Les deux pays frontaliers d’Afrique centrale ont signé mi-octobre un accord visant à harmoniser les coûts des appels téléphoniques entre les deux pays. Une initiative calquée sur celle de quatre pays d’Afrique de l’Est et qui pourrait s’étendre en 2020 à toute l’Afrique centrale.
Un nouveau contrat de partenariat a été signé début octobre entre une société chinoise aurifère et l’opérateur national des mines, qui récupérera 10 % de l’or produit. Libreville, qui a lancé un nouveau code minier en juin, matérialise ses ambitions d’intensifier la part de l’État dans le secteur, tout en allégeant les investisseurs de certaines taxes.
Comment s’est jouée la redistribution des porte-feuilles ministériels à l’occasion du remaniement du vendredi 4 octobre ? Deux facteurs ont semble-t-il joué : le premier est économique, le second plus politique.
Ministre des Affaires étrangères gabonais, pilier du parti au pouvoir, Alain-Claude Bilie-By-Nze a su éviter les chausse-trapes quand la guerre des clans faisait rage à Libreville et se ménager de puissants alliés.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a fait une apparition surprise samedi lors d’un meeting d’un de ses plus proches collaborateurs, esquissé un pas de danse et lancé à des milliers de supporters : « Je suis là et serai toujours là ».
Au nom du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), le directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba multiplie les tournées dans les différentes régions du Gabon. Depuis l’AVC du président, dont il est le plus proche collaborateur, il tient les rênes du pays, de concert avec Julien Nkoghe Bekale, le Premier ministre.
Pascaline Bongo Ondimba n’est plus Haute représentante du chef de l’État. La décision est tombée lors du conseil des ministres du mercredi 2 octobre. Et semble mettre fin à l’épisode d’un retour manqué de l’ancienne directrice de cabinet d’Omar Bongo Ondimba et demi-sœur du président Ali Bongo Ondimba.
De retour la semaine dernière, le président gabonais a conforté l’autorité de la présidente de la Cour constitutionnelle et étouffé les tensions naissantes entre son directeur de cabinet et son Premier ministre.
Sollicitée par le Gabon après l’éviction de Veolia, la multinationale française a fait une offre pour gérer la distribution de l’eau, mais pas de l’électricité.
Le Gabon devrait recevoir un financement du Fonds norvégien de 136 millions d’euros d’ici 2025 l’encourageant à ne pas déforester. Le pays, recouvert à plus de 80% de forêts, mérite-t-il vraiment sa réputation internationale de « bon élève » en matière d’environnement ?
La nouvelle Cour constitutionnelle du Gabon a prêté serment le 24 septembre à Libreville en présence du président Ali Bongo Ondimba, de retour de Londres où il a suivi des examens médicaux.
Le Gabon va être le premier pays africain à être payé par des fonds internationaux pour poursuivre ses efforts contre la déforestation sur son territoire recouvert à près de 90% par la forêt, a annoncé dimanche l’ONU.
Devant la cour d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale de Paris, le Gabon a remporté la bataille qui l’opposait à l’entreprise espagnole Eurofinsa, le 13 septembre.
Outre les relations bilatérales et l’état de santé d’Ali Bongo Ondimba, le directeur de cabinet du président gabonais et le conseiller Afrique d’Emmanuel Macron ont abordé la situation de l’entreprise minière française Eramet et l’implantation de Suez au Gabon.
Maire de Libreville, cet édile à la forte personnalité s’est fixé pour objectif de redonner du lustre à la capitale gabonaise. Quitte à recourir à des pratiques musclées.
Marie-Madeleine Mborantsuo, présidente de la Cour constitutionnelle gabonaise, ne pourra pas inaugurer la nouvelle session de l’institution à la date prévue. En cause : l’absence d’Ali Bongo Ondimba, qui reçoit des soins à Londres.
Le directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, engagé dans la conquête du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), s’emploie à écarter ses rivaux, au premier rang desquels l’ancien ministre Ali Akbar Onanga, qui tente de son côté de reconstruire une opposition à Brice Laccruche Alihanga.
Une Cour d’appel gabonaise a refusé lundi d’entendre des opposants qui demandaient une audience sur leur demande d’examen médical du président Ali Bongo Ondimba, dix mois après son AVC.
Depuis dix ans le Gabon a réorienté la filière bois en misant sur la transformation et en stoppant l’export des grumes. Les importations de celles-ci depuis l’étranger, des projets de plantations et un retour envisagé vers des coupes « contrôlées » de kevazingo renforcent encore cette stratégie.
Le Groupement Santullo Sericom Gabon souhaite répondre à l’article publié dans le no 3052 de Jeune Afrique (du 7 au 13 juillet 2019), intitulé « Santullo, un scandale d’État ».
L’audience sur l’opportunité d’une expertise médicale d’Ali Bongo Ondimba a été reportée au 2 septembre. Jeune Afrique a interviewé maître Aimery Bhongo Mavoungoun, l’avocat du chef de l’État gabonais.
Une audience était prévue ce lundi sur l’opportunité d’une expertise médicale du président Ali Bongo Ondimba. L’opposition réclame que la justice évalue l’état de santé du chef de l’État, victime d’un AVC il y a dix mois, et statue sur sa capacité à exercer ses fonctions.
Présenté comme le meneur des putschistes à l’origine du coup d’État manqué du 7 janvier dernier au Gabon, le lieutenant Obiang est, comme les deux autres accusés, toujours incarcéré à la prison centrale de Libreville.
Le ministère de l’Intérieur et de la Justice a suspendu de ses fonctions la présidente de la cour d’appel de Libreville. Paulette Ayo Mba avait pris, le 12 août, une décision permettant à la justice de statuer sur la demande d’examen médical d’Ali Bongo Ondimba, ce que les avocats du président avaient contesté.
Cent-vingt-cinq conteneurs de kevazingo, un bois précieux très prisé en Asie, dont la saisie fin février au Gabon avait créé un scandale politique, vont être vendus aux enchères, a annoncé le ministre de l’Environnement.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a assisté vendredi à une cérémonie commémorative à Libreville, sans faire de discours mais où il a été filmé par des médias internationaux pour la première fois depuis son AVC il y a dix mois.
Subventions évaporées, parc automobile vétuste et tensions sociales… Malgré une nouvelle direction en place depuis mars, la Société gabonaise de transport (Sogatra), opérateur public historique, craint l’arrivée de Trans-Urb, une entreprise ouverte aux capitaux privés.
La cour d’appel de Libreville a rejeté le 12 août le recours des avocats d’Ali Bongo Ondimba, qui s’étaient tournés vers la cour de cassation pour faire dessaisir cette juridiction de la requête d’expertise médicale du président gabonais. L’audience sur le fond de cette demande faite par le collectif « Appel à agir » doit avoir lieu le 26 août.