Comme Jean Ping à la tête de la Commission de l’UA, le Kenyan Erastus Mwencha souhaite se succéder à lui-même à la vice-présidence de cette institution. Et continuer son oeuvre de restructuration libérale.
Si les prix de la dernière campagne ont redonné de l’espoir à une filière sinistrée, les perspectives sont encore trop incertaines pour crier victoire.
Alors que Hazem Beblawi, vice-Premier ministre égyptien a annoncé sa démission mardi, suite aux violents affrontements qui ont opposé coptes et forces de l’ordre et provoqué la mort de 25 personnes, le gouvernement, en proie à de violentes critiques, a refusé son départ.
Alors que les affrontements entre forces de l’ordre et la minorité copte ont fait 25 morts dimanche, la crainte d’une déstabilisation politique et d’une aggravation des tensions est renforcée en Égypte. Et l’annonce de la démission du vice Premier-ministre ne va pas rassurer les esprits.
L’ancien président du Cap-Vert Pedro Pires a reçu le prix de la fondation du milliardaire soudanais Mo Ibrahim, qui récompense un chef d’État africain ayant quitté le pouvoir démocratiquement. Faute de candidats, il n’était pas attribué depuis deux ans.
Le 10 octobre, à Londres, la Fondation Mo Ibrahim a rendu public son palmarès 2011 pour l’Afrique. Et remis son prix pour la bonne gouvernance, qui n’avait pas eu de lauréat en 2009 et 2010, à l’ex-président du Cap-Vert Pedro Pires.
Le 9 octobre, 24 personnes ont trouvé la mort et plus de 200 ont été blessées au Caire lors d’une manifestation de Coptes sur l’emblématique place Tahrir. Alors qu’ils exprimaient leur mécontentement suite à l’incendie d’une de leurs églises par des musulmans, les circonstances précises de ce drame restent confuses.
Bien placé dans la course à la magistrature suprême égyptienne, l’ex-secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, appelle Israël à prendre la mesure du Printemps arabe. Et à en tirer les conséquences.
Après l’Égypte, la Libye. L’acteur américain Sean Penn fait ses premiers pas dans les pays du Printemps arabe. Un voyage avant tout humanitaire, explique-t-il.
Lundi, la troisième « Rencontre des blogueurs arabes » s’est ouverte à Tunis. Alors que plusieurs cyberactivistes sont pressentis pour obtenir le prix Nobel de la paix, cette édition sera placée sous le signe d’une réflexion, sur le rôle de ces « stars » du web pendant, mais aussi après les révolutions.
L’armée, qui dirige l’Égypte depuis la chute en février du président Hosni Moubarak, a accepté samedi d’amender une loi électorale controversée que de nombreux partis ont critiqué menaçant de boycotter les prochaines élections, a indiqué une source militaire à l’AFP.
Des milliers de manifestants sont revenus vendredi sur la place al-Tahrir du Caire pour accuser l’armée de gérer le pays de manière opaque et de perpétuer le dispositif répressif du passé, à deux mois de législatives aux modalités contestées.
Figure centrale du régime de Hosni Moubarak, l’ancien chef des services de renseignements égyptien – et ex-vice-président – a tout simplement disparu. À moins qu’il ne prépare son come-back…
La troisième « Rencontre des blogueurs arabes » aura lieu à Tunis du 3 au 6 octobre. L’occasion pour eux d’échanger leur expertise pour renforcer les liens qui les unissent et faire avancer la lutte contre les gouvernements répressifs et autoritaires.
La « coalition démocratique », dirigée par les Frères musulmans, a menacé hier dans un communiqué de ne pas participer aux prochaines élections législatives en Égypte si la loi électorale n’est pas modifiée d’ici là.
Les premières élections législatives depuis la chute de Hosni Moubarak commenceront le 28 novembre prochain, marquant le début d’un processus électoral chargé au terme duquel l’armée promet le retour à un pouvoir civil.
En tournée en Égypte, en Tunisie et en Libye, le Premier ministre turc a voulu tester sa popularité dans les pays du Printemps arabe et relancer les échanges commerciaux. Pari réussi.
L’Egypte et l’Ethiopie ont décidé d’ouvrir un nouveau chapitre dans leurs relations qui furent tendues sous le régime du président déchu égyptien Hosni Moubarak en raison de disputes sur le partage des eaux du Nil.
L’Egypte va tenter d’organiser le 21 novembre ses premières élections législatives depuis la démission du président Hosni Moubarak en février, a rapporté dans la nuit de samedi à dimanche le quotidien gouvernemental Al-Ahram.
Les pays de la région redoutent que les arsenaux libyens tombent entre les mains des terroristes d’Aqmi et des trafiquants de tout poil. Autre effet collatéral de la crise, le sort déplorable réservé par les rebelles aux migrants subsahariens.
Le cours du capital-investisseur égyptien Citadel Capital a été divisé par quatre en un an et demi. Révolution, menace de rachat… Alors qu’il tente de renforcer ses fonds propres, la pression s’accentue.
Le groupe français Lafarge a produit 27,4 millions de tonnes au Maghreb et en Égypte en 2010. Après le Printemps arabe, Guillaume Roux fait le point sur ses positions dans la région.
Des forces de l’armée et de la police étaient déployées en masse samedi devant l’ambassade d’Israël au Caire, au lendemain d’une attaque d’une violence sans précédent lancée par des manifestants égyptiens contre la chancellerie et de heurts meurtriers avec la police.
Le numéro deux de l’ambassade d’Israël en Egypte va rester au Caire en dépit de l’attaque contre cette représentation diplomatique, au cours de laquelle des commandos égyptiens ont sauvé six Israéliens, a déclaré samedi un haut responsable gouvernemental israélien.
Après un mois de calme relatif, la place al-Tahrir au Caire est à nouveau investie par des manifestants. Ces derniers expriment leur mécontentement et leur déception par rapport aux promesses non-tenues de la révolution populaire égyptienne.
Plusieurs personnalités éminentes de l’armée égyptienne et de l’administration Moubarak vont témoigner au procès du dictateur déchu qui se tient au Caire.
Déjà confronté à de mauvais résultats financiers, le patron d’Orascom Development Holding, Samih Sawiris a du faire face récemment à un autre type de tempête, celle de la justice lorsqu’il a été condamné à deux ans de prison pour violation du droit des marchés financiers. Mais le groupe immobilier a pu faire annuler le verdict.
Plusieurs personnes ont été appelées à la barre pour témoigner dans le procès du président déchu Hosni Moubarak lundi. Les accusations n’étant pas suffisantes, le procès a été ajourné à mercredi.