Un collectif des principaux candidats de l’opposition saisira la justice pour obtenir le report de l’élection présidentielle gabonaise prévue le 30 août, a annoncé mercredi le collectif, après une concertation entre les candidats, le gouvernement et la présidence.
Le mannequin greco-gabonais Gloria Mika a créé sur le site Internet Facebook le groupe « Les anges gardiens du Gabon ». Objectif : obtenir un report de l’élection présidentielle du 30 août et, si la date est maintenue, recruter des observateurs bénévoles.
L’ancien Premier ministre d’Omar Bongo veut rompre avec le « système » du président défunt et se dit prêt à rassembler « tous ceux qui veulent servir le pays ».
Les milliers de Gabonais de France s’intéressent de près à la présidentielle prévue le 30 août dans leur pays. Des électeurs que tous les candidats à la magistrature suprême tentent de rallier à leur cause.
L’ex-Premier ministre Jean Eyeghe Ndong et l’ex-ministre de l’Intérieur André Mba Obame, tous deux candidats à la présidentielle du 30 août, ont été empêchés de quitter le Gabon dimanche, a appris l’AFP de sources concordantes.
Le ministre de l’Enseignement technique Pierre-Claver Maganga Moussavou a annoncé jeudi sa démission du gouvernement. Désormais, Ali Bongo est le seul candidat à la présidentielle qui conserve son portefeuille.
Alors qu’une manifestation anti-Ali Bongo a dégénéré à Libreville, des Gabonais ont également saisi leurs pancartes à Paris pour réclamer des élections « transparentes » et la démission du fils du défunt président.
Plusieurs personnes ont été blessées vendredi à Libreville lors de violents affrontements opposant des policiers à des manifestants réclamant la démission d’Ali Bongo. Le rassemblement des opposants avait été interdit la veille par les autorités.
Yaoundé, Brazzaville, Malabo ou Bangui auront les yeux rivés sur la présidentielle gabonaise du 30 août prochain. Quel que soit le verdict des urnes, elles n’espèrent qu’une chose : que Libreville ne sombre pas dans l’instabilité post-électorale.
Reporté à cause du décès d’Omar Bongo, le festival Gabao, prévu initialement mi-juin, se tiendra finalement du 13 au 15 août. Malgré certains désistements.
Didjob Divungi Di Ndinge, président de l’ADERE, a appelé la population et les militants gabonais à voter « en leur âme et conscience » lors du scrutin du 30 août, qui doit désigner le successeur d’Omar Bongo Ondimba à la tête du pays.
La majorité gabonaise (PDG) ne juge pas nécessaire la démission des candidats à la succession d’Omar Bongo des postes de ministres qu’ils occupent actuellement au sein du gouvernement.
Le créateur de l’équipementier sportif Airness a annoncé lundi à Dakar son intention de soutenir les fédérations de sport d’Afrique. Malamine Koné a par ailleurs encouragé les jeunes du Continent à aller à l’école, afin de mieux faire face aux défis du monde moderne.
Plusieurs candidats à la présidentielle exigent qu’Ali Bongo, lui aussi en lice pour le scrutin, quitte le ministère de la Défense, qu’il a conservé après la formation du nouveau gouvernement. Ils craignent notamment que le fils du chef de l’Etat défunt Omar Bongo ne se serve de son poste pour se renseigner sur eux.
Pas (encore) de vrai favori, des opposants décidés à en découdre, des candidatures multiples et un scrutin à un seul tour… Après quarante et un ans de pouvoir sans partage d’Omar Bongo Ondimba, l’élection du 30 août marque la fin d’une époque. À la clé, une forte mobilisation des Gabonais.
La Commission électorale du Gabon a retenu aujourd’hui 23 dossiers de candidature pour la présidentielle du 30 août, dont celui d’Ali Bongo, fils du défunt président, mais aussi ceux des barons dissidents du parti au pouvoir André Mba Obame, Casimir Oyé Mba et Jean Eyéghé Ndong.