Le Premier ministre éthiopien a annoncé la nomination de l’ancienne juge et opposante Birtukan Mideksa à la tête de la Commission électorale qui se chargera d’organiser les élections générales de 2020, les premières de l’ère Abiy Ahmed qui a promis un scrutin « crédible » et « libre »
En marge de l’Africa Day organisé à Addis Abeba, un prêt de trente millions d’euros a été accordé à l’Ethiopia Women Entrepreneurship Developement Projet, pour appuyer les entreprises détenues partiellement ou complètement par des femmes en Éthiopie.
La vague d’arrestations au sein des services de sécurité et de renseignement annoncée le 12 novembre marque une nouvelle étape dans les réformes entreprises depuis l’arrivée au pouvoir d’Abiy Ahmed. C’est aussi l’une des des plus délicates, analyse Hallelujah Lulie, politologue éthiopien.
Le sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) sur la réforme institutionnelle s’est ouvert samedi 17 novembre à Addis-Abeba. Le premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a prononcé l’un des discours d’ouverture devant une quinzaine de chefs d’État et de gouvernement.
Si le processus de libéralisation et de pacification lancé par Abiy Ahmed, le nouveau Premier ministre éthiopien, est salué dans l’ensemble de la Corne de l’Afrique, il oblige le pays d’Ismaïl Omar Guelleh à revoir sa stratégie pour ne pas hypothéquer sa croissance future.
À 68 ans, elle est, depuis le 25 octobre, la première présidente élue de l’histoire de l’Éthiopie et l’unique femme chef d’État du continent en fonction. Un poste certes honorifique, mais très symbolique.
Le Parlement éthiopien a désigné le 1 novembre pour la première fois une femme à la tête de la Cour suprême, le dernier poste en date d’une série de nominations de femmes à de hautes fonctions, dont la présidence, a annoncé un haut fonctionnaire.
En le recevant au Palais de l’Élysée lundi 29 octobre, le président français Emmanuel Macron a félicité le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, pour les réformes «courageuses» qu’il a engagées, et annoncé qu’il se rendrait en Éthiopie en mars.
Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, qui révolutionne le paysage politique de la Corne de l’Afrique depuis son accession au pouvoir, doit effectuer à Paris lundi 29 octobre sa première visite en Europe. Une rencontre est prévue avec le président français Emmanuel Macron à l’Élysée.
Les parlementaires éthiopiens ont désigné jeudi 25 octobre à l’unanimité Sahle-Work Zewde au poste de présidente du pays, après la démission de Mulatu Teshome. C’est la première fois qu’une femme accède à cette fonction honorifique en Éthiopie.
Le gouvernement éthiopien a annoncé lundi 22 octobre avoir conclu un accord de paix avec un groupe de rebelles séparatistes du sud-est du pays, mettant officiellement un terme à plus de trois décennies d’insurrection dans la région Somali de l’Éthiopie.
Depuis vingt ans, seuls des soldats, des réfugiés ou des rebelles se hasardaient à la frontière entre les frères ennemis de la Corne de l’Afrique, Ethiopie et Erythrée. Mais avec la normalisation de leurs relations, l’ancien no man’s land désertique est aujourd’hui frémissant d’activités.
Des affrontements entre groupes de jeunes gumuz et oromo ont causé la mort d’au moins 44 personnes au cours du weekend dans l’ouest de l’Éthiopie, une zone revendiquée par les deux régions Oromia et Benishangul-Gumuz.
L’arrivée au pouvoir d’Abiy Ahmed en Éthiopie, en mars, a bouleversé les grands équilibres qui régissaient jusqu’ici la Corne de l’Afrique. Une véritable révolution de velours.
L’Éthiopie et l’Érythrée ont signé le 16 septembre en Arabie saoudite un accord consolidant leur réconciliation et renforçant « la sécurité et la stabilité dans la région » de la Corne de l’Afrique, ont indiqué des responsables.
Pour accompagner le président français Emmanuel Macron en Éthiopie et au Kenya en mars 2019, le comité Afrique de Medef International envisage de constituer une délégation de patrons.
Le populaire chef d’un groupe d’opposition anciennement interdit, Berhanu Nega, est rentré en Éthiopie dimanche, où il a été accueilli par des milliers de personnes après 11 ans d’exil, a rapporté un journaliste de l’AFP.
L’aversion du gouvernement éthiopien pour Jawar Mohammed était à une époque telle que cet activiste un temps exilé traînait derrière lui une inculpation pour tentative de coup d’État et que ceux qui osaient écouter ses pamphlets anti-gouvernementaux sur internet étaient pourchassés.
La police a conclu au suicide dans l’enquête sur la mort de Simegnew Bekele, le directeur de projet controversé du grand barrage de la Renaissance, sur le Nil Bleu.
Implantée sur le site de la principale décharge de la capitale éthiopienne, l’usine de Reppie peut incinérer quotidiennement 1 400 tonnes de déchets et fournir à la ville le quart de ses besoins en électricité.
Chadian Airlines, Zambia Airways, Equatorial Guinea Airline… La compagnie éthiopienne, déjà premier transporteur aérien africain, multiplie les participations dans le capital de ses consœurs du continent. Son directeur général, Tewolde GebreMariam, ne cache pas son ambition d’en faire « une compagnie africaine ».
Le 2 avril dernier, l’Éthiopie a nommé son nouveau Premier ministre, une nouvelle qui a été reçue avec énormément de joie et d’espoir au sein de la majorité des nombreuses facettes qui composent la communauté éthiopienne, tant locale qu’internationale.
Le directeur de projet du barrage de la Renaissance, un important chantier énergétique Éthiopie, a été retrouvé mort jeudi dans sa voiture dans le centre d’Addis Abeba, selon un média proche du pouvoir.
Le parlement a approuvé vendredi l’amnistie de dissidents politiques en Ethiopie, dont plusieurs milliers ont récemment été libérés dans le cadre des réformes menées par Premier ministre Abiy Ahmed.
En rétablissant leurs relations diplomatiques, l’Éthiopie et l’Érythrée instaurent un climat plus serein permettant entre autres à Issayas Afeworki, le président érythréen, de faire taire pendant un temps les critiques de la communauté internationale à son égard.
Le président érythréen Issayas Afeworki a rouvert lundi l’ambassade de son pays en Éthiopie, qui était restée fermée pendant vingt ans après la rupture des relations diplomatiques entre les deux voisins de la Corne de l’Afrique.
Le président érythréen Issaias Afeworki a promis samedi de poursuivre le rapprochement entrepris avec l’Éthiopie, au début d’une visite historique à Addis Abeba, quelques jours après que les frères ennemis de la Corne de l’Afrique eurent mis fin à vingt ans d’hostilité.
Une semaine après la visite du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed à Asmara, le gouvernement érythréen a annoncé que Issayas Afewerki se rendrait en Éthiopie le 14 juillet pour poursuivre le rapprochement historique entre les pays de la Corne de l’Afrique qui étaient en conflit depuis vingt ans.
Il était venu « servir et non se servir ». Avec le sentiment du devoir accompli, il a démissionné après six années au pouvoir. Ce qu’aucun de ses prédécesseurs n’avait jamais fait.
Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, et le président érythréen, Issayas Afeworki, ont officialisé dimanche la reprise des relations diplomatiques entre leurs pays, en attendant de régler concrètement les conflits frontaliers qui restent en suspens. Ahmed Soliman, spécialiste de la Corne de l’Afrique, analyse les conséquences de ce rapprochement.