La direction de la compagnie allemande Lufthansa se montre déterminée à poursuivre son offensive en Afrique en établissant « un réseau extensif » sur ce continent prometteur.
Report de la CAN des moins de 20 ans prévue en Libye, ajournement du championnat tunisien et demande de renvoi par l’Égypte de son match contre l’Afrique du Sud en éliminatoires pour la CAN 2012. Autant de preuves que les révolutions en Afrique du Nord ont des répercussions sur le déroulement des compétitions de football.
Exerçant tous les pouvoirs depuis le départ du raïs, les militaires jouissent de la confiance populaire. Mais leur marge de manœuvre reste limitée, et leurs intentions inconnues.
L’ex-président égyptien Hosni Moubarak et sa famille sont interdits de déplacement par la justice. Les avoirs de son clan dans les banques du pays ont aussi été gelés.
Le chef de la Ligue arabe, Amr Moussa, s’est déclaré candidat à la prochaine élection présidentielle égyptienne. Face à une opposition désorganisée, Amr Moussa apparaît comme une option crédible pour remplacer le président déchu Hosni Moubarak.
Pardonnez-moi de tirer ainsi sur l’ambulance, mais il est des clous qui méritent d’être enfoncés. L’ambulance en question? Cette diplomatie française au bord de la crise de nerfs, décriée comme jamais, au point désormais de se demander chaque jour quel sera le prochain avatar de ses turpitudes.
Après des semaines de polémique, Nicolas Sarkozy a remanié dimanche les postes régaliens de son gouvernement, remplaçant Michèle Alliot-Marie par Alain Juppé au Quai d’Orsay, afin de muscler sa politique étrangère, étrillée pour ses atermoiements face aux révolutions arabes.
Accusés de corruption et détournements de fonds, les hauts dignitaires égyptiens sous Hosni Moubarak sont visés par une opération « mains propres ». Avec son lot de révélations sur des malversations, de poursuites judiciaires, d’arrestations et de démissions.
Il était l’incarnation parfaite d’une jeunesse égyptienne diplômée, ouverte sur le monde via internet et peu politisée. Aujourd’hui, c’est l’un des rares visages connus des millions de tombeurs du président Moubarak qui ont explosé de joie le 11 février en début de soirée, place Al-Tahrir, à l’annonce de sa démission.
Un nouveau gouvernement égyptien a prêté serment devant le Conseil suprême des forces armées mardi. Les militaires et les poids lourds de l’ancienne équipe, nommée peu avant la chute d’Hosni Moubarak, conservent les postes les plus importants.
La terrible répression menée par le régime libyen contre la contestation interne suscite une indignation quasi unanime de la communauté internationale. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit tenir une réunion en urgence. Pendant ce temps, le « Guide » Mouammar Kadhafi, a affirmé lors d’une allocution télévisée, qu’il ne démissionnera pas. Il demande à ceux qui le soutiennent d’arrêter les manifestants.
Mokhtar Zannad, ancien diplomate (1979-1987) et ex-gouverneur de Nabeul (nord-est de la Tunisie), fait le parallèle entre les révolutions tunisienne et égyptienne.
Le théologien Youssef al-Qardaoui, mentor des Frères musulmans, a exhorté les dirigeants arabes à ne pas réprimer les mouvements pro-démocratiques et à être plus à l’écoute de leurs peuples. Un prêche qui s’est tenu sur la place Al-Tahrir, noire de monde, une semaine après la chute de Moubarak et alors que le monde arabe est secoué par une vague de révoltes sans précédent.
Des centaines de personnes ayant pris part au mouvement de révolte contre le régime d’Hosni Moubarak sont portées disparues. Des militants des droits de l’homme réclament une liste des personnes arrêtées par la police. Mais aussi par l’armée, désormais au pouvoir.
L’armée égyptienne a chargé un collège de juristes de réformer la Constitution, après la chute du régime. Ils devront rendre leur travail dans une dizaine de jours.
Psychanalyste, anthropologue des religions et philosophe algérien, Malek Chebel aujourd’hui établi en France a enseigné dans plusieurs universités à travers le monde, dont celle de Constantine. En marge de la 17e édition du Maghreb des livres à Paris, il a accepté de commenter pour jeuneafrique.com l’actualité brûlante qui secoue le monde arabe.
Emprisonné sous Nasser pour avoir milité au Parti communiste, l’écrivain égyptien n’a cessé de dénoncer la corruption et la dictature qui minent son pays. À l’occasion de la sortie de son dernier roman, il revient pour J.A. sur le soulèvement populaire égyptien.
Rejeté par la majorité de son peuple, poussé dehors par les militaires, lâché par les Américains, Hosni Moubarak a fini par quitter le pouvoir, le 11 janvier. Retour sur un règne dont la fin ne signifie pas forcément celle du régime, encore largement dominé par une armée égyptienne aux privilèges étendus.
L’armée a annoncé dans un communiqué ce dimanche 13 février une série de mesures dont la dissolution du Parlement et la suspension de la Constitution afin de la réviser. Elle réaffirme également sa volonté d’organiser des élections dans les six mois et indique qu’elle gouvernera d’ici là par décrets-lois.
Les pièces qui ont été volées au musée des antiquités égyptiennes du Caire, pendant les manifestations place Al-Tahrir, ont une valeur considérable. Notamment une statue dorée de Toutankhamon.
L’armée égyptienne, qui jouit pour l’instant de la confiance d’une partie du peuple, a donné des garanties sur une « transition pacifique du pouvoir » et s’est évertuée à rassurer les Occidentaux sur la suite des événements. Reste au gouvernement à traduire en actes les belles promesses des militaires, alors que la place Tahrir est à nouveau occupée par des milliers d’Égyptiens qui ne veulent pas se faire voler « leur » révolution.
L’émotion n’est toujours pas retombée en Égypte et dans le monde arabe après la démission de Hosni Moubarak que déjà les questions fusent. Qui dirige vraiment le pays ? Quelles sont les tendances qui divisent l’armée, désormais au pouvoir ?
Hosni Moubarak a officiellement démissionné de la présidence égyptienne et décidé de remettre ses pouvoirs à l’armée. L’annonce a été faite par le vice-président Omar Souleimane a la télévision nationale égyptienne. Le peuple fête sa révolution et les réactions internationales pleuvent. Le film des événements d’une journée historique.
Jour historique pour l’Égypte. Moins d’un mois après la révolution tunisienne, c’est au tour du peuple égyptien de pousser vers la sortie son dirigeant. Hosni Moubarak a démissionné après avoir regné d’une main de fer sur le pays pendant trente ans. Le pouvoir a été remis à un conseil militaire, mais la transition ne fait que commencer.
Hosni Moubarak a officiellement démissionné de la présidence égyptienne. L’annonce a été faite par le vice-président Omar Souleimane a la télévision nationale égyptienne. Il a décidé de remettre ses pouvoirs à l’armée égyptienne.
Le discours prononcé jeudi soir par le président égyptien Hosni Moubarak, qui a remis ses pouvoirs à son vice-président Omar Souleimane, ne satisfait pas les manifestants. Le Caire se prépare à vivre une nouvelle journée de mobilisation massive.
Le Conseil suprême des forces armées égyptiennes s’est engagé à lever l’état d’urgence (en vigueur en Égypte depuis 30 ans) après un retour au calme bien hypothétique. Car les militaires n’évoquent pas le départ du président Hosni Moubarak, réclamé avec de plus en plus d’insistance par les manifestants.
Le raïs égyptien Hosni Moubarak s’est adressé à la nation égyptienne jeudi soir. Infirmant les rumeurs et déclarations annonçant son départ dans l’après-midi, il affirmé qu’il ne quitterait jamais le pays tant qu’il sera en vie. Il a concédé qu’il remettrait ses pouvoirs au vice-président, Omar Souleimane, sans toutefois démissionner. Le film de la soirée.