Fidèle du président Nicolas Sarkozy, le nouveau secrétaire d’État à la Coopération, Alain Joyandet, connaît peu le continent mais sait comment parler à ses dirigeants. Avec diplomatie et sans états d’âme.
Gouvernement resserré, fin du règne des « roitelets », guerre déclarée à la corruption, culture du résultat… Quarante ans après son accession au pouvoir, le président Bongo Ondimba promet du changement. Sans forcément convaincre.
Une campagne assez musclée pour un scrutin sans grande surprise. Toutefois, le vote du 27 novembre suscite un vrai débat de société. Avec, en filigrane, la question de la succession d’Omar Bongo Ondimba.
Côte d’Ivoire, Centrafrique, Togo, France, sans oublier la présidentielle de décembre prochain dans son pays… Le chef de l’État gabonais, qui aime le jeu des questions-réponses, a des choses à dire. Et les dit, y compris sur sa propre succession.
Le modèle pétrolier qui a jusqu’ici nourri le régime arrive lentement en bout de course. Tous les regards se tournent vers le seul, finalement, qui pourrait assurer un changement en douceur : le chef de l’État.
Mis en cause par les ex-dirigeants de la compagnie pétrolière française, dont le procès se tient actuellement à Paris, le chef de l’État gabonais a choisi les colonnes de J.A.I. pour riposter. Sans ménagement.