Des roquettes ont été tirées samedi soir depuis le Tigré sur la capitale de l’Érythrée voisine, Asmara, selon des sources diplomatiques, quelques heures après que le gouvernement éthiopien a pourtant affirmé « contrôler » cette région dissidente d’Éthiopie, dont sa capitale Mekele.
Abiy Ahmed a lancé l’assaut sur Mekele, la capitale du Tigré, le 26 novembre. Une offensive présentée comme la « phase finale » de l’opération menée contre le TPLF, un parti au cœur de la politique éthiopienne depuis plus de trente ans.
L’armée éthiopienne affirme se rapprocher de la « phase finale » de l’offensive lancée le 4 novembre contre la région dissidente du Tigré par le Premier ministre Abiy Ahmed, et promet qu’il n’y aura « aucune pitié ». Présenté comme une opération éclair, le conflit menace cependant de s’enliser…
Plus de deux semaines après le début de l’offensive dans le Tigré, Abiy Ahmed assure être entré dans la dernière phase du conflit. Mais à la crainte d’un désastre humanitaire en cours s’ajoute les inquiétudes quant aux conséquences de cette guerre sur la stabilité de la Corne de l’Afrique.
Alors que le conflit entre Addis-Abeba et la région du Tigré prend des allures de guerre civile, l’ambassadeur d’Éthiopie en France, Henok Teferra Shawl, dénonce « une tentative du TPLF d’internationaliser le conflit » après les récents tirs sur l’Érythrée.
Le conflit entre le pouvoir central et la région dissidente du Tigré, qui s’étend désormais à l’Érythrée, est au centre d’un intense balai diplomatique. Tandis que le président ougandais Yoweri Museveni affirme s’impliquer directement, l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo est annoncé à Addis-Abeba pour une mission de médiation.
Le président de la région éthiopienne dissidente du Tigré a revendiqué dimanche les tirs de roquettes qui ont frappé la veille la capitale de l’Érythrée frontalière, accusant à nouveau le pouvoir d’Asmara d’aider l’armée éthiopienne qui combat les forces du Tigré.
Le conflit qui fait rage dans la région du Tigré, en Éthiopie, pourrait avoir de lourdes conséquences, à la fois pour le pays et la sous-région. Pour René Lefort, spécialiste de la Corne de l’Afrique, la crise doit beaucoup à la personnalité et au positionnement politique d’Abiy Ahmed.
Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a limogé dimanche son chef de l’armée, quatre jours après le lancement d’une offensive militaire contre la région du Tigré, qui menace désormais de tourner à la guerre civile.
L’Éthiopie est désormais officiellement en « guerre » contre la région dissidente du Tigré, au nord du pays, où des opérations militaires ont été lancées mercredi, a indiqué jeudi un chef de l’armée éthiopienne.
Symbole de modernisation économique, le processus d’ouverture du capital d’Ethiopian Airlines – annoncé en 2018 – a été « suspendu » par les autorités. Explications.
Encore peu présent dans le secteur, le royaume wahhabite montre depuis le début de l’année un intérêt croissant tant pour les opérateurs du continent que pour l’infrastructure réseau.
Après la nomination de deux co-PDG pour le Moyen-Orient et l’Afrique en septembre, la principale banque allemande lorgne le marché éthiopien, malgré des fragilités structurelles.
Conseillère en transformation digitale du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, Myriam Saïd revient sur les chantiers prioritaires de l’Éthiopie en matière de connectivité et d’entrepreneuriat numérique.
Sur fond d’explosion de la demande régionale en hydrocarbures, le négociant suisse a signé un contrat avec le Somaliland pour l’approvisionner et investir dans ses infrastructures portuaires.
Une foule d’électeurs se pressaient mercredi matin devant les bureaux de vote de la région du Tigré, au nord de l’Éthiopie, pour un scrutin qui défie l’autorité du Premier ministre Abiy Ahmed.
L’Égypte et le Soudan ont affiché samedi leur « optimisme » concernant l’issue des négociations avec l’Éthiopie pour aboutir à un accord sur la gestion du mégabarrage controversé construit par Addis Abeba sur le Nil bleu.
L’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte sont invités à participer mardi 21 juillet à une réunion sous l’égide de l’Union africaine (UA) consacrée à l’épineux dossier du grand barrage de la Renaissance, source de très fortes tensions entre les trois pays, a-t-on appris lundi.
Au moins 166 personnes ont perdu la vie au cours des manifestations et des heurts communautaires qui ont secoué l’Éthiopie depuis le meurtre lundi d’un chanteur vedette, a annoncé samedi la police.
Poids lourds, outsiders et parfaits inconnus : douze candidats sont lancés dans une bataille inégale pour décrocher l’une des deux licences mises en vente par Addis-Abeba.
La police éthiopienne a confirmé mardi soir avoir arrêté le populaire dirigeant d’opposition Jawar Mohammed, critique du Premier ministre Abiy Ahmed, courant le risque d’aggraver encore les tensions communautaires qui ont causé plusieurs morts en région Oromia.
La crise du Covid-19 constitue un test grandeur nature pour les Africains, qui doivent plus que jamais trouver par eux-mêmes les solutions collectives adaptées à leurs problèmes.
Futur aéroport d’Addis-Abeba, extension de la flotte et du réseau, diversification… Malgré la crise, le patron de la première compagnie du continent maintient le cap sur ses objectifs et, fort de liens toujours plus privilégiés avec la Chine, affiche de grandes ambitions.
Le Caire accepte de se remettre autour de la table pour discuter du remplissage du réservoir du méga-barrage qu’Addis-Abeba construit sur le Nil. Le projet est source de tensions dans la région depuis 2011.
Les deux futures licences d’opérateurs privés de télécommunications en Éthiopie seront valables quinze ans et renouvelables pour la même durée, a fait savoir l’Autorité éthiopienne des communications (ECA) qui doit encore choisir comment elles seront attribuées.