Le gouvernement égyptien a menacé mercredi de faire réprimer les manifestants par l’armée « en cas de chaos ». Le mouvement de contestation à l’égard du président Hosni Moubarak est de plus en plus puissant et s’étend aux zones rurales ainsi qu’aux travailleurs des zones portuaires et aéroportuaires.
Arrêté pour ses activités politiques présumées, le responsable du marketing de Google pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord, Wael Ghonim, a vécu deux semaine d’enfer dans les geôles égyptiennes. Un sort qui pourrait arriver de plus en plus fréquemment aux cyberdissidents du monde entier.
Selon l’hebdomadaire satirique Le Canard enchaîné, le Premier ministre français François Fillon et sa famille ont été les hôtes privilégiés de Hosni Moubarak pendant leur vacances de la fin 2010. Des informations embarrassantes que l’intéressé confirme.
Rejeté par la majorité de son peuple, poussé dehors par l’armée, lâché par les Américains, Hosni Moubarak a fini par quitter le pouvoir, le 11 janvier. Retour sur un règne dont la fin ne signifie pas forcément celle du régime, encore largement dominé par l’armée égyptienne.
Al-Azhar, la plus haute institution de l’islam sunnite en Égypte, a décidé le 20 janvier de « geler sine die » ses relations avec le Saint-Siège. Depuis, du Vatican au Caire, les catholiques travaillent à renouer les liens islamo-chrétiens.
Plusieurs sélections africaines utilisent la première date Fifa de l’année 2011 pour préparer la prochaine journée qualificative à la CAN 2012. Quelques affiches, dont Côte d’Ivoire – Mali, Sénégal – Guinée, Gabon – RDC ou encore Maroc – Niger permettront de faire oublier l’annulation des matchs Algérie – Tunisie et Égypte – États-Unis. Tandis que le Gabon et la Guinée équatoriale, qui co-organisent la CAN, entament la dernière ligne droite de leur préparation.
Depuis un mois, la polarisation médiatique et diplomatique sur les événements de Tunisie et d’Égypte a ouvert ce que l’on pourrait appeler une fenêtre d’opportunité pour quelques responsables subsahariens confrontés à des crises de légitimité et qui n’ignorent pas à quel point la fameuse communauté internationale est à la fois versatile et inconstante.
D’après plusieurs experts, les soulèvements populaires que connaissent la Tunisie, l’Égypte ou encore le Yémen et la Jordanie, pourraient être catastrophiques pour Al-Qaïda et les autres mouvements djihadistes, en montrant qu’une autre voie que la violence peut faire tomber des régimes autoritaires pro-occidentaux.
Les évêques catholiques d’Afrique du Nord ont tenu leur réunion annuelle, du 29 janvier au 2 février, à Alger. Ils ont longuement parlé des événements qui bouleversent la Tunisie et l’Égypte.
Des responsables des Frères musulmans, la principale force d’opposition en Égypte, vont participer dimanche au dialogue national auquel les forces politiques ont été conviées par le vice-président Omar Souleimane, a déclaré un responsable de la confrérie.
Le bureau exécutif du parti au pouvoir en Egypte a démissionné samedi, renforçant encore la pression sur le président Hosni Moubarak, au 12e jour de manifestations réclamant son départ immédiat.
Des inconnus ont fait exploser samedi matin en Egypte un terminal gazier approvisionnant Israël près de la bande de Gaza, a indiqué à l’AFP un responsable égyptien, alors que la révolte réclamant le départ du président Hosni Moubarak entrait dans sa 12ème journée.
Après la grande prière du vendredi, des dizaines de milliers d’Égyptiens se sont rassemblés sur la place Al-Tahrir (la libération) espérant en finir avec Hosni Moubarak. Le président égyptien, qui a confié « en avoir assez du pouvoir » mais devoir rester en place pour éviter le chaos, est allé aussi loin que possible dans les concessions politiques, sans pour autant calmer les manifestants. Pour l’opposition le « jour du départ » est arrivé.
L’opposition égyptienne – laïque ou pas – ne veut plus entendre parler d’Hosni Moubarak, dont elle réclame le départ immédiat avant toute négociation pour une transition pacifique. Les énormes manifestations attendues aujourd’hui au Caire après la grande prière du vendredi pourraient aboutir à un retrait définitif du raïs.
Au soir d’une nouvelle journée de violences dans le centre du Caire, Hosni Moubarak déclare rester au pouvoir par crainte que le chaos ne s’installe en Égypte. De son côté, le vice-président Omar Souleimane a exclu toute démission du président, mettant en doute le patriotisme de ceux qui réclament son départ. D’après le ministère de la Santé, au moins 13 personnes sont mortes et 1 200 ont été blessées dans les affrontements entre pro et anti-Moubarak aux environs de la place Al-Tahrir. L’opposition a rejeté les offres de dialogue formulées par le gouvernement. Suivez en direct les événements du 3 janvier.
Tôt ce matin, les heurts ont repris entre pro et anti-Moubarak au Caire. Au moins cinq personnes ont été tuées par balles depuis hier soir, et le bilan pourrait encore s’alourdir.
La situation s’est brusquement envenimée mercredi au Caire, quand des militants pro-Moubarak ont violemment chargé des manifestants réclamant le départ du raïs sur la place Tahrir. On dénombre au moins un mort et 500 blessés, selon les premiers bilans.
L’armée a appelé les Égyptiens à rester chez eux ce mercredi, dans un message à rebours de la position qu’elle avait exprimé deux jours plus tôt. Au lendemain du discours du président Hosni Moubarak, le régime a fait une série de concessions, dont la suspension d’un Parlement dominé par son parti, le rétablissement d’internet et l’allègement du couvre-feu.
Hosni Moubarak ne sera pas candidat à sa propre succession fin 2011. C’est tout ce qu’il a concédé aux manifestants, qui eux réclament son départ immédiat. En attendant, les États-Unis ont déjà commencé à envisager l’ « après ».
Des centaines de milliers d’Égyptiens sont rassemblés ce mardi 1er février pour protester contre le régime d’Hosni Moubarak, dont ils réclament le départ définitif du pouvoir. Le nouveau vice-président Omar Souleimane est chargé de mener les négociations avec l’opposition. L’armée a reconnu la « légitimité » des revendications du peuple. Que va-t-il en sortir ?
La contestation égyptienne devrait arriver à son paroxysme aujourd’hui : plus de 5 000 personnes étaient déjà rassemblées ce matin, et des milliers d’autres sont attendues pour des manifestations géantes réclamant le départ du président Hosni Moubarak.
Le cabinet ministériel égyptien formé en urgence après la contestation populaire n’a rien de très neuf. Trois généraux ont été nommés vice-président, Premier ministre et ministre de l’Intérieur. Les titulaires de la Défense et des Affaires étrangères restent inchangés.
Cherche personnalité brillante, consensuelle et habile pour mission (presque) impossible… Tel est l’appel à candidature que devrait lancer très vite la coprésidence franco-égyptienne de l’Union pour la Méditerranée (UPM), après la démission, le 26 janvier, de son secrétaire général, Ahmad Massa’deh, tout juste un an après son entrée en fonction.
Après le Tunisien Ben Ali, c’est au tour de l’Égyptien Moubarak, au pouvoir depuis trente ans, de subir de plein fouet la révolte populaire. Et à son pays de connaître lui aussi une révolution historique.
L’opposition égyptienne s’organise et a désigné Mohamed el-Baradei pour négocier avec le pouvoir. Dans les principales villes, la contestation se poursuit et le chaos s’installe.
La colère de la population égyptienne n’est pas retombée après le discours d’Hosni Moubarak à la nation. Les rassemblements se poursuivent ce week-end et des scènes d’émeutes ont eu lieu, notamment dans une prison de laquelle se sont évadés les détenus.
D’Abidjan au Caire, en passant par Tunis et Juba, le visage de l’Afrique change en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Le sommet des chefs d’État africains réunis à Addis-Abeba devrait aborder ces différentes crises et évolutions.