Quatre candidats à l’élection présidentielle du 30 août au Gabon se sont déclarés samedi prêts à se retirer de la course en cas d’accord sur « une candidature unique d’action républicaine », n’excluant aucune tendance, a annoncé l’un d’eux à l’AFP.
Ali Bongo Ondimba, fils du défunt président et candidat à la présidentielle au Gabon, pourrait retrouver à la fin de la campagne électorale, le 29 août, ses fonctions de ministre de la Défense dont il a été « déchargé » vendredi, a appris l’AFP de sources concordantes samedi.
La présidente intérimaire du Gabon a annoncé vendredi avoir « déchargé de leurs fonctions » les ministres candidats à la présidentielle du 30 août, en allusion à Ali Bongo, fils du défunt président en lice pour le pouvoir, à la veille de l’ouverture de la campagne.
Le ministre gabonais de l’Intérieur, Jean-François Ndongou, assume désormais le portefeuille de la Défense après la mise à l’écart d’Ali Bongo Ondimba, fils du défunt président et candidat à sa succession, a appris l’AFP samedi auprès du ministère de l’Intérieur.
A deux semaines de la présidentielle du 30 Août, le candidat du Parti Démocratique Gabonais (PDG) Ali Bongo Ondimba, cristallise toutes les attentions.
Environ 2. 000 femmes ont défilé jeudi à Libreville à l’initiative du Parti démocratique (PDG, au pouvoir) pour soutenir la candidature d’Ali Bongo Ondimba, fils du président défunt et candidat à sa succession au scrutin du 30 août.
L’Observatoire national de la démocratie (OND), un collectif d’ONG créé en juin, a demandé jeudi aux autorités gabonaises un report de l’élection présidentielle du 30 août pour préserver la « maison Gabon ».
Un collectif des principaux candidats de l’opposition saisira la justice pour obtenir le report de l’élection présidentielle gabonaise prévue le 30 août, a annoncé mercredi le collectif, après une concertation entre les candidats, le gouvernement et la présidence.
Le mannequin greco-gabonais Gloria Mika a créé sur le site Internet Facebook le groupe « Les anges gardiens du Gabon ». Objectif : obtenir un report de l’élection présidentielle du 30 août et, si la date est maintenue, recruter des observateurs bénévoles.
L’ancien Premier ministre d’Omar Bongo veut rompre avec le « système » du président défunt et se dit prêt à rassembler « tous ceux qui veulent servir le pays ».
Les milliers de Gabonais de France s’intéressent de près à la présidentielle prévue le 30 août dans leur pays. Des électeurs que tous les candidats à la magistrature suprême tentent de rallier à leur cause.
L’ex-Premier ministre Jean Eyeghe Ndong et l’ex-ministre de l’Intérieur André Mba Obame, tous deux candidats à la présidentielle du 30 août, ont été empêchés de quitter le Gabon dimanche, a appris l’AFP de sources concordantes.
Le ministre de l’Enseignement technique Pierre-Claver Maganga Moussavou a annoncé jeudi sa démission du gouvernement. Désormais, Ali Bongo est le seul candidat à la présidentielle qui conserve son portefeuille.
Alors qu’une manifestation anti-Ali Bongo a dégénéré à Libreville, des Gabonais ont également saisi leurs pancartes à Paris pour réclamer des élections « transparentes » et la démission du fils du défunt président.
Plusieurs personnes ont été blessées vendredi à Libreville lors de violents affrontements opposant des policiers à des manifestants réclamant la démission d’Ali Bongo. Le rassemblement des opposants avait été interdit la veille par les autorités.
Yaoundé, Brazzaville, Malabo ou Bangui auront les yeux rivés sur la présidentielle gabonaise du 30 août prochain. Quel que soit le verdict des urnes, elles n’espèrent qu’une chose : que Libreville ne sombre pas dans l’instabilité post-électorale.
Reporté à cause du décès d’Omar Bongo, le festival Gabao, prévu initialement mi-juin, se tiendra finalement du 13 au 15 août. Malgré certains désistements.
Didjob Divungi Di Ndinge, président de l’ADERE, a appelé la population et les militants gabonais à voter « en leur âme et conscience » lors du scrutin du 30 août, qui doit désigner le successeur d’Omar Bongo Ondimba à la tête du pays.
La majorité gabonaise (PDG) ne juge pas nécessaire la démission des candidats à la succession d’Omar Bongo des postes de ministres qu’ils occupent actuellement au sein du gouvernement.
Le créateur de l’équipementier sportif Airness a annoncé lundi à Dakar son intention de soutenir les fédérations de sport d’Afrique. Malamine Koné a par ailleurs encouragé les jeunes du Continent à aller à l’école, afin de mieux faire face aux défis du monde moderne.
Plusieurs candidats à la présidentielle exigent qu’Ali Bongo, lui aussi en lice pour le scrutin, quitte le ministère de la Défense, qu’il a conservé après la formation du nouveau gouvernement. Ils craignent notamment que le fils du chef de l’Etat défunt Omar Bongo ne se serve de son poste pour se renseigner sur eux.