Un gouverneur qui refuse de démissionner, des inculpés qui circulent en liberté, des chefs d’État qui peinent à s’entendre. Décidément, le scandale révélé par Jeune Afrique n’a pas fini de faire des vagues.
Le directeur de cabinet du président gabonais Ali Bongo, investi le 16 octobre, a annoncé lundi qu’il se « déchargeait de ses fonctions » pour se défendre d’accusations dans le scandale des détournements (25 millions d’euros) à la Banque des Etats d’Afrique centrale (BEAC).
Le patron du groupe Bolloré est critiqué de toutes parts sur ses pratiques africaines, notamment dans la gestion des plantations de palmiers à huile et d’hévéa. Il sort de son silence, décidé à rendre coup pour coup.
Nouvelle équipe, resserrée et plus jeune, fin des placards dorés et des postes de prestiges, le nouveau président a fait ce que son père n’avait jamais osé : mettre de l’ordre dans le Palais.
La Société des transports abidjanais (SOTRA) Indutries livre sa première commande au Gabon. Cette livraison n’est que le prélude à d’autres contrats avec des Etats africains.
Démantelé pendant vingt ans, le secteur agricole revient au cœur du développement. Les initiatives se multiplient. La priorité est donnée aux entreprises et aux filières. Mais manque l’essentiel : le financement.
Le gabonais Philibert Andzembé sera maintenu au poste de gouverneur de la Banque des Etats d’Afrique centrale (BEAC), en dépit de son rappel par le Gabon après la découverte de malversations et d’importantes pertes, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.
La cour d’appel de Paris refuse d’ouvrir une enquête sur les biens immobiliers et mobiliers présumés mal acquis des présidents congolais Denis Sassou Nguesso, équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema et gabonais Omar Bongo, décédé en juin dernier. La section française de Transparency International, à l’origine de l’affaire, va se pourvoir en cassation.
Le continent africain est bon dernier du classement annuel de l’association Reporters sans Frontières (RSF) sur l’état de la liberté de la presse dans le monde. Malgré quelques avancées notoires dans certains pays, l’association tire la sonnette d’alarme sur la situation de nombreux autres.
L’opposition au Gabon a dénoncé jeudi une « dérive autoritaire » et une « personnalisation du pouvoir » quelques jours après la formation d’un nouveau gouvernement et de changements importants dans les administrations du pays.
L’ex-ministre de l’Intérieur André Mba Obame, 3e à l’élection présidentielle du Gabon selon le nouveau comptage de la Cour constitutionnelle, reste gréviste de la faim mais oeuvre à la création d’un parti politique, a-t-il affirmé mercredi à l’AFP.
Comme promis lors de sa campagne électorale, le président gabonais Ali Bongo a décidé de frapper fort en réduisant les dépenses publiques du pays. A l’issue du premier Conseil des ministres, des mesures ont déja été annoncées.
Le secrétaire d’Etat français à la Coopération, Alain Joyandet, a affirmé jeudi à son arrivée à Libreville pour l’investiture vendredi d’Ali Bongo à la présidence du Gabon que la France n’avait pas « interféré » dans l’élection présidentielle du 30 août.
La Cour constitutionnelle gabonaise a validé lundi l’élection d’Ali Bongo à la présidence de la République du Gabon à l’issue de l’examen des 11 recours en annulation du scrutin du 30 août déposés par 9 candidats et une citoyenne, a annoncé sa présidente.
Son élection confirmée par la Cour constitutionnelle gabonaise lundi soir, Ali Bongo, fils du président Omar Bongo Ondimba décédé en juin après 41 ans au pouvoir, devrait être investi vendredi alors que l’opposition dénonce « une mascarade ».