Le chef de l’État gabonais a nommé, jeudi 5 décembre en conseil des ministres, son fils Noureddin « coordinateur des affaires présidentielles ». Celui-ci sera chargé « d’assister le président de la République dans la conduite de toutes les affaires de l’État ».
Ali Bongo Ondimba a procédé à un remaniement du gouvernement gabonais, lundi 2 décembre. Les ministres Brice Laccruche Alihanga, Noël Mboumba et Jean-Fidèle Otandault ont été limogés.
Sous la houlette du procureur André Patrick Roponat, l’opération Scorpion a abouti à 11 placements en détention préventive et à au moins 20 gardes à vue à la Direction générale des recherches.
La vaste opération anticorruption lancée au Gabon se poursuit jusqu’au sommet de l’État avec la mise en détention provisoire de l’ancien porte-parole de la présidence Ike Ngouoni, suspecté notamment de complicité de détournement de fonds publics.
Onze proches de Brice Laccruche Alihanga (BLA), l’ex-directeur de cabinet du président gabonais, dont les audiences ont eu lieu entre mercredi et jeudi à Libreville, ont été placés sous mandat de dépôt. Sept autres personnes ont bénéficié d’un classement sans suite de leur dossier.
Grégory Laccruche Alihanga, maire d’Akanda, a été interpellé mercredi 27 novembre à Libreville. Ce dernier est le frère de Brice Laccruche Alihanga, l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba.
Le foncier reste en débat au Gabon, après le recul du gouvernement sur les possibilités de mise à disposition des terres de l’État sur le marché national et international. Pour beaucoup, la gestion des titres fonciers mériterait d’être révisée au vu des problèmes récurrents en matière d’attribution des terres.
Plusieurs proches de Brice Laccruche Alihanga (BLA), démis de son poste de directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba début novembre, sont actuellement écroués à la prison centrale de Libreville. Qui sont ces « BLA Boys » qui ont maille à partir avec la justice ?
Les dirigeants des six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), réunis en sommet extraordinaire à Yaoundé vendredi 22 novembre, ont annoncé leur volonté de faire évoluer le franc CFA, présenté par certains comme une monnaie « héritée de la colonisation ».
Le procureur de la République du Gabon Olivier Nzaou a été démis de ses fonctions vendredi 22 novembre par le conseil supérieur de la magistrature. Il était réputé proche de l’ancien directeur de cabinet du président Ali Bongo Ondimba, Brice Laccruche Alihanga.
Ike Ngouoni Aila Oyouomi, proche de Brice Laccruche Alihanga, porte-parole de la présidence et conseiller d’Ali Bongo Ondimba, a été placé en garde à vue jeudi à la Direction générale des services spéciaux (DGSS).
L’État du Gabon a été condamné mardi 19 novembre par la Chambre de commerce internationale de Paris à verser 90 milliards de francs CFA au groupement Santullo.
On le disait affaibli, mais il fait preuve de résilience. Aujourd’hui, c’est loin de Libreville, où il ne se rend qu’épisodiquement, que l’ancien tout-puissant directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba poursuit son chemin.
Le remplacement de Brice Laccruche Alihanga au poste de directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba par le technocrate Théophile Ogandaga marque un changement d’ère.
La Régie autonome des transports parisiens (RATP) et la nouvelle société de transport privée gabonaise Trans-Urb ont signé mercredi 6 novembre à Libreville un accord d’expertise pour favoriser le développement de la société sur le « grand Libreville ».
Le directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, Brice Laccruche Alihanga, a été démis de ses fonctions jeudi en conseil des ministres. Remplacé par Théophile Ogandaga, jusque-là directeur général adjoint d’Olam, il est nommé ministre.
Dans les eaux internationales au large du Gabon, en plein golfe de Guinée, les autorités portuaires de Port-Gentil suspectent un bateau citerne d’approvisionner plusieurs compagnies en carburant. Un trafic illégal qui pourrait concerner de grandes sociétés.
D’un investissement total de 300 millions d’euros, le Gabon et le fonds d’investissement français Meridiam forment deux partenariats public privé pour une centrale hydroélectrique et une route. Meridiam détiendra 60 % de la centrale, qui doit produire 13 % de l’électricité de Libreville.
Le montant de l’opération n’a pas été dévoilé mais la société d’investissement française prend place au sein du capital de GSEZ Ports, aux côtés du singapourien Olam, de l’État gabonais, et de l’African Finance Corporation.
Le ministre gabonais des Affaires étrangères Alain Claude Bilié-By-Nzé présentera la réforme de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), que le Gabon préside actuellement, au président congolais Félix Tshisekedi, au début du mois de novembre.
Google Maps réserve parfois des surprises. À Libreville, le site mentionne, en lieu et place du palais présidentiel, une fictive « Direction générale de la dictature en République gabonaise ».
Nouveau rebondissement dans le bras de fer judiciaire qui oppose la BGFIBank Gabon à la société e-Doley Finance. Mais si la banque a remporté cette manche, les avocats de la société du Gabonais Ernest Akendengue Tewelyo ne s’avouent pas vaincus.
Le demi-frère du président Ali Bongo Ondimba et directeur général des Services spéciaux, Frédéric Bongo, a été muté en Afrique du Sud en tant qu’attaché militaire à l’ambassade du Gabon.
Beaucoup a été dit ou écrit – et souvent n’importe quoi ! – sur l’état de santé d’Ali Bongo Ondimba (ABO), victime d’un accident vasculaire cérébral il y a tout juste un an, lors d’un séjour en Arabie saoudite, et sur les conséquences de sa maladie sur le fonctionnement de l’État gabonais.
Le 16 octobre 2009, Ali Bongo Ondimba était investi à la tête du pays, bien décidé à changer le système hérité de son père, Omar. Retour sur une décennie de pouvoir, dans un contexte marqué par les interrogations sur son état de santé.
Code pétrolier, exportation du bois, programme Graine, suppression des « fonds communs », train de vie de l’État… Quel est le bilan des cinq grandes réformes mises en place par Ali Bongo Ondimba depuis dix ans ?