L’état de santé d’Ali Bongo Ondimba sera évoqué lundi 15 juillet devant la cour d’appel de Libreville, à l’initiative du collectif « Appel à agir », qui réclame un examen médical du chef de l’État.
La députée française Bérengère Poletti a demandé au ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, de faire la lumière sur les soupçons d’organisations de la société civile gabonaise, qui pointent du doigt des prêts consentis par l’AFD à l’État gabonais.
L’ancien vice-président gabonais, Pierre-Claver Maganga Moussavou, avait été limogé le 21 mai. Mais faute de notification officielle, il n’avait pas fait ses cartons.
La cour d’appel de Paris a débouté fin juin Kontinental Conseil Ingénierie (KCI), une entreprise tunisienne qui réclamait 250 millions d’euros à l’État du Gabon, avec lequel elle avait signé des contrats portant sur un programme de logements sociaux.
C’est une affaire qui porte sur 700 milliards de F CFA de marchés publics. Elle oppose Libreville au groupe de BTP italien Sericom, dirigé par Guido Santullo, sur fond d’accusations de corruption. Et a déjà envoyé un ministre – Magloire Ngambia – en prison. Enquête exclusive.
Le 7 février 2018, alors que la justice gabonaise tardait à faire la lumière sur le présumé réseau de corruption de Guido Santullo et sur le rôle de l’ancien ministre Magloire Ngambia, Libreville a déposé plainte en Suisse contre l’Italien pour corruption d’agents publics étrangers et blanchiment d’argent.
Un ministre jadis tout puissant en détention depuis plus de deux ans et demi, un haut-gradé du renseignement dans la ligne de mire, des fonctionnaires soupçonnés de corruption… Jeune Afrique livre les dessous de l’affaire Santullo, qui agite les esprits au Gabon, en Suisse ou encore en France.
Le tribunal correctionnel de Libreville a requis mardi dix ans de prison contre Bertrand Zibi, ex-député du Parti démocratique gabonais (PDG), accusé d’être impliqué dans les violences post-électorales d’août 2016.
Brice Laccruche Alihanga, le directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, a réuni ses proches du gouvernement fin juin, afin de limiter la capacité de nuisance de ceux qui lui attribuent leur limogeage dans le Haut-Ogooué.
Détenu depuis le 10 janvier 2017 pour des faits de corruption présumée, l’ex-ministre Magloire Ngambia restera en détention. Une nouvelle demande de remise en liberté a été rejetée par la justice gabonaise.
Okouma : c’est le nom du prochain gisement au Gabon de la Comilog, filiale du français Eramet. Le groupe ambitionne d’atteindre dans le pays une production d’au moins 7 millions de tonnes par an en 2023, et de rester parmi les leaders mondiaux de manganèse, face à une concurrence qui augmente à l’international.
Nommé en janvier, le Premier ministre défend les réformes menées depuis la convalescence d’Ali Bongo Ondimba : réduction des dépenses, diversification de l’économie, lutte contre l’inflation…
Opportunités de la filière bois au Gabon, baisse de la demande asiatique, impact du « kevazingogate »… À l’occasion du Gabon Wood Show, le salon international du bois à Libreville, Jeune Afrique a rencontré l’un des exposants, Eric Van Mierlo, directeur d’une société présente depuis plus de vingt ans au Gabon, qui a vu les évolutions du secteur.
Charles M’Ba, ancien ministre d’Omar Bongo Ondimba, réactive ses réseaux politiques depuis la France. Avec, en ligne de mire, la prochaine élection présidentielle ?
La mairie de Libreville devrait notifier prochainement à Clean Africa, une société spécialisée dans le ramassage des ordures ménagères, le non-renouvellement de son contrat. L’État gabonais compte également commander un audit de la dette d’Averda, l’entreprise libanaise sous-traitante.
Nommé ministre du Pétrole et des Hydrocarbures du Gabon le 10 juin, Noël Mboumba n’est pas un inconnu de la politique ou du secteur pétrolier. Cet ex-ministre délégué au Budget puis à l’Économie, proche de Brice Laccruche Alihanga, prend la succession de Pascal Houangni Ambourouet. Portrait de cet ancien salarié de Total qui souhaite « rassurer » les majors au Gabon.
Le gouvernement gabonais a été remanié lundi 10 juin. Réduction des effectifs, manœuvres politiques, lutte anti-corruption. Décryptage d’un nouveau bouleversement.
La présidence gabonaise a annoncé lundi 10 juin un remaniement de son gouvernement, plus restreint et moins paritaire, qui survient quelques semaines après la révélation du « kevazingogate », un trafic de bois précieux qui a entraîné un scandale politique au Gabon.
Le cabinet d’avocats Bryan Cave Leighton Paisner (BCLP) réclame plus de 1,25 million de dollars à la République gabonaise pour des frais de lobbying non payés, dans le cadre d’un contrat signé en janvier 2016 par l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, Maixent Accrombessi.
Le Tchad « peut se présenter comme une digue » protégeant l’Afrique centrale de l’instabilité qui règne dans plusieurs pays du continent, a déclaré mercredi le président tchadien Idriss Déby Itno, en visite à Libreville.
Alors que plusieurs chefs d’État sont attendus à Libreville le 8 juin pour commémorer les dix ans de la mort d’Omar Bongo Ondimba, le ballet diplomatique se poursuit dans la capitale gabonaise, avec la visite le 5 juin du président tchadien Idriss Déby Itno.
L’exil des grands groupes bancaires complique l’accès des entreprises africaines à la « correspondance bancaire », nécessaire pour réaliser des paiements internationaux.
Le désormais ex-ministre des Eaux et Forêts, Guy-Bertrand Mapangou, limogé en même temps que le vice-président Pierre Claver Maganga Moussavou, mardi dernier, affirme que l’un des documents qui le met en cause dans un trafic de kevazingo est un faux.
Plusieurs chefs d’État et personnalités sont attendus à Libreville pour rendre hommage à Omar Bongo Ondimba, l’ancien président gabonais et père de l’actuel occupant du Palais du bord de mer, disparu le 8 juin 2009.
Passé notamment par la Guinée, la RDC et la Mauritanie, le Français Patrice Neveu a été nommé sélectionneur du Gabon. Il succède à Daniel Cousin, limogé en mars dernier après l’élimination des Panthères de la CAN 2019. Retour sur une nomination.
Constatant l’insalubrité chronique qui sévit à Libreville, Léandre Nzué, le nouveau maire de la capitale gabonaise, a préconisé la résiliation du contrat d’Averda, l’entreprise libanaise chargée de la collecte des déchets.
Le vice-président gabonais, Pierre Claver Maganga Moussavou, et le ministre des Eaux, des Forêts et de l’Environnement, Guy-Bertrand Mapangou, ont été limogés mardi 21 mai.
Une dizaine de hauts cadres de l’administration gabonaise ont été « suspendus de leurs fonctions et responsabilités à titre conservatoire », dans le cadre d’une enquête en cours après la saisie et la disparition de plusieurs cargaisons de kezavingo, un bois précieux notamment prisé en Asie.
Alassane Dramane Ouattara (ADO) était en visite mercredi 15 mai à Libreville, où il a rencontré son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba (ADO). Après une période délicate, la relation entre les deux hommes semble de nouveau au beau fixe.