Omar Bongo Ondimba a donc décidé, pressé par son entourage, de prendre du recul pour se requinquer (voir pp. 12 à 15 du JA n°2522). Cette « suspension momentanée » de ses activités, dont le terme n’a pas été fixé, se déroule en dehors des frontières du Gabon. Une première en plus de quatre décennies de pouvoir, qui plonge son pays dans une profonde incertitude.
Fils du chef de l’État, il n’a jamais affiché d’autre intention que celle de travailler aux côtés de son père. Mais dans l’optique d’une future succession, beaucoup prêtent au ministre de la Défense des ambitions présidentielles.
Omar Bongo a décidé de suspendre ses activités présidentielles pour se reposer et faire le deuil de son épouse Edith, décédée le 14 mars à Rabat (Maroc). La situation n’est pas prévue par la constitution.
Le Parquet de Paris a fait appel d’une décision favorable à l’ouverture d’une enquête sur trois présidents africains accusés d’avoir détourné des fonds publics pour acquérir des biens immobiliers, entre autres. La cour d’appel n’a pas de délai pour se prononcer sur la requête du ministère public.
Le doyen des juges d’instruction de Paris a jugé recevable une plainte déposée contre trois chefs d’Etat africains accusés d’avoir détourné des fonds publics pour s’offrir en France de luxueux biens, notamment immobiliers. Point sur les acquisitions présumées d’Omar Bongo, Denis Sassou Nguesso et Teodoro Obiang Nguema.
Le président gabonais Omar Bongo Ondimba, 74 ans, a décidé la « suspension momentanée de ses activités », pour se reposer et faire le deuil de son épouse, Edith Lucie, dont le décès l’a « profondément marqué », selon un communiqué lu mercredi soir par la télévision publique RTG1.
La doyenne des juges du pôle financier de Paris a jugé mardi recevable une plainte visant trois chefs d’Etats africains soupçonnés de posséder en France des biens immobiliers financés par de l’argent public détourné, a-t-on appris auprès du parquet de Paris.
Les centres de santé du secteur public au Gabon sont paralysés par une grève générale illimitée déclenchée lundi par le Syndicat national des personnels de santé (SYNAPS), un des principaux syndicat du secteur.
Le groupe français Areva, qui prospecte dans la région de Mounana (province du Haut-Ogooué) pour relancer l’exploitation de gisements d’uranium, veut faire oublier l’impact sanitaire de ses anciennes activités minières dans la zone.
La zone Cemac, si on la compare aux autres espaces politico-économiques de l’Afrique subsaharienne, est celle où le pouvoir conserve et se conserve le plus longtemps. Les six chefs d’État en exercice totalisent ensemble près d’un siècle et demi – 140 ans très exactement – aux affaires, avec de fortes disparités bien sûr, mais une même tendance rétive à l’alternance. Ce que la région y gagne en stabilité, elle le perd en renouvellement de ses élites, et les progrès réalisés sur la voie de la bonne gouvernance ne s’accompagnent pas assez de leur corollaire : l’avancée vers une démocratie libérale. Attention à l’effet cocotte-minute !
Dans un avis rendu le 1er avril, portant sur l’affaire des « Biens mal acquis », le parquet de Paris a estimé qu’il n’existait pas d’indices suffisamment probants à l’encontre des présidents Omar Bongo Ondimba et Denis Sassou Nguesso pour constituer une infraction de « recel de détournement de fonds publics ». Le ministère public a de surcroît dénié toute qualité à agir aux associations et à Gregory Ngbwa Mintsa, un citoyen gabonais qui s’était également constitué partie civile.
Le parquet de Paris va refuser d’ouvrir une information judiciaire sur les biens que trois présidents africains auraient acquis en France en puisant dans les deniers publics. Le Gabonais Omar Bongo, le Congolais Denis Sassou Nguesso et l’Equato-guinéen Teodoro Obiang Nguema sont notamment mis en cause par Transparency International France et Sherpa.
Le parquet de Monaco a ordonné l’ouverture d’une enquête sur des comptes qu’Edith Bongo aurait ouverts dans la principauté. Cette décision fait suite à une lettre de l’ONG Sherpa, qui soupçonne l’ancienne première dame du Gabon d’avoir « servi de prête-nom (…) afin de dissimuler les capitaux tant de son époux que de son père ».
Maghreb, Françafrique, crises malgache et soudanaise, élection ivoirienne, « affaire Péan », relations avec l’Élysée… À la veille du voyage de Nicolas Sarkozy, le ministre français des Affaires étrangères fait le point sur les rapports entre Paris et le continent.
La mort africaine n’est pas une affaire privée. Surtout lorsque, à l’instar d’Édith Lucie Bongo Ondimba, décédée le 14 mars à Rabat à l’âge de 45 ans, la défunte était à la fois fille et épouse de chef d’État.
L’ONG française Sherpa a adressé au prince Albert II ainsi qu’au procureur de Monaco un courrier demandant le gel de comptes bancaires ouverts en principauté, selon l’association, au nom d’Edith Bongo, l’épouse décédée du chef d’Etat gabonais Omar Bongo, a-t-on appris jeudi auprès de Sherpa.
Le corps de la première dame du Gabon, décédée samedi au Maroc, est arrivé mercredi après-midi à Libreville. Edith Bongo Ondimba, fille du président congolais Denis Sassou Nguesso, sera prochainement inhumée dans son pays natal.
Le corps de la Première dame gabonaise Edith Lucie Bongo, décédée samedi au Maroc, sera rapatrié mercredi vers Libreville pour des obsèques, puis sera transféré au Congo, sa terre natale, pour y être inhumé.
Les relations entre Libreville et Paris se détériorent. À tel point que les proches d’Omar Bongo Ondimba demandent la révision des accords de défense entre les deux pays.
Edith Bongo est décédée samedi après-midi à Rabat, au Maroc, annoncent les autorités gabonaises. L’épouse du président Omar Bongo Ondimba est morte à 45 ans d’une longue maladie. Le gouvernement a décrété un deuil national jusqu’aux funérailles de la fille aînée du chef d’Etat congolais Denis Sassou Nguesso.
Actif au Burkina, en Mauritanie et au Gabon, l’opérateur marocain est en passe de s’implanter au Mali. À l’affût de tous les appels d’offres, il se développe aussi à travers une offre diversifiée dans le fixe, le mobile et Internet.
Le parti au pouvoir au Gabon a appelé à « réexaminer en profondeur les accords de coopération » avec la France où, selon lui, est « orchestrée une vaste campagne de déstabilisation contre le Gabon et ses plus hautes autorités », dans une déclaration.
Les « causes de divorce » entre le Gabon et la France « ne manquent pas », a estimé le quotidien national gabonais L’Union, dont l’avis était partagé par plusieurs journaux locaux après l’appel lancé par le parti au pouvoir à réviser les accords entre ces deux pays.
Marc Ona, leader d’ONG et figure de la société civile au Gabon, s’est « interrogé » sur le fait que le chef de l’Etat gabonais Omar Bongo, dont des comptes ont été saisis par la justice française, mène des « activités personnelles » pendant son mandat.
Des comptes bancaires français du président gabonais Omar Bongo ont été saisis après sa condamnation en France à rembourser 457. 347 EUR versés par un Français pour faire libérer son père détenu à Libreville en 1996, a indiqué l’avocat du plaignant.