L’ancien Premier ministre Jean-François Ntoutoume Emane a été interpellé jeudi à son domicile. Relâché en début de soirée, il doit être convoqué à nouveau. Les enquêteurs chercheraient à éclaircir les circonstances de la vente d’un terrain à l’État.
Nouvelle manche dans le bras de fer entre Averda et l’État gabonais. La société de ramassage d’ordures a décidé de stopper la collecte tant que ne sera pas acquitté l’équivalent de deux ans d’arriérés de paiement. La puissance publique, de son côté, audite la dette de la compagnie et estime que cette dernière ne tient pas ses engagements.
L’acteur Samuel L. Jackson, qui se réclame de l’ethnie benga, a rencontré Ali Bongo Ondimba lors d’un voyage à Libreville. Un déplacement également professionnel, puisque la star travaille sur une série consacrée à l’esclavage.
Autrefois toute-puissante, la fille aînée d’Omar Bongo Ondimba est marginalisée depuis l’arrivée de son frère à la présidence. Il y a huit mois, elle a tenté un retour au cœur du pouvoir. Mais rien ne s’est passé comme prévu.
Le 30 janvier dernier, la justice française a ordonné une perquisition dans plusieurs appartements parisiens appartenant à la famille Bongo. Les limiers de la police soupçonnaient Pascaline Mferri Bongo Ondimba d’être à l’origine de leur récente acquisition.
Le litige qui oppose BGFIBank à la société gabonaise e-Doley sera bientôt examiné par le tribunal de commerce de Paris, qui doit décider s’il est compétent pour trancher le litige entre les deux entreprises.
Plusieurs personnalités africaines, notamment gabonaises et rwandaises, ont fait le déplacement fin juillet pour rendre un dernier hommage à l’auteur d’ « Affaires africaines » et de « Noires fureurs, blancs menteurs ».
Le Gabon a signé vendredi deux contrats d’exploration pour des blocs situés au large des côtes du sud du Gabon. Une première depuis cinq ans, qui intervient alors que le pays vient de se doter d’un nouveau code pétrolier, présenté comme étant plus favorable aux investisseurs. En parallèle, Libreville met aux enchères jusqu’à mi-janvier 35 blocs en offshore.
Le Parti démocratique gabonais (PDG) a exclu de ses rangs Ali Akbar Onanga Y’Obegue pour « atteinte à l’unité du parti et acte contraire à la probité ». Une décision qui n’a pas surpris grand monde à Libreville : l’ancien ministre ne manque pas d’ennemis…
Le Gabon fait les yeux doux aux investisseurs : il vient de se doter d’un nouveau code des hydrocarbures, et ambitionne de remonter la pente d’un secteur pétrolier en berne depuis la chute des prix du baril en 2014. Interview avec le ministre du Pétrole, Noël Mboumba.
Charles M’Ba, l’ex-ministre délégué aux Finances qui a lancé son club « Pour le Gabon », a pris contact avec des ténors de l’opposition, dont Alexandre Barro Chambrier.
Le Boeing 777-200 BBJ de la flotte présidentielle gabonaise est à vendre. Dans les milieux de l’aviation d’affaires, on se partage la fiche descriptive de ce gros-porteur, capable de voler plus de 14 heures sans escale.
Décédé le 25 juillet, le journaliste-écrivain Pierre Péan, auteur de nombreux livres d’investigation à succès, a consacré plusieurs ouvrages au continent africain. Mais depuis 2005, son obstination à réécrire « l’histoire officielle » du génocide des Tutsi au Rwanda, alimente la controverse.
Des centaines de poissons ont été retrouvés morts courant juillet sur une partie du fleuve Ogooué, près de Lambaréné, provoquant l’inquiétude des populations. Le gouvernement a interdit lundi la pêche dans la zone impactée et une enquête a été lancée pour déterminer les raisons de ce phénomène.
Le nouveau code pétrolier gabonais entre en vigueur : il se veut plus attractif pour les entreprises avec, en contrepartie, moins de bénéfices pour l’État. Mais, alors que le pays souhaite recouvrer des rentes pétrolières similaires à celles d’avant la crise de 2014-2015, les opérateurs restent pour le moment réservés.
Accusé d’être impliqué dans les violences post-électorales qui ont secoué le Gabon en août 2016, l’ancien député gabonais Bertrand Zibi Abeghe a été condamné mardi à Libreville à six ans de prison ferme, pour « violences et voies de fait » et « détention illégale d’arme à feu ».
Le président du Front patriotique gabonais (FPG), Gérard Ella Nguéma, arrêté à Libreville après des propos sur l’état de santé d’Ali Bongo Ondimba, chef de l’État gabonais, a été libéré le mercredi 17 juillet. Il a dénoncé jeudi « une répression tous azimuts de l’opposition ».
Le colonel Arsène Emvahou, auparavant aide de camp du chef de l’État gabonais, va bientôt poser ses valises à Bruxelles, où il vient tout juste d’être nommé.
Le président du Front patriotique gabonais (FPG), Gérard Ella Nguéma, a été arrêté lundi 15 juillet par la police judiciaire avant le début d’une marche organisée par son mouvement à Libreville. Il était toujours en garde à vue mardi, selon son parti.
Le colonel Alain Djibril Ibaba, le fils du général Alioune Ibaba, a pris la tête de la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI) le 9 juillet.
Le PDG du groupe bancaire devrait être entendu en qualité de témoin par le juge d’instruction chargé de l’affaire opposant BGFIbank à Alfred Bongo Ondimba au sujet de la « disparition » de 1,5 milliard de F CFA du compte de l’étude notariale du fils de l’ancien président gabonais.
L’état de santé d’Ali Bongo Ondimba sera évoqué lundi 15 juillet devant la cour d’appel de Libreville, à l’initiative du collectif « Appel à agir », qui réclame un examen médical du chef de l’État.
La députée française Bérengère Poletti a demandé au ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, de faire la lumière sur les soupçons d’organisations de la société civile gabonaise, qui pointent du doigt des prêts consentis par l’AFD à l’État gabonais.
L’ancien vice-président gabonais, Pierre-Claver Maganga Moussavou, avait été limogé le 21 mai. Mais faute de notification officielle, il n’avait pas fait ses cartons.
La cour d’appel de Paris a débouté fin juin Kontinental Conseil Ingénierie (KCI), une entreprise tunisienne qui réclamait 250 millions d’euros à l’État du Gabon, avec lequel elle avait signé des contrats portant sur un programme de logements sociaux.
C’est une affaire qui porte sur 700 milliards de F CFA de marchés publics. Elle oppose Libreville au groupe de BTP italien Sericom, dirigé par Guido Santullo, sur fond d’accusations de corruption. Et a déjà envoyé un ministre – Magloire Ngambia – en prison. Enquête exclusive.
Le 7 février 2018, alors que la justice gabonaise tardait à faire la lumière sur le présumé réseau de corruption de Guido Santullo et sur le rôle de l’ancien ministre Magloire Ngambia, Libreville a déposé plainte en Suisse contre l’Italien pour corruption d’agents publics étrangers et blanchiment d’argent.
Un ministre jadis tout puissant en détention depuis plus de deux ans et demi, un haut-gradé du renseignement dans la ligne de mire, des fonctionnaires soupçonnés de corruption… Jeune Afrique livre les dessous de l’affaire Santullo, qui agite les esprits au Gabon, en Suisse ou encore en France.