À l’occasion du sommet qu’ils coorganisent et qui s’ouvre ce 1er mars, Ali Bongo Ondimba et Emmanuel Macron accueilleront plusieurs de leurs pairs à Libreville.
Emmanuel Macron débute ce 1er mars une nouvelle tournée africaine qui le mènera à Libreville puis à Luanda, à Brazzaville et à Kinshasa. Un marathon de quatre étapes en quatre jours lors duquel le président français, qui assure avoir posé les bases « d’une autre voie », sera attendu sur plusieurs dossiers politiques sensibles.
Le chef de l’État gabonais avait annoncé la tenue de ce dialogue, dans la perspective notamment de la présidentielle d’août 2023, dans son allocution du 31 décembre dernier.
Les langues, cultures et traditions bantus concerneraient près de la moitié des Africains. Le centre international qui leur est consacré, à Libreville, célèbre ses 40 ans cette année. L’occasion de voir comment, aujourd’hui, elles irriguent le continent et le monde.
Premier exportateur de bois du continent, le Gabon mise sur l’exploitation de sa forêt pour préparer l’après-pétrole. Tenus d’allier rentabilité et protection de l’environnement, les acteurs économiques du secteur font face à de grandes difficultés.
Depuis le 1er janvier, « Le Chic, le choc, l’échec », une série 100 % locale, est diffusée en prime time chaque dimanche sur la chaîne de télévision nationale, mais aussi sur YouTube. Elle dénonce les abus de pouvoir des hommes envers les femmes, le harcèlement sexuel en milieu scolaire comme professionnel ou encore la corruption.
Raponda, Bilie-By-Nze, Manfoumbi, Ndemezo’o Obiang, Louembe… Le chef de l’État gabonais a procédé à un remaniement, finalisé dans le plus grand secret. Preuve que la campagne pour la présidentielle a déjà commencé.
Jusqu’à présent chargé de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze succède à Rose Christiane Ossouka Raponda à la primature. Cette dernière devient, elle, vice-présidente du Gabon.
Le Parti démocratique gabonais (PDG) a appelé le chef de l’État Ali Bongo Ondimba, son « candidat naturel », à briguer un troisième mandat lors de l’élection présidentielle d’août 2023, à l’issue d’un congrès qui s’est achevé le samedi 24 décembre.
Malgré six années passées en détention, l’ancien député du parti au pouvoir passé à l’opposition n’a pas abandonné ses ambitions politiques. Jeune Afrique l’a rencontré.
Il est à l’origine de l’un des plus grands projets de l’État gabonais pour 2023 : la commercialisation de 90 millions de crédits carbone. Itinéraire d’un financier qui a le vent en poupe à Libreville.
Un séisme de magnitude 5,5 a secoué l’ouest du Gabon dimanche 4 décembre, selon l’institut de géophysique américain USGS. Il n’a pas fait de victime et n’a provoqué que des dégâts légers, selon un premier constat du gouvernement.
Pierre-Alain Mounguengui a été invité par la Fifa à assister au Mondial. Sa présence, alors qu’il est accusé de ne pas avoir dénoncé un scandale de pédophilie, suscite de nombreuses réactions.
L’Association pour le soutien et l’aide aux femmes atteintes du cancer (Asafac) met en scène la pièce « Huis clos avec les Phénix », jouée par des patientes qui tordent le cou aux idées préconçues et sensibilisent le public mieux que personne.
Le pays a fait de l’égalité des sexes une véritable cause nationale. Un Centre de protection pour les femmes victimes de violences, unique dans la sous-région, et un Observatoire national des droits de la femme ont été créés.
Le dessinateur Cédric Kenfack Tiogo et l’entrepreneur Noël Delamar Edzang mettent la dernière main à Caravan for Green. Objectif de ce projet itinérant qui doit démarrer à la fin de l’année : sensibiliser les jeunes vivant dans les zones forestières aux espèces animales menacées.
Le « roadshow » pour la souscription des 250 000 actions du réassureur gabonais, correspondant à 5 milliards de F CFA, en vue de son introduction à la bourse de Douala s’effectue à présent à vive allure.
Le 12 novembre, à Libreville, le président gabonais a été réinstallé Grand maître lors d’une assemblée où de nombreuses délégations maçonniques africaines, européennes et nord-américaines étaient présentes.
Réserves de voix des différents candidats, habitudes électorales et réflexes partisans… Voici ce qu’il faut savoir pour comprendre comment les Gabonais font leur choix dans l’isoloir.
Avec la présidentielle, puis les législatives et les locales, toutes prévues au second semestre de 2023, le pays entre clairement en pré-campagne. Jeune Afrique fait le point de la météo politique gabonaise avant l’échéance.
Avec Gustave Aimé Mayi comme directeur général et Marcellin Massila Akendengue, patron de Gabon Power Company, à la présidence du conseil d’administration, la Société d’énergie et d’eau du Gabon semble dotée du tandem idoine en vue de mener à bien le processus de décarbonation du secteur national de l’électricité.
Relance économique, protection sociale, égalité des chances, préparation des échéances de 2023… Rose Christiane Ossouka Raponda, la Première ministre gabonaise, répond aux questions de Jeune Afrique.
De la plantation familiale, près de Lambaréné, à leur chocolaterie de Libreville, en passant par les États-Unis d’Obama et le nord de la France, les fondateurs de Kakao Mundo, les frères Ayimambenwe ont investi tous les métiers de la filière cacao. Et c’est un succès sur toute la ligne.
Après avoir claqué la porte du Parti démocratique gabonais et soutenu la candidature de Jean Ping en 2016, le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) sera probablement candidat à la magistrature suprême en 2023.
L’opposant, qui avait été arrêté en possession d’une forte somme d’argent en liquide, est poursuivi pour blanchiment de capitaux et intelligence avec une puissance étrangère.
Un an après la mise en œuvre du Plan d’accélération de la transformation, la croissance reste timide et largement dépendante de la production et des cours du brut. Toutefois, la dynamique et les changements structurels sont là. Et ils devraient s’accentuer en 2023. Décryptage.
Une vraie campagne électorale, programme contre programme, projet contre projet. Les électeurs gabonais devraient légitimement pouvoir s’attendre en 2023 à voir le président sortant défendre son bilan et proposer une vision d’avenir, et l’opposition sortir de son perpétuel « ABO bashing ».