Pas (encore) de vrai favori, des opposants décidés à en découdre, des candidatures multiples et un scrutin à un seul tour… Après quarante et un ans de pouvoir sans partage d’Omar Bongo Ondimba, l’élection du 30 août marque la fin d’une époque. À la clé, une forte mobilisation des Gabonais.
La Commission électorale du Gabon a retenu aujourd’hui 23 dossiers de candidature pour la présidentielle du 30 août, dont celui d’Ali Bongo, fils du défunt président, mais aussi ceux des barons dissidents du parti au pouvoir André Mba Obame, Casimir Oyé Mba et Jean Eyéghé Ndong.
Le nouveau Premier ministre du Gabon, Paul Biyoghé Mba, a annoncé mercredi soir la composition d’un gouvernement dans lequel est reconduit Ali Bongo, candidat à la présidentielle, mais pas les barons dissidents du parti au pouvoir André Mba Obame et Casimir Oyé Mba.
S’élevant contre son camp, qui a plébiscité Ali Bongo pour être candidat du PDG à la présidentielle, Casimir Oyé Mba, membre du parti et ancien Premier ministre (1990-1994), est officiellement candidat à la succession d’Omar Bongo.
Zacharie Myboto a été investi pour représenter l’Union gabonaise pour la démocratie et le développement lors de la présidentielle du Gabon. Plusieurs fois ministre, l’opposant avait perdu la présidentielle de 2005.
Ali Bongo Ondimba, fils du défunt chef de l’État, est le candidat du PDG à l’élection présidentielle du 30 août. André Mba Obame, l’ancien ministre de l’Intérieur, et Jean Eyeghe Ndong, Premier ministre démissionnaire, sont eux aussi entrés en lice. Comme indépendants.
Ali Bongo Ondimba, 50 ans, fils du défunt président du Gabon, Omar Bongo Ondimba, a été investi candidat du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) pour la présidentielle du 30 août, dimanche lors d’un congrès extraordinaire où il s’est posé en rassembleur.
La présidente intérimaire du Gabon Rose Francine Rogombé a nommé vendredi Paul Biyoghé Mba au poste de Premier ministre, après la démission vendredi de Jean Eyéghé Ndong, qui a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle du 30 août.
Directement affectée par la crise mondiale, l’économie nationale tourne au ralenti. Et si les affaires courantes sont assurées, le meccano mis en place par l’ancien chef de l’État durant plus de quarante et un ans entre dans une période de turbulences.
La Commission électorale gabonaise a proposé mercredi soir d’organiser le 30 août la présidentielle devant désigner le successeur d’Omar Bongo, décédé début juin. Un scrutin pour lequel le parti au pouvoir a choisi Ali Bongo, fils du défunt, pour représenter ses couleurs.
Ali Ben Bongo Ondimba, fils du défunt président gabonais Omar Bongo Ondimba, a été « choisi » mercredi par le bureau politique du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) comme candidat à l’élection présidentielle anticipée, a affirmé à l’AFP un responsable du PDG.
Le Rassemblement pour le Gabon (RPG, majorité) a annoncé dimanche à l’AFP avoir investi son chef Paul Mba Abessole, 69 ans, comme candidat à l’élection présidentielle que le pays doit organiser à la suite du décès d’Omar Bongo Ondimba.
L’élection présidentielle anticipée au Gabon « doit se tenir au plus tard le 6 septembre », a répondu mercredi la Cour constitutionnelle au gouvernement qui demandait un report du scrutin jugeant impossible de l’organiser dans les délais initiaux.
La messe oecuménique organisée par le Gabon pour saluer la mémoire du président Omar Bongo Ondimba et marquer la fin du deuil national d’un mois s’est déroulée mercredi à Libreville en présence de la présidente intérimaire et de la famille du défunt.
Le Parti démocratique gabonais (PDG, pouvoir) diffère l’annonce, prévue mercredi, de son candidat pour la présidentielle anticipée. Dix membres de la formation, dont une femme, ont présenté leur candidature.
L’entraîneur français de la sélection marocaine de football vient d’être remercié pour « rendement insuffisant ». Les autorités sportives « ont été très déçues par le travail fourni par Lemerre à la tête de l’équipe d’un pays où le football est le sport roi », a indiqué une source proche du gouvernement.
Le gouvernement gabonais a saisi la Cour constitutionnelle sur l’impossibilité d’organiser l’élection présidentielle anticipée dans les délais prévus par la Constitution, a annoncé lundi à l’AFP une source officielle, estimant un report « inévitable ».
Le parti au pouvoir au Gabon a enregistré au moins huit demandes pour le choix de son candidat à l’élection présidentielle anticipée, ont rapporté dimanche des médias gabonais, l’agence privée Gabonews citant celle d’Ali Bongo, fils du défunt président Omar Bongo Ondimba.