Déféré vendredi 13 décembre devant le juge d’instruction spécialisé de Libreville, l’ex-directeur de cabinet de la présidence gabonaise, Brice Laccruche Alihanga, a été placé en détention préventive notamment pour « détournement de fonds publics » et « blanchiment ».
L’État du Gabon s’apprête à faire appel de la décision de la cour d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale de Paris dans le litige qui l’oppose au groupe de BTP Santullo.
Le 1er janvier, le Gabon accédera à la présidence du Groupe des négociateurs africains sur le climat. Cette décision sera officialisée à Madrid le 13 décembre, en clôture de la COP25.
Dans un communiqué rendu public le 10 décembre, Jean Ping a dénoncé « la monarchisation de la République » gabonaise, faisant allusion à la nomination de Noureddin Bongo Valentin, le fils du chef de l’État, comme coordinateur des affaires présidentielles.
La Commission européenne a retiré lundi 9 décembre de sa liste noire toutes les compagnies aériennes gabonaises « à la suite d’améliorations en matière de sécurité aérienne » par ce pays, levant l’interdiction de vol dans l’UE qui les frappait.
Tout juste limogé de son poste de ministre, l’ex-directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba a été arrêté dans le cadre d’une vaste opération anticorruption menée au Gabon.
Le chef de l’État gabonais a nommé, jeudi 5 décembre en conseil des ministres, son fils Noureddin « coordinateur des affaires présidentielles ». Celui-ci sera chargé « d’assister le président de la République dans la conduite de toutes les affaires de l’État ».
Ali Bongo Ondimba a procédé à un remaniement du gouvernement gabonais, lundi 2 décembre. Les ministres Brice Laccruche Alihanga, Noël Mboumba et Jean-Fidèle Otandault ont été limogés.
Sous la houlette du procureur André Patrick Roponat, l’opération Scorpion a abouti à 11 placements en détention préventive et à au moins 20 gardes à vue à la Direction générale des recherches.
La vaste opération anticorruption lancée au Gabon se poursuit jusqu’au sommet de l’État avec la mise en détention provisoire de l’ancien porte-parole de la présidence Ike Ngouoni, suspecté notamment de complicité de détournement de fonds publics.
Onze proches de Brice Laccruche Alihanga (BLA), l’ex-directeur de cabinet du président gabonais, dont les audiences ont eu lieu entre mercredi et jeudi à Libreville, ont été placés sous mandat de dépôt. Sept autres personnes ont bénéficié d’un classement sans suite de leur dossier.
Grégory Laccruche Alihanga, maire d’Akanda, a été interpellé mercredi 27 novembre à Libreville. Ce dernier est le frère de Brice Laccruche Alihanga, l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba.
Le foncier reste en débat au Gabon, après le recul du gouvernement sur les possibilités de mise à disposition des terres de l’État sur le marché national et international. Pour beaucoup, la gestion des titres fonciers mériterait d’être révisée au vu des problèmes récurrents en matière d’attribution des terres.
Plusieurs proches de Brice Laccruche Alihanga (BLA), démis de son poste de directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba début novembre, sont actuellement écroués à la prison centrale de Libreville. Qui sont ces « BLA Boys » qui ont maille à partir avec la justice ?
Les dirigeants des six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), réunis en sommet extraordinaire à Yaoundé vendredi 22 novembre, ont annoncé leur volonté de faire évoluer le franc CFA, présenté par certains comme une monnaie « héritée de la colonisation ».
Le procureur de la République du Gabon Olivier Nzaou a été démis de ses fonctions vendredi 22 novembre par le conseil supérieur de la magistrature. Il était réputé proche de l’ancien directeur de cabinet du président Ali Bongo Ondimba, Brice Laccruche Alihanga.
Ike Ngouoni Aila Oyouomi, proche de Brice Laccruche Alihanga, porte-parole de la présidence et conseiller d’Ali Bongo Ondimba, a été placé en garde à vue jeudi à la Direction générale des services spéciaux (DGSS).
L’État du Gabon a été condamné mardi 19 novembre par la Chambre de commerce internationale de Paris à verser 90 milliards de francs CFA au groupement Santullo.
On le disait affaibli, mais il fait preuve de résilience. Aujourd’hui, c’est loin de Libreville, où il ne se rend qu’épisodiquement, que l’ancien tout-puissant directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba poursuit son chemin.
Le remplacement de Brice Laccruche Alihanga au poste de directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba par le technocrate Théophile Ogandaga marque un changement d’ère.
La Régie autonome des transports parisiens (RATP) et la nouvelle société de transport privée gabonaise Trans-Urb ont signé mercredi 6 novembre à Libreville un accord d’expertise pour favoriser le développement de la société sur le « grand Libreville ».
Le directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, Brice Laccruche Alihanga, a été démis de ses fonctions jeudi en conseil des ministres. Remplacé par Théophile Ogandaga, jusque-là directeur général adjoint d’Olam, il est nommé ministre.
Dans les eaux internationales au large du Gabon, en plein golfe de Guinée, les autorités portuaires de Port-Gentil suspectent un bateau citerne d’approvisionner plusieurs compagnies en carburant. Un trafic illégal qui pourrait concerner de grandes sociétés.
D’un investissement total de 300 millions d’euros, le Gabon et le fonds d’investissement français Meridiam forment deux partenariats public privé pour une centrale hydroélectrique et une route. Meridiam détiendra 60 % de la centrale, qui doit produire 13 % de l’électricité de Libreville.
Le montant de l’opération n’a pas été dévoilé mais la société d’investissement française prend place au sein du capital de GSEZ Ports, aux côtés du singapourien Olam, de l’État gabonais, et de l’African Finance Corporation.