L’Érythréen a remporté une troisième étape du Tour de France, entre Aurillac et Villeneuve-sur-Lot. Il est devenu le premier coureur africain noir à réussir cette performance.
Une semaine après avoir conclu un accord qui nourrit les tensions dans la Corne de l’Afrique, le chef de l’armée éthiopienne a rencontré son homologue du Somaliland. Pendant ce temps, le président somalien est arrivé à Asmara, la capitale érythréenne.
La sélection nationale de football ne participera pas aux qualifications pour la Coupe du Monde 2026. Un forfait récemment officialisé, lié à la crainte du régime d’Issayas Afeworki de voir les joueurs en profiter pour prendre la fuite.
Depuis 2018, Asmara s’est lancé dans une entreprise de normalisation de ses relations avec ses voisins, un effort qu’illustre son récent retour au sein de l’Igad. Mais le contexte régional et le caractère imprévisible du président Afewerki rendent cette dynamique fragile.
Le sommet de l’Igad, qui s’est tenu ce lundi à Djibouti, a été dominé par la guerre civile au Soudan et marqué par le retour de l’Érythrée au sein de l’organisation est-africaine.
Washington a imposé vendredi des sanctions contre l’Érythrée, alliée de l’Éthiopie dans le conflit du Tigré, mettant en garde contre « l’implosion » du pays d’Abiy Ahmed en cas d’échec d’une solution négociée.
Des roquettes ont été tirées samedi soir depuis le Tigré sur la capitale de l’Érythrée voisine, Asmara, selon des sources diplomatiques, quelques heures après que le gouvernement éthiopien a pourtant affirmé « contrôler » cette région dissidente d’Éthiopie, dont sa capitale Mekele.
Le président de la région éthiopienne dissidente du Tigré a revendiqué dimanche les tirs de roquettes qui ont frappé la veille la capitale de l’Érythrée frontalière, accusant à nouveau le pouvoir d’Asmara d’aider l’armée éthiopienne qui combat les forces du Tigré.
Cette route financée sur fonds koweitiens permettra à Djibouti de proposer à l’Éthiopie un second corridor pour ses flux de marchandises, anticipant la concurrence à venir des ports de la région.
Malgré la levée des sanctions de l’ONU en 2018, l’Érythrée reste isolée sur le plan diplomatique. Et son rapprochement avec l’Éthiopie n’a pas contribué à assouplir le régime que son président a instauré en 1993. Toujours aussi secret, ce dernier est entouré de fidèles, qui l’accompagnent depuis l’indépendance.
Plusieurs mois après le rapprochement entre l’Érythrée et l’Éthiopie, permettant d’atténuer les conflits dans la Corne de l’Afrique, le chef de la diplomatie djiboutienne n’a toujours pas été reçu en Érythrée, où il avait pourtant été convié.
Les chefs d’Etat et de gouvernement de 17 pays du Sahel tiendront un sommet lundi à Niamey pour valider un « plan d’investissement climatique » de 400 milliards de dollars sur 12 ans, a annoncé jeudi le gouvernement nigérien.
Ce 14 novembre, l’ONU a levé les sanctions qui frappaient l’Érythrée depuis 2009. Cela suffira-t-il pour que son président, jusque-là paria de la Corne de l’Afrique, devienne un acteur clé de la région ?
Le Conseil de sécurité de l’ONU a levé le 14 novembre les sanctions contre l’Érythrée après un accord de paix historique avec l’Éthiopie en juillet dernier et un réchauffement de ses relations avec Djibouti, qui laissent augurer des changements positifs dans la Corne de l’Afrique.
Depuis vingt ans, seuls des soldats, des réfugiés ou des rebelles se hasardaient à la frontière entre les frères ennemis de la Corne de l’Afrique, Ethiopie et Erythrée. Mais avec la normalisation de leurs relations, l’ancien no man’s land désertique est aujourd’hui frémissant d’activités.
Ismaïl Omar Guelleh et Isaias Afworki se sont rencontrés lundi 17 septembre en Arabie saoudite pour un geste « historique » : la première poignée de main entre les chefs d’État des deux pays après le différend frontalier qui les avait opposé en 2008.
L’Éthiopie et l’Érythrée ont signé le 16 septembre en Arabie saoudite un accord consolidant leur réconciliation et renforçant « la sécurité et la stabilité dans la région » de la Corne de l’Afrique, ont indiqué des responsables.
Après la signature d’un accord historique entre la Somalie, l’Éthiopie et l’Érythrée, mercredi 5 septembre, la première action concrète du « comité commun » de résolution des crises dans la région a été de favoriser un début de rapprochement entre Djibouti et l’Érythrée.
Le président somalien, Mohamed Abdullahi Mohamed, est arrivé samedi à Asmara pour « une visite officielle de trois jours » en Erythrée, un pays avec lequel la Somalie entretient des rapports tendus depuis plusieurs années, a indiqué le ministre érythréen de l’Information, Yemane Gebremeskel.
En rétablissant leurs relations diplomatiques, l’Éthiopie et l’Érythrée instaurent un climat plus serein permettant entre autres à Issayas Afeworki, le président érythréen, de faire taire pendant un temps les critiques de la communauté internationale à son égard.
Le président érythréen Issayas Afeworki a rouvert lundi l’ambassade de son pays en Éthiopie, qui était restée fermée pendant vingt ans après la rupture des relations diplomatiques entre les deux voisins de la Corne de l’Afrique.
Le président érythréen Issaias Afeworki a promis samedi de poursuivre le rapprochement entrepris avec l’Éthiopie, au début d’une visite historique à Addis Abeba, quelques jours après que les frères ennemis de la Corne de l’Afrique eurent mis fin à vingt ans d’hostilité.
Une semaine après la visite du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed à Asmara, le gouvernement érythréen a annoncé que Issayas Afewerki se rendrait en Éthiopie le 14 juillet pour poursuivre le rapprochement historique entre les pays de la Corne de l’Afrique qui étaient en conflit depuis vingt ans.
Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, et le président érythréen, Issayas Afeworki, ont officialisé dimanche la reprise des relations diplomatiques entre leurs pays, en attendant de régler concrètement les conflits frontaliers qui restent en suspens. Ahmed Soliman, spécialiste de la Corne de l’Afrique, analyse les conséquences de ce rapprochement.
Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed s’est rendu dimanche à Asmara pour une rencontre historique avec le président érythréen Issaias Afewerki destinée à mettre un terme à des années d’hostilité entre les voisins de la Corne de l’Afrique. Abiy Ahmed a annoncé que les deux pays allaient renouer leurs relations diplomatiques.
Le président érythréen Issayas Afeworki et le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed devraient organiser prochainement une rencontre historique, a indiqué le 28 juin un média proche du pouvoir éthiopien. Une nouvelle étape qui pourrait marquer le dégel des relations entre les deux pays, dont les plus hauts dirigeants ne se sont plus réunis depuis près de vingt ans.
Le président érythréen a accepté d’ouvrir le dialogue avec l’Éthiopie. Encore faudra-t-il qu’il surmonte sa légendaire paranoïa… Une délégation envoyée par Issayas Afeworki est arrivée mardi 26 juin à Addis Abeba.
La coalition au pouvoir en Éthiopie a annoncé le 5 juin avoir décidé de mettre en œuvre pleinement les conclusions d’une commission internationale indépendante qui avait délimité en 2002 le tracé de la frontière commune avec l’Érythrée, source de vives tensions militaires entre les deux pays.