La ministre de la Communication a réaffirmé mercredi que les violences post-électorales à Port-Gentil avaient fait 3 morts. Un député de l’opposition avait auparavant annoncé un bilan d’au moins 15 personnes tuées.
Pierre-André Kombila, député et figure de l’opposition, estime qu’au moins 15 personnes sont décédées lors des incidents de Port-Gentil qui ont suivi l’annonce de l’élection d’Ali Bongo à la présidentielle.
À peine élu, avec 41,7 % des voix, contesté par ses adversaires, le nouveau président du Gabon semble déjà au pied du mur. Face à une population avide de changement, les défis qui l’attendent sont immenses. Bref, le plus dur commence.
Une fièvre anti-française s’est emparée de Port-Gentil après l’annonce de la victoire d’Ali Bongo Ondimba à la présidentielle du 30 août. Si un calme précaire était revenu lundi dans la cité portuaire, les expatriés et les compagnies hexagonales restent attentistes.
Le nombre de morts lors des violences post-électorales à Port-Gentil est « bien plus important » que le bilan officiel de trois morts, a affirmé lundi un collectif de candidats dont André Mba Obame et Pierre Mamboundou, qui revendiquent la victoire à la présidentielle.
S’il est une coterie informelle que l’élection d’Ali Bongo Ondimba à la présidence de la République du Gabon a dû réjouir, c’est bien celle des héritiers, déjà installés ou en devenir, de leurs papas.
Rien ne peut laisser penser que la France « s’est ingérée dans l’élection gabonaise », a de nouveau affirmé l’Elysée. Cette sortie fait suite aux accusations que Paris a aidé le fils du président défunt à accéder à la magistrature suprême.
Le roi Mohammed VI du Maroc a félicité Ali Bongo Ondimba pour son élection à la tête du Gabon, lui adressant ses « sincères voeux de plein succès », selon le média privé gabonais en ligne Gabonews.
Alors que le climat politique reste tendu après la victoire contestée d’Ali Bongo à la présidentielle gabonaise, l’équipe nationale de football n’avait pas droit à l’erreur lors du match qui l’a opposée au Cameroun. Mais c’était compter sans Samuel Eto’o qi a offert la vicoire aux Lions Indomptables.
Ali Bongo, proclamé officiellement vainqueur de la présidentielle au Gabon, a déclaré samedi qu’il souhaitait « absolument que le calme revienne » dans le pays où des violences post-électorales ont fait au moins deux morts à Port-Gentil.
Au moins deux personnes ont été tuées à Port-Gentil, deuxième ville du Gabon, dans les violences qui secouent cette cité depuis l’annonce des résultats de l’élection présidentielle.
Le Gabon était samedi dans la crainte de nouvelles émeutes après la défaite de son équipe de football (2-0) contre le Cameroun sous les yeux d’Ali Bongo.
De nombreux habitants de Port-Gentil (ouest du Gabon) quittaient dimanche matin la ville, où un calme relatif était pourtant revenu après de nouvelles violences survenues dans la nuit malgré le couvre-feu.
Trois personnes sont mortes dans les violences post-électorales depuis le 3 septembre à Port-Gentil, capitale pétrolière du Gabon, a affirmé dimanche le ministre de l’Intérieur et de la Défense, menaçant de requérir « l’état de siège » pour mettre fin aux troubles.
Aucun incident n’a été signalé dans la nuit de dimanche à lundi à Port-Gentil. L’annonce de la victoire d’Ali Bongo à la présidentielle du 30 août avait provoqué des émeutes dans la deuxième ville du Gabon.
En dépit du couvre-feu, Port-Gentil, la deuxième ville du Gabon, a été de nouveau le théâtre de violentes manifestations de mécontentements vendredi, faisant suite à l’annonce de la victoire d’Ali Bongo à la présidentielle. A l’issue du conseil des ministres, un communiqué a annoncé le limogeage du gouverneur de la province dans laquelle est implantée la ville.
Alors que des troubles persistent au Gabon après l’élection controversée d’Ali Bongo pour succéder à son père en tant que chef de l’Etat, Paris n’a rien trouvé « à redire » au résultat du scrutin, s’attirant les foudres des opposants à la « Françafrique ».
La France a déclaré vendredi n’avoir pas grand chose à redire sur le processus électoral contesté qui, au Gabon, a porté Ali Bongo Ondimba à la succession de son père, Omar Bongo, au risque de s’attirer les accusations de perpétuer les vieux usages de la « Françafrique ».
Selon l’ONG de défense de la presse, les journalistes, gabonais et étrangers, chargés de la couverture de l’élection présidentielle à Libreville ont subi pour certains des menaces, pour d’autres des violences.
La Fédération internationale de football association (FIFA) a demandé, jeudi, aux autorités gabonaises d’envisager un plan B pour ne pas compromettre le match en retard Gabon – Cameroun, samedi à Libreville, en raison d’une « tension perceptible » résultant de la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle.
Lançant un appel au calme, Paris a néanmoins recommandé aux Français vivant au Gabon de rester chez eux, devant les émeutes qui ont agité Libreville après l’élection contestée d’Ali Bongo.