Des dizaines de milliers de manifestants se sont rassemblés vendredi sur la place Tahrir au Caire pour manifester contre les militaires au pouvoir, à un mois du premier tour de l’élection présidentielle.
Les manuels scolaires n’ont retenu de la présence africaine en Europe que l’épisode tragique de la traite négrière. Pourtant, sur le Vieux Continent ou en Asie, l’Histoire s’est construite avec des Africains au destin hors du commun. Il est temps de leur rendre hommage !
L’armée au pouvoir a appelé les principaux partis égyptiens à fixer de nouveaux critères de sélection pour les membres de la Commission constituante, suspendue par la justice depuis le 10 avril. Une instance plus équilibrée devrait voir le jour pour finaliser la nouvelle Loi fondamentale avant la fin de la transition démocratique, programmée pour le 30 juin.
Des milliers d’Égyptiens ont manifesté vendredi au Caire pour exiger la mise à l’écart des responsables de l’ère Moubarak candidats à l’élection présidentielle, dans une nouvelle épreuve de force avec le pouvoir militaire.
Dominée par les Frères musulmans et les salafistes, la Commission constituante vient d’être suspendue par le tribunal administratif du Caire. Aucune explication n’a pour l’instant été fournie.
Lundi 9 avril, la campagne présidentielle égyptienne a tourné à l’affrontement entre l’ancien chef des services secrets de Hosni Moubarak, Omar Souleimane, qui veut « sauver le pays du chaos », et les Frères musulmans, qui l’accusent de vouloir « voler la révolution ».
Le dépôt des candidatures pour la présidentielle égyptienne s’est terminé dimanche avec des rebondissements de dernière minute qui bouleversent la course à la magistrature suprême, à près de six semaines du premier tour.
Les Frères musulmans, première force politique d’Egypte, ont annoncé samedi soir avoir décidé de présenter un second candidat à la présidentielle prévue en mai, pour garantir leur présence dans la course au cas où leur premier choix serait invalidé.
L’annonce surprise de la candidature à la présidence égyptienne d’un pilier de l’ère Moubarak, l’ancien vice-président et chef du Renseignement Omar Souleimane, a constitué vendredi un nouveau rebondissement dans une course déjà riche en coups de théâtre.
En pleine campagne présidentielle et après la tuerie de Toulouse, le « télécoraniste » d’Al-Jazira, Youssef al-Qaradawi, a été déclaré persona non grata en France par Nicolas Sarkozy. Mais est-il aussi extrémiste que certains de ses propos le laissent croire ?
Depuis la chute de Tripoli le 21 août 2011, Abdallah Senoussi, l’ancien numéro deux libyen, avait réussi à passer à travers les mailles de tous les filets. Jusqu’au 16 mars.
Les Frères musulmans, première force politique d’Égypte, ont désigné samedi leur numéro deux, Khairat al-Chater, comme candidat à la première présidentielle du pays depuis la chute du régime de Hosni Moubarak en février 2011.
Le salafiste Hazem Abou Ismaïl a déposé officiellement vendredi sa candidature pour l’élection présidentielle égyptienne, se rendant au siège de la commission électorale accompagné d’un important cortège.
À quelques semaines de la première élection présidentielle depuis la chute de Moubarak, les membres de la commission constituante égyptienne viennent d’élire à leur tête l’islamiste Saad al-Katani, actuel président du Parlement. Une décision qui assoie la mainmise des Frères musulmans et crée des tensions au sein de la commission, qui est chargée de rédiger la future Constitution du pays.
Réfugié politique à Genève, un opposant de Moubarak, le colonel Ghannam, est interné depuis 2007 pour avoir refusé d’infiltrer les milieux islamistes. Kafkaïen !
Au moins 23 personnes ont été exécutées suite à une condamnation à mort en Afrique en 2011, selon le rapport annuel d’Amnesty International. Si le bilan n’est que partiel puisque les chiffres de la Libye notamment ne sont pas disponibles, l’ONG a déclaré distinguer « d’importantes avancées ».
Le Parlement égyptien a désigné essentiellement des islamistes au sein de la Commission chargée de rédiger la nouvelle constitution, lors d’un vote dont les libéraux tentaient dimanche d’obtenir l’invalidation, selon la presse officielle.
Les parlementaires libéraux égyptiens, en conflit avec leurs collègues islamistes majoritaires, ont annoncé samedi leur retrait du vote crucial pour désigner les membres de la commission chargée de rédiger la nouvelle Constitution.
Une personne a été tuée par balles et 18 autres ont été blessées dans la nuit de vendredi à samedi lors d’affrontements entre les forces de l’ordre égyptiennes et les supporters d’Al-Masry. Ces derniers se sont montrés furieux de la suspension de leur club à la suite du drame du 1er février à Port-Saïd.
L’humour y est satirique, le graphisme réaliste. Le premier fanzine égyptien, TokTok Magazine, lancé à la veille de la révolution, dépeint avec fantaisie la réalité sociale et politique du pays.
Quatre morts, dont trois enfants. La fusillade qui a eu lieu lundi 19 mars devant un collège juif de Toulouse a ému le monde entier. L’hypothèse d’un tueur en série étant privilégiée, l’heure est à la traque du suspect et à l’union nationale, notamment pour les candidats à l’élection présidentielle qui ont presque tous suspendu leur campagne. Hors de France cependant, les langues sont plus déliées.
Une cour militaire égyptienne a acquitté Mohammed al-Zawahiri, le frère du chef d’Al-Qaïda. Il avait été condamné à la peine capitale pour « crimes terroristes » dans un premier procès en 1998.
De nombreux fidèles et ecclésiastiques défilaient dimanche dans une atmosphère de grande émotion au Caire devant la dépouille de Chenouda III, chef de l’Église copte orthodoxe décédé après quatre décennies à la tête de la plus grande communauté chrétienne du Moyen-Orient.
Commentaires désobligeants, attouchements, exhibitionnisme… En Égypte, le harcèlement sexuel dont sont victimes les femmes est depuis longtemps monnaie courante. La révolution n’y a rien changé.
Accusés de meurtre et de négligence ayant causé la mort, 75 personnes dont neuf policiers et trois responsables du club de football Al-Masry sont poursuivies par la justice égyptienne. 74 supporteurs avaient trouvé la mort lors d’affrontements en marge d’un match de football, le 1er février dernier.
Issue de la bourgeoisie égyptienne, Suzanne Moubarak est une femme du monde. Cette fille de médecin, aujourd’hui recluse au Caire, était une dame d’influence et d’argent. Une mère, aussi, qui aura tout fait pour soutenir son fils Gamal dans un rêve dynastique.