La compagnie indienne Coalsale Group et l’État gabonais ont conclu un contrat d’exploitation et de partage de production de manganèse début janvier. Il s’agit de la première signature d’un contrat minier depuis la promulgation en juin d’un nouveau code, qui vise à augmenter les bénéfices de l’État, mais qui a également réduit certaines taxes pour les opérateurs.
Le procureur de la République, André-Patrick Roponat, a annoncé samedi que des mandats d’arrêt internationaux avaient été lancés à l’encontre de Raphaël Nze Minko et de Gervais Martial Koulayo Houlpaye.
Safaris-photos, circuits culturels, sports nautiques… Les opérateurs privés locaux – hôteliers ou agences – proposent des activités et des séjours dans les plus beaux sites. Des excursions souvent taillées sur mesure.
Nommé coordinateur général des Affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin, l’aîné du couple présidentiel, n’est pas le seul « fils de » aux affaires.
Futur quartier d’affaires sur le littoral de Libreville la Baie des rois est l’un des rares chantiers d’infrastructures que l’État maintient dans ses priorités. Un projet qui fascine autant qu’il irrite.
C’est au franc CFA, unique expérience de monnaie commune régionale en Afrique, d’évoluer, dès lors que les conditions pour la création d’une monnaie unique continentale sont aussi loin d’être réunies.
Le partenariat public-privé peut aider l’Afrique à relever le défi du financement de ses infrastructures, à condition d’être accompagné par le cadre adéquat et selon des contrats équitables.
Routes, ports, centrales hydroélectriques… Pour se doter des infrastructures et services indispensables à son développement, le pays mise sur les partenariats public-privé (PPP), en tirant les leçons de ses succès et, aussi, de ses mauvaises expériences.
Baisse des revenus, hausse des prix des produits de base… Ces dernières années, les Gabonais ont vu leur pouvoir d’achat se réduire comme peau de chagrin. Un casse-tête pour tous, y compris pour l’État.
Après trois ans de bras de fer, les relations d’affaires entre Libreville et Paris s’apaisent et reprennent sur de meilleures bases, avec l’arrivée de nouveaux investisseurs.
Le ministre gabonais des Eaux, des Forêts, de la Mer et de l’Environnement en est convaincu : les scandales de corruption autour de l’exploitation du bois font partie du passé. Fort d’un cadre légal et réglementaire renouvelé, il croit en la possibilité d’une exploitation durable du bois de kevazingo.
L’analyste et consultant librevillois revient sur les handicaps de l’économie gabonaise, sur les résultats mitigés du Plan de relance économique (PRE) 2017-2019 et analyse les conditions de la reprise, sur laquelle il se montre néanmoins optimiste.
Cette année, le mouvement Appel à agir, composé de dix personnalités de l’opposition et de la société civile, a occupé le terrain en multipliant les recours judiciaires pour obtenir que le président Ali Bongo Ondimba soit soumis à un examen médical.
Santé du président Ali Bongo Ondimba, échecs de l’union de l’opposition, alliances politiques, ambitions présidentielles… Le président du parti Les Démocrates (LD) répond aux questions de Jeune Afrique.
Retour de la croissance après deux années d’atonie, hausse des recettes supérieure aux objectifs… La relance est timide mais réelle. Et l’État semble décidé à mener les réformes qu’exige une situation encore précaire.
Le chef du gouvernement gabonais défend les réformes menées depuis le début de la convalescence du président Ali Bongo Ondimba, ainsi que l’unité de son équipe, malgré les nombreux bouleversements opérés au sein de l’exécutif. Interview exclusive.
Si les récents remaniements au sein du cabinet présidentiel et du gouvernement ont inquiété les uns et déconcerté les autres, ils ont aussi et surtout clarifié la situation au sommet de l’État : un an après son AVC, Ali Bongo Ondimba est bel et bien de retour aux commandes de l’exécutif et dicte le tempo.
En quelques semaines, l’entourage proche du président gabonais a été profondément bouleversé. Qui sont les nouveaux membres de la garde rapprochée d’Ali Bongo Ondimba ? Portraits des incontournables du Palais du bord de mer.
Déféré vendredi 13 décembre devant le juge d’instruction spécialisé de Libreville, l’ex-directeur de cabinet de la présidence gabonaise, Brice Laccruche Alihanga, a été placé en détention préventive notamment pour « détournement de fonds publics » et « blanchiment ».
L’État du Gabon s’apprête à faire appel de la décision de la cour d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale de Paris dans le litige qui l’oppose au groupe de BTP Santullo.
Le 1er janvier, le Gabon accédera à la présidence du Groupe des négociateurs africains sur le climat. Cette décision sera officialisée à Madrid le 13 décembre, en clôture de la COP25.
Dans un communiqué rendu public le 10 décembre, Jean Ping a dénoncé « la monarchisation de la République » gabonaise, faisant allusion à la nomination de Noureddin Bongo Valentin, le fils du chef de l’État, comme coordinateur des affaires présidentielles.
La Commission européenne a retiré lundi 9 décembre de sa liste noire toutes les compagnies aériennes gabonaises « à la suite d’améliorations en matière de sécurité aérienne » par ce pays, levant l’interdiction de vol dans l’UE qui les frappait.
Tout juste limogé de son poste de ministre, l’ex-directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba a été arrêté dans le cadre d’une vaste opération anticorruption menée au Gabon.