Le penseur, écrivain et poète observe les métamorphoses en cours dans son pays natal, la Tunisie, et dans le reste du monde arabe. Des situations contrastées, qu’il analyse pour Jeune Afrique.
Trois mois après le début des soulèvements, l’élan révolutionnaire donne lieu à une vaste recomposition. Quels débouchés politiques ? Quelle place pour l’islam ? Quels sont les espaces de liberté à conquérir ? Les citoyens ont pris leur destin en main. Un bouleversement historique.
Contrairement à l’édition 2010 qui avait fait honneur au cinéma continental, l’Afrique semble être la grande oubliée dans la sélection officielle du prochain Festival de Cannes.
Les Frères musulmans, le puissant mouvement islamiste d’oppositon en Egypte, ont annoncé samedi la création de leur propre parti, civil et non « théocratique » selon eux, pour participer aux législatives de septembre.
Le gouvernement égyptien a annoncé son intention de rouvrir prochainement de manière définitive sa frontière avec la bande de Gaza, soumis à un blocus d’Israël depuis 2008. Une décision qui inquiète au plus haut point l’État hébreu, déjà contrarié par le rapprochement entre le Fatah et le Hamas.
Maître de conférences à l’Institut d’études politiques à Paris, Mohammed El Oifi est un politologue et un spécialiste des médias arabes qui s’est beaucoup intéressé à la chaîne de télévision qatarie, Al-Jazira, dans ses travaux.*
Un gazoduc égyptien alimentant Israël et la Jordanie a été rendu hors service par une attaque mercredi matin. C’est la deuxième du genre en moins de trois mois et elle risque de compliquer encore la révision des accords gaziers annoncées par le Premier ministre égyptien. L’État hébreu craint une rupture de son approvisionnement.
Le Parquet général a ordonné dimanche le transfert du président égyptien déchu Hosni Moubarak dans un hôpital militaire, son état de santé ayant été jugé suffisamment stabilisé, selon un communiqué. Il devrait ensuite être conduit à l’hôpital de la prison de Tora.
L’un des visages de la révolution égyptienne et employé de Google Moyen-Orient, Wael Ghonim, va mettre sa carrière entre parenthèses pour se consacrer à la lutte contre la pauvreté et la promotion de l’éducation en Égypte.
Lieu de débats et d’échanges lors des révoltes arabes, les réseaux sociaux ont désormais une nouvelle utilité : l’organisation de l’aide lors de crises humanitaires.
Le parquet général a annoncé jeudi qu’il étudiait un éventuel transfert en prison de l’ancien président Moubarak, si sa santé le permet. Son état est encore jugé instable, selon une source médicale de l’hôpital de Charm el-Cheikh où il a été placé en détention provisoire.
Depuis la chute d’Hosni Moubarak, le 11 février dernier, les Égyptiens réclament justice. Une commission d’enquête instituée par l’ancien raïs a retenu la complicité de ce dernier dans les sanglantes répressions des manifestations populaires qui ont causé la mort de 846 personnes.
Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a pour la première fois samedi proposé un dialogue aux mouvements islamistes dans le monde arabe dès lors qu’ils appliquent les règles du jeu démocratique et refusent toute violence.
Un tribunal administratif égyptien a ordonné samedi la dissolution du Parti national démocrate (PND), ancien parti au pouvoir, et la saisie de ses avoirs, répondant ainsi à une revendication majeure de la révolte de janvier/février, a-t-on appris de source judiciaire.
L’ancien président Hosni Moubarak et ses deux fils ont été placés en détention pour « 15 jours », a annoncé la justice égyptienne. Ils avaient subi un interrogatoire lundi, au cours duquel l’ex-raïs aurait été victime d’une crise cardiaque qui a nécessité son hospitalisation.
L’ancien président égyptien sera-t-il jugé ? Deux mois après la chute d’Hosni Moubarak, la pression populaire vient d’obtenir sa convocation devant la justice et exige désormais son procès pour malversations.
Solidarité avec les insurgés, dénonciation du caractère néocolonial des frappes, louvoiements entre l’UA et l’ONU… Qu’il s’agisse des chefs d’État, des opinions publiques ou des intellectuels, l’intervention militaire divise et embarrasse les Africains.
La pression populaire contre la manière dont l’armée gère la transition démocratique en Égypte semble avoir eu une première conséquence. La justice a convoqué Hosni Moubarak et ses deux fils, et un ancien Premier ministre a été placé en détention.
Une personne a été tuée dans la nuit de vendredi à samedi au Caire lorsque la police militaire a tenté de disperser des manifestants exigeant le départ du chef de l’armée. Deux mois après la chute de Hosni Moubarak , les tensions sont toujours vives.
L’insurrection en Libye inquiète de plus en plus les pays du Sahel, convaincus qu’une partie de l’armement du colonel Mouammar Kadhafi est désormais entre les mains d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi). Une situation qui pourrait faire de la région une véritable poudrière.
Rendus fous furieux par l’élimination de leur équipe par le Club Africain de Tunis en Ligue des Champions, samedi dernier, quelques hooligans du Zamalek Le Caire ont pénétré sur le terrain pour agresser physiquement le trio arbitral algérien et des joueurs tunisiens. Quatre d’entre eux ont été blessés. Karim Chamari, le préparateur physique du Club Africain, témoigne de ces incidents pour jeuneafrique.com.
Professeure à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, l’historienne et militante Penda Mbow analyse les révolutions au Maghreb et les leçons à en tirer.
Censurée sous le régime de Moubarak, l’ancienne assistante de Youssef Chahine, Nermine Hammam, présente à Paris ses travaux consacrés à son pays. De la plage à l’asile psychiatrique.
L’armée égyptienne a affirmé que l’ancien président Hosni Moubarak n’avait pas quitté le pays et était en « résidence surveillée », après des rumeurs selon lesquelles il se serait réfugié en Arabie Saoudite.
En remportant leur match très attendu face au Maroc, les Fennecs se relancent dans la course à la qualification pour la CAN 2012. Dans leur groupe, toutes les équipes sont à égalité de point.