Invaincue en sept rencontres, la Côte d’Ivoire passe en tête du classement des sélections nationales de Jeune Afrique. En 2011, les Éléphants ont devancé le Sénégal, le Ghana et le Maroc. L’Égypte, lauréate en 2010, plonge quant à elle à la dix-septième place. Une analyse qui reflète l’état des forces en présence à la veille de la CAN 2012.
Qui sera le prochain président de la Commission de l’Union africaine, ou le succésseur de Obiang Nguema à la présidence tournante de l’institution ? Ces sujets et bien d’autres seront au coeur des débats du prochain sommet général de l’UA à Addis Abeba, les 29 et 30 janvier prochains.
Les parties civiles ont présenté des « preuves » de la culpabilité de l’ancien président égyptien lors d’une nouvelle audience dans son procès, lundi 9 janvier 2012. Elles accusent notamment la police d’avoir agi sous les ordres de l’ex-raïs et tiré à balles réelles lors de la répression des manifestations du printemps dernier.
Élections législatives, menace salafiste, renaissance culturelle… Gamal al-Ghitani, célèbre écrivain et journaliste égyptien, livre à Jeune Afrique sa vision de la situation politique et sociale de son pays.
Les islamistes étaient toujours largement en tête dans les législatives égyptiennes, dont la troisième et dernière phase a commencé mardi, selon des indications préliminaires fournies samedi par leur formation.
Le ministère public a requis jeudi 5 janvier 2012 la peine de mort contre le dictateur égyptien déchu Hosni Moubarak, ainsi que pour ses coaccusés. Une sentance qui peut être prononcée et même appliquée contre l’ancien président, malgré son âge avancé.
Le procureur ne manque pas de pugnacité pour cette reprise du procès de Hosni Moubarak. Tout en dénonçant le manque de coopération des autorités avec l’accusation, il a fait savoir qu’il avait des preuves solides de l’implication de l’ancien président dans le meurtre des manifestants lors de la répression sanglante de la révolution égyptienne. Il pourrait demander la peine de mort.
Les révolutions qui ont secoué la Tunisie et l’Égypte ont attiré tous les regards occidentaux sur le monde arabe. Un intérêt bien compris et vite suivi sur le plan culturel puisque films, livres, expositions et autres dossiers consacrés aux révolutions dans les journaux n’ont cessé en 2011 de célébrer le réveil de la jeunesse arabe, parfois même avec une certaine dose d’opportunisme.
Le troisième acte des élections législatives égyptiennes, jusqu’à présent dominées par les partis à tendance islamiste, se tenait mardi et mercredi dans le dernier tiers des gouvernorats du pays.
La mort du Tunisien Mohamed Bouazizi a lancé une vague de révolutions d’une ampleur inimaginable. En quelques mois, l’onde de choc s’est répandue dans l’ensemble du monde arabe. Des peuples sans frontières ont pris leur destin en main. Retour sur une année aussi héroïque que douloureuse.
L’ancien président égyptien Hosni Moubarak est arrivé au Caire lundi 2 janvier 2012 pour assister à la reprise de son procès. Pendant trois jours, à partir de mardi, les arguments de l’accusation seront passés en revue.
Des milliers d’Égyptiens se sont rassemblés sur la place Tahrir pour fêter sous les feux d’artifice la fin d’une année qui a vu la chute du président Hosni Moubarak, une série de heurts meurtriers mais aussi les premiers pas vers la démocratie.
La principale chaîne de propagande de l’ancien régime de Mouammar Kadhafi, Al-Jamahiriya, a repris vendredi ses émissions sur le satellite égyptien Nilesat, provoquant l’ire des thowars (ex-combattants rebelles) qui ont menacé les autorités égyptiennes de représailles.
Plusieurs ONG nationales et internationales, dont deux américaines, ont été l’objet d’une série de perquisitions de la part des autorités. De plus en plus critiques envers le pouvoir, les États-Unis ont vivement réagi en qualifiant l’opération de « harcèlement ». Les ONG dénoncent quant à elles des pratiques pires que celles de l’ancien régime de Moubarak.
Après trois mois d’interruption, le procès de l’ancien dictateur égyptien Hosni Moubarak a repris ce mercredi 28 décembre. Mais la séance a été ajournée au lundi 2 janvier 2012.
La justice égyptienne a décidé dimanche de libérer le blogueur et militant égyptien Alaa Abdelfattah, détenu depuis près de deux mois, ont annoncé sa soeur et une source judiciaire.
Les principaux partis islamistes ont confirmé leur domination en remportant plus de 65% des voix lors de la deuxième phase des élections législatives organisée entre le 14 et le 22 décembre, a annoncé samedi la commission électorale.
Après avoir subi 86,6 millions d’euros de pertes lors du Printemps arabe, la compagnie repart à l’offensive. Elle veut imposer Le Caire comme un hub entre l’Afrique et le monde arabe.
Opposition extraparlementaire au Maroc, opérations d’intimidation en Tunisie, percée électorale en Égypte… Quiétistes ou violents, les différents courants de l’islamisme radical, notamment le salafisme, se sentent pousser des ailes.
Éclipsées par les violences de ces derniers jours, les élections législatives égyptiennes sont toujours en cours : mercredi 21 et jeudi 22 décembre avait lieu le second tour de la seconde phase de ces élections qualifiées d’historiques.
Au Caire, les affrontements entre manifestants et forces de l’ordre se poursuivent le 20 décembre pour le 5e jour consécutif. Le bilan est désormais de 13 morts et plusieurs centaines de blessés.
Au Caire, manifestants et militaires égyptiens ne cessent de s’affronter. Après trois jours de violences, le bilan fait froid dans le dos, au moins 11 morts et 500 blessés sont à déplorer. Récit des événements.
Le gazoduc égyptien fournissant Israël et la Jordanie a été visé par un nouvel attentat dimanche matin, le dixième depuis le début de l’année, a-t-on appris auprès des services de sécurité égyptiens.
De violents affrontements ont repris samedi entre manifestants hostiles au pouvoir militaire et forces de l’ordre au Caire au lendemain de heurts sanglants, le Premier ministre Kamal el-Ganzouri évoquant un risque de « contre-révolution ».