Alors que le Congrès des États-Unis s’apprête à voter une loi visant à condamner les violences au Tigré, partisans et adversaires du Premier ministre Abiy Ahmed font monter la pression.
L’élargissement de la guerre du Tigré, après l’envoi, par trois régions, de troupes en soutien de l’armée fédérale, est le signe d’un « enlisement » du conflit, selon le chercheur français Marc Lavergne.
Le parti au pouvoir en Éthiopie a remporté une écrasante majorité des sièges lors des récentes et cruciales élections parlementaires, a annoncé samedi la commission électorale, ouvrant la voie à un nouveau mandat pour le Premier ministre Abiy Ahmed.
Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit aujourd’hui, à la demande de l’Égypte et du Soudan, afin d’évoquer le dossier du barrage de la Renaissance. L’Éthiopie a lancé lundi la deuxième phase du remplissage, une décision qui rend la situation plus tendue que jamais.
« Le barrage de la discorde » (1/4). Alors que le Conseil de sécurité doit se réunir ce jeudi 8 juillet sur l’épineux dossier du barrage de la Renaissance, la tension est encore montée d’un cran : Addis-Abeba a annoncé lundi avoir entamé la deuxième phase du remplissage du réservoir qu’elle construit sur le Nil Bleu. Le Caire menace d’utiliser la force.
La Commission éthiopienne des droits humains a appelé samedi à des « mesures d’urgence » pour protéger et aider les civils du Tigré, où la coupure des télécommunications et des accès terrestres inquiète dans cette région en guerre depuis huit mois.
Après huit mois de conflit, les forces loyales aux anciennes autorités tigréennes (TDF) ont repris Mekele. Addis-Abeba a déclaré un cessez-le-feu, mais la contre-offensive des TDF se poursuit dans d’autres villes de la région. Roland Marchal, chercheur au CNRS et spécialiste de la Corne de l’Afrique, analyse pour Jeune Afrique ce revirement de situation.
Trois employés de Médecins sans Frontières (MSF), une Espagnole et deux Éthiopiens, ont été tués dans une attaque dans la région éthiopienne du Tigré, a annoncé vendredi la branche espagnole de MSF.
Salué par la communauté internationale au début de son mandat, Abiy Ahmed est, depuis le début du conflit dans le Tigré, soumis à une forte pression diplomatique. Les États-Unis ont été les premiers à lui imposer des sanctions. Mais seront-ils suivis ?
Les Éthiopiens ont commencé à voter lundi matin pour des élections législatives et régionales repoussées par deux fois, sur fond de doutes sur sa crédibilité et de famine dans la région en guerre du Tigré.
Grâce au fret et à son inventivité, la première compagnie du continent, forte de son positionnement sur le couloir entre Asie et Afrique, a enregistré des bénéfices en 2020.
En Éthiopie, la sélection d’un consortium soutenu par des investisseurs américains a donné lieu à des interprétations bien contradictoires. Comment démêler le vrai du faux ?
En sanctionnant des officiels éthiopiens, le 23 mai 2021, les États-Unis ont peut-être ouvert la voie à une succession de mesures émanant de la communauté internationale.
L’opérateur historique fait l’objet de critiques dans les plus hautes sphères du pouvoir à Addis-Abeba. Encourageant ainsi le gouvernement à le privatiser partiellement au plus vite.
L’opérateur sud-africain pourrait être de nouveau candidat à l’obtention d’une licence en Éthiopie lors d’une seconde attribution qui interviendra dans quelques mois.
Le bouleversement de ce secteur potentiellement lucratif, actuellement contrôlé par la compagnie publique Ethio Telecom, est l’une des pierres angulaires de l’agenda de réformes du Premier ministre Abiy Ahmed.
Vague migratoire, intervention militaire, chaos maritime… L’échec des dernières négociations entre l’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte autour du barrage de la Renaissance pourrait avoir des conséquences dramatiques pour la région, et pour le monde.
L’octroi de deux nouvelles licences devait être « la transaction du siècle » dans le secteur africain des télécoms. Finalement, seuls les deux opérateurs ont formulé une proposition.
Depuis plus de dix ans, la question du Grand Barrage de la renaissance éthiopienne construit en amont du Nil Bleu empoisonne les relations entre Le Caire, Addis-Abeba et Khartoum. Au point que l’option militaire semble aujourd’hui plus que jamais sur la table.
Le conflit au Tigré se déroule à huis clos, mais une multiplicité de témoignages et de rapports d’ONG attestent de la gravité de la situation. Le Prix Nobel, audacieux réformiste, a laissé place à un chef de guerre intransigeant et mégalomane.
En lançant un bouquet de chaînes de télévision en langue amharique, la filiale de Vivendi pousse ses concurrents chinois et sud-africain à repenser leur offre pour s’adresser à une cible plus large.
De nouvelles violences interethniques dans la région éthiopienne de l’Amhara (nord-ouest) ont fait des dizaines de victimes et déplacé des dizaines de milliers d’habitants.
Les trois jours de discussions intenses à Kinshasa n’ont pas suffit. L’Égypte, le Soudan et l’Éthiopie n’ont pas trouvé d’accord. Félix Tshisekedi, président en exercice de l’Union africaine, n’est pas parvenu à sortir de l’impasse.
L’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan ont repris dimanche à Kinshasa leurs négociations autour du méga-barrage éthiopien sur le Nil bleu, une centrale hydro-électrique présentée comme vitale par Addis-Abeba et perçue comme une menace par Le Caire et Khartoum.
Les deux pays sont-ils parvenus à un point de non-retour après l’échec de la médiation américaine ? Une réunion de la dernière chance doit se tenir ces prochains jours à Kinshasa, sous les auspices de Félix Tshisekedi.
Condition préalable à la renégociation des dettes africaines pour le G20, l’implication du secteur privé dans le processus demeure incertaine selon les agences de notation. L’Éthiopie servira de cas d’école.
La victoire contre le TPLF a un coût élevé et la situation sécuritaire dans le Tigré demeure préoccupante, admet Abiy Ahmed, le Premier ministre éthiopien. Mais seule une Éthiopie en paix peut jouer un rôle constructif dans la région et au-delà.
Présidente de l’Association africaine de droit aérien et spatial, Arlette Tanga revient pour Jeune Afrique sur les mesures de bannissement qui ont déjà frappé à plusieurs reprises les compagnies du continent.
Le témoignage de la fille de l’ancien Premier ministre Meles Zenawi ravive les craintes autour d’un profilage ethnique systématisé, alors que nombre de Tigréens disent être victimes de harcèlement et de discrimination.
Afin d’être à même de mobiliser ses ressources pour vacciner sa population contre le Covid-19, Addis-Abeba a demandé au G20 une restructuration de sa dette… Tout en s’efforçant de rassurer ses prêteurs privés.