Le second tour des élections égyptiennes confirme la large victoire des Frères musulmans pour le mode de scrutin individuel et laisse un goût amer aux libéraux.
Les Frères musulmans et les salafistes sont les principaux vainqueurs du scrutin égyptien. Au second tour, les électeurs auront alors à choisir entre un islamisme qui s’annonce « modéré » et un rigoriste.
Comme l’on s’y attendait, le Parti de la liberté et de la justice (PLJ), organe politique de la confrérie des Frères musulmans, a remporté la première phase des élections législatives, avec au moins 40 % des voix, selon les résultats préliminaires. Pour la deuxième place, à l’heure où nous mettions sous presse, les salafistes du parti Al-Nour étaient au coude à coude avec la coalition libérale du Bloc égyptien.
Le Caire sous les bombes ? Oui, mais des bombes de couleur… Aux alentours de la Place al-Tahrir, épicentre de la révolution égyptienne, les jeunes manifestants ont laissé des traces de leur passage : tags, graffitis, pochoirs… L’art urbain rappelle aux passants que la contestation pour plus de liberté est changeante, protéiforme… et surtout qu’elle est loin d’être terminée.
Selon l’indice des villes vertes africaines, dévoilé à Durban le 2 décembre, les villes d’Afrique du nord et d’Afrique du Sud sont les plus écologiques du continent. Mais cet indice ne recense aucune ville d’Afrique subsaharienne francophone.
Les islamistes en Égypte ont été officiellement proclamés vainqueurs du premier tour des premières élections post-Moubarak avec 65% des voix, un score qui augure leur domination du futur Parlement face à des libéraux laminés.
Le nouveau Premier ministre égyptien, Kamal el-Ganzouri, espère que le gouvernement qu’il est en train de former pourra être investi d’ici à mercredi, dans des déclarations rapportées par l’agence officielle Mena dans la nuit de samedi à dimanche.
Les autorités égyptiennes ont salué vendredi soir le taux de participation « historique » aux premières élections législatives de l’après-Moubarak, mais sans être encore en mesure de fournir les résultats par partis de ce scrutin où les islamistes sont donnés largement gagnants.
À l’image d’Ennahdha en Tunisie, les Frères musulmans égyptiens du PLJ sont en passe de remporter les législatives égyptiennes. Et comme d’autres partis islamistes maghrébins, ils ont fait des réseaux sociaux un de leurs outils stratégiques. Entre communication politique et recherche de respectabilité internationale.
La Franco-Algérienne Amel Boubekeur est chercheur et spécialiste de l’islam politique. Elle publiera fin décembre, en collaboration avec Olivier Roy, « What have islamist become ? » aux éditions Columbia. Interview.
L’épouse de Mansour Kikhia, l’ancien opposant de Mouammar Kadhafi ne désespère pas de savoir ce qui est arrivé à son mari, enlevé en 1993 au Caire. Et demande aux nouvelles autorités libyennes de faire la lumière sur les circonstances de sa disparition.
Pragmatique, voire cynique, la confrérie des Frères musulmans a choisi d’apporter son soutien aux militaires égyptiens, confrontés à un puissant mouvement de contestation.
Avec l’ouverture en février d’une ligne vers Lusaka et Harare, la dubaïote Emirates Airlines desservira vingt et une villes du continent. Pour poursuivre son expansion, elle cherche à nouer des partenariats régionaux.
Le deuxième jour des élections législatives égyptiennes s’est déroulé dans le calme, marqué par une mobilisation plus faible que celle du premier jour.
L’Union européenne vient de réactualiser la liste des compagnies aériennes qu’elle bannit de son ciel : la fameuse liste noire. Beaucoup, en Afrique, dénoncent une politique du « deux poids, deux mesures ».
Après avoir reçu des menaces, la jeune blogueuse égyptienne Aliaa Almahdy est poursuivie pour insulte à l’islam. Il y a quelques semaines, elle avait publié une photo d’elle nue sur son blog pour défendre la liberté d’expression.
On ne la reconnaît plus. Sous l’effet des crises libyenne et, surtout, syrienne, l’organisation de la Ligue arabe sort de plusieurs décennies de léthargie. Et prend des décisions !
Ce lundi 28 novembre, les Égyptiens ont rendez-vous avec les urnes pour les premières élections législatives depuis la chute de Hosni Moubarak en février 2011. Un scrutin historique qui se déroule néanmoins dans un contexte de crise politique marqué par plusieurs jours de manifestations en hostilité au gouvernement du maréchal Tantawi.
Le pouvoir militaire contesté en Egypte a tendu la main samedi aux deux principaux ténors de la scène politique pour tenter de trouver une issue à la crise qui secoue le pays, à moins de 48 heures des premières élections de l’après-Moubarak.
Un manifestant a été tué samedi matin au Caire dans des heurts entre la police égyptienne et des militants qui bloquaient l’entrée du siège du gouvernement, première victime après deux jours d’accalmie dans la capitale, a affirmé à l’AFP une source médicale.
Le « vendredi du tournant », tel qu’il avait été surnommé par les manifestants, s’est terminé sans débordement dramatique, sur la place Tahrir du Caire, où s’était encore rassemblés pendant la journée des milliers d’Égyptiens. Mais la nomination de Kamal el-Ganzouri au Poste de Premier ministre ne satisfait pas les contestataires.
L’armée au pouvoir en Égypte s’est excusée jeudi pour les morts tombés place Al-Tahrir. Mais les manifestants restent plus que jamais déterminés à faire tomber le régime militaire.
Après quatre jours d’affrontements entre manifestants et forces de l’ordre qui ont provoqué la mort de 36 personnes, le maréchal Hussein Tantaoui s’est adressé à la nation égyptienne, mardi 22 novembre. Il a promis l’organisation d’une élection présidentielle d’ici à juin 2012 et la formation d’un gouvernement de salut national. Un compromis avec certains partis, dont celui des Frères musulmans, qui n’est pas parvenu à calmer les manifestants.
Signe de la montée en puissance du continent, le magazine américain Forbes a dévoilé le 16 novembre son premier classement des 40 fortunes africaines. Palmarès.
Alors que plusieurs partis politiques égyptiens préparent une grande manifestation mardi 22 novembre au Caire, les Frères musulmans ont, quant à eux, choisi de répondre présents à l’appel au dialogue du Conseil suprême des forces armées. Une tentative pour résoudre la crise politique après l’annonce de la démission du gouvernement, suite aux affrontements entre forces de l’ordre et manifestants qui ont provoqué la mort de 26 personnes.
Les affrontements entre des centaines de manifestants réclamant la fin du pouvoir militaire et forces de l’ordre sont entrés dans leur troisième jour lundi matin place Tahrir au Caire, après avoir fait 33 morts depuis samedi en Egypte.
Une jeune égyptienne a publié une photo d’elle, nue, sur son blog afin de promouvoir la liberté. Un geste qui n’est pas passé inaperçu sur la Toile comme dans la société égyptienne.