en main par l’armée.
Élu avec 51,73% des voix, Mohamed Morsi est devenu dimanche 24 juin le premier islamiste – membre des Frères musulmans – président de l’Égypte. Mais c’est aussi le premier civil à occuper la magistrature suprême depuis la chute de la royauté en 1952.
La commission électorale a annoncé dans l’après-midi du dimanche 24 juin la victoire de Mohamed Morsi, candidat des Frères musulmans à l’élection présidentielle égyptienne.
L’Égypte attend dimanche dans l’après-midi l’annonce officielle de son prochain président, après une élection qui a vu s’affronter le Frère musulman Mohamed Morsi et l’ancien Premier ministre de Hosni Moubarak Ahmad Chafiq, qui revendiquent tous deux la victoire.
Les Égyptiens étaient dans l’attente des résultats officiels de l’élection présidentielle, promis pour dimanche, après des manifestations à l’appel des Frères musulmans qui réclament la reconnaissance de la victoire de leur candidat Mohamed Morsi.
Des milliers d’Egyptiens manifestaient vendredi place Tahrir au Caire, à l’appel essentiellement des Frères musulmans, qui ont assuré ne pas chercher la confrontation mais la reconnaissance de la victoire de leur candidat Mohamed Morsi à la présidentielle.
Le Conseil suprême des forces armées (CSFA), au pouvoir en Égypte, a critiqué l’annonce des résultats non officiels de la présidentielle, affirmant qu’il agirait avec fermeté contre toute atteinte aux intérêts publics et privés.
L’Afrique peut-elle être en pointe d’un nouveau modèle de développement respectueux de la planète ? C’est ce qu’ont tenté de démontrer les chefs d’État africains, derrière le congolais Denis Sassou N’Guesso, au sommet de la terre, à Rio, du 20 au 22 juin. Fort d’une richesse naturelle incomparable, le continent a en effet lancé de nombreux projets qui pourraient mettre le continent sur la voie d’un développement économique durable.
Persuadés de la victoire de Mohamed Morsi, les Frères musulmans ont menacé l’armée d’une confrontation avec « le peuple » si l’ancien Premier ministre d’Hosni Moubarak, Ahmad Chafiq, venait à être déclaré vainqueur de l’élection présidentielle égyptienne.
De grands espoirs en petits progrès, la politique américaine sur le continent n’a guère évolué sous le premier mandat de Barack Obama. Mais les changements intervenus après les révolutions arabes et les perspectives de croissance dans la plupart des pays incitent Washington à réviser ses objectifs.
Prévue jeudi 21 juin, l’annonce des résultats définitifs de la présidentielle égyptienne a été repoussée sine die par la Commission électorale. Cette dernière estime avoir besoin d’un laps de temps supplémentaire afin d’examiner des recours déposés par le candidat des Frères musulmans, Mohammed Morsi, et son rival, le dernier Premier ministre de Hosni Moubarak, Ahmad Chafiq. L’ex-président Hosni Moubarak a quant à lui été mis sous assistance respiratoire.
Malgré le contexte de crise, 3,7 milliards de dollars viennent d’être levés pour une nouvelle raffinerie. Cette dernière permettra de réduire de 50% les importations de diesel du pays.
Le qatari QInvest et l’égyptien Planet IB se disputent le contrôle de la banque EFG Hermes, la première banque d’investissement du monde arabe, basée au Caire.
Après la confusion qui a régné sur son état de santé durant la nuit, Hosni Moubarak a finalement été déclaré dans le coma par de nombreuses sources médicales et militaires. Sa santé s’était brutalement dégradée après sa condamnation à la prison à perpetuité, le 2 juin, pour la mort de manifestants pendant la révolution de 2011.
Alors que les résultats de la présidentielle se font attendre – même si la balance semble pencher du côté du candidat des Frères musulmans -, de nouvelles manifestations sont attendues au Caire. Objectif des militants pro-démocratie : dénoncer la volonté de l’armée égyptienne de conserver le pouvoir législatif et de contrôler le processus constitutionnel.
Le candidat des Frères musulmans, Mohamed Morsi, a revendiqué lundi 18 juin sa victoire à l’élection présidentielle en Égypte. Son rival Ahmed Chafiq conteste ce résultat provisoire.
L’avenir des réseaux sociaux s’écrira-t-il en arabe ? Facebook et Twitter ont révolutionné les paysages médiatiques du Maghreb mais également ceux de la péninsule arabique. En Arabie Saoudite, au Bahreïn ou au Qatar, le web 2.0 a le vent en poupe.