Poids lourds, outsiders et parfaits inconnus : douze candidats sont lancés dans une bataille inégale pour décrocher l’une des deux licences mises en vente par Addis-Abeba.
La police éthiopienne a confirmé mardi soir avoir arrêté le populaire dirigeant d’opposition Jawar Mohammed, critique du Premier ministre Abiy Ahmed, courant le risque d’aggraver encore les tensions communautaires qui ont causé plusieurs morts en région Oromia.
La crise du Covid-19 constitue un test grandeur nature pour les Africains, qui doivent plus que jamais trouver par eux-mêmes les solutions collectives adaptées à leurs problèmes.
Futur aéroport d’Addis-Abeba, extension de la flotte et du réseau, diversification… Malgré la crise, le patron de la première compagnie du continent maintient le cap sur ses objectifs et, fort de liens toujours plus privilégiés avec la Chine, affiche de grandes ambitions.
Le Caire accepte de se remettre autour de la table pour discuter du remplissage du réservoir du méga-barrage qu’Addis-Abeba construit sur le Nil. Le projet est source de tensions dans la région depuis 2011.
Les deux futures licences d’opérateurs privés de télécommunications en Éthiopie seront valables quinze ans et renouvelables pour la même durée, a fait savoir l’Autorité éthiopienne des communications (ECA) qui doit encore choisir comment elles seront attribuées.
Alors qu’aucun accord n’a pas pu être trouvé entre Le Caire, Karthoum et Addis-Abeba, le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a réitéré son intention de remplir l’énorme barrage construit sur le Nil dès le mois de juillet.
La première compagnie aérienne d’Afrique a déjà perdu un demi-milliard de dollars et fermé la plupart de ses lignes passagers depuis le début de la pandémie de Covid-19. Pour atténuer cet impact, elle se tourne vers les vols charter et fret, a annoncé mardi son PDG, Tewolde Gebremariam.
Deux ans après l’arrivée au pouvoir d’Abiy Ahmed, la transition éthiopienne est à un tournant. Alors que le pays doit faire face à la pandémie de coronavirus et que les élections générales ont été reportées, l’opposition réclame des garanties pour l’organisation d’un scrutin crédible.
Des millions de fournitures médicales ont été livrées cette semaine à Addis-Abeba par le milliardaire chinois. Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a été chargé de les distribuer à travers le continent.
Le gouvernement éthiopien n’a pas encore fait connaître le nouveau calendrier après le report de l’octroi de deux licences d’opérateurs de télécommunications, initialement prévu pour ce mois de mars.
Le géant est-africain, dont les besoins en hydrocarbures ne cessent de croître, reste suspendu aux choix de Djibouti en matière d’infrastructures – et fait pression sur lui. Or, l’extension annoncée du port d’Horizon pourrait être compromise par un autre projet, celui du complexe pétrochimique de Damerjog.
Alors que tous les opérateurs africains ont suspendu leurs lignes en provenance et à destination de la Chine, Ethiopian Airlines a choisi de maintenir ses dessertes.
Soupçonné à tort de complaisance à l’égard de la Chine dans sa gestion de l’épidémie, le patron éthiopien de l’OMS durcit le ton à mesure que le nombre de malades augmente.
L’invasion de criquets dans la Corne de l’Afrique a été déclarée « urgence nationale » en Somalie, où ces insectes dévastent l’approvisionnement alimentaire dans l’une des régions les plus pauvres et les plus vulnérables du monde.
Deux leaders des télécoms sont ouvertement candidats à l’acquisition d’une des deux licences que l’Éthiopie entend accorder d’ici à la fin de mars 2020 ; le français Orange et le kényan Safaricom. Mais le sud-africain MTN n’a pas forcément dit son dernier mot.
Alors qu’Abiy Ahmed, son successeur, poursuit un ambitieux programme de réformes politiques, Hailemariam Desalegn, l’ancien Premier ministre éthiopien, reste très actif depuis sa démission.
La compagnie aérienne Ethiopian Airlines, détenue à 100 % par l’État, projette de construire un nouvel aéroport plus adapté à ses ambitions mondiales. Son directeur général, Tewolde GebreMariam, prévoit une capacité de 100 millions de passagers.
Il y a un an, Tewolde GebreMariam, directeur général d’Ethiopian Airlines, nous confiait son ambition de faire de sa compagnie un « super-connecteur mondial ». Le crash de son Boeing 737 Max, survenu en mars 2019, a durement affecté le transporteur mais n’a pas brisé son élan.
Addis-Abeba maintient la pression pour que le barrage sur le Nil bleu produise ses premiers kilowattheures d’ici à la fin de 2020. Et pour trouver un compromis avec ses voisins.
Les deux pays ont bien du mal à trouver un accord pour la construction du barrage de la Renaissance éthiopienne que défend Addis-Adeba, Le Caire plaidant sa cause à l’aide de traités coloniaux.
Le conseil d’administration du FMI a approuvé vendredi 20 décembre un programme d’aide triennal d’un montant de 2,9 milliards de dollars en faveur de l’Éthiopie. Objectif : aider les autorités à mettre en place leurs réformes économiques, a annoncé le Fonds monétaire international.
Le Premier ministre éthiopien a proposé un programme réaliste et tourné vers l’avenir. L’ancienne présidente du Liberia, prix Nobel de la paix en 2011, appelle l’Afrique et la communauté internationale à le soutenir.
Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a associé l’ex-frère ennemi érythréen au Nobel de la paix qu’il a reçu mardi 10 décembre au titre de ses efforts de réconciliation entre les deux pays.
Anticipant l’ouverture du système bancaire éthiopien à la concurrence étrangère, finalement ratifiée cette année, la cinquième plus grande banque du pays a consolidé ses fondements et amélioré sa profitabilité.
Devant les investisseurs et la presse réunis mercredi, le PDG d’Orange s’est montré très prudent quant à la capacité de l’Éthiopie à privatiser rapidement son secteur des télécoms.
Les Sidama, une ethnie du sud de l’Éthiopie, ont voté à une écrasante majorité de 98% en faveur d’une nouvelle région semi-autonome dont la mise en place va s’avérer complexe.
Dans le duel qui l’oppose à Jawar Mohammed, l’un des moteurs de la « révolution oromo », le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed affiche sa fermeté, tout en avançant prudemment, tant il sait que la réponse répressive peut se révéler politiquement périlleuse.
Invité du Global Forum organisé à Paris le 19 novembre par le magazine américain Fortune, le directeur général d’Ethiopian Airlines s’est exprimé sur les conditions du retour dans les airs du Boeing, plus de huit mois après la catastrophe qui a coûté la vie à 157 passagers.