Edouard-Pierre Valentin est décédé le 28 janvier à Montpellier, en France. Grand patron de l’assurance au Gabon, il était le père de la première dame Sylvia Bongo Ondimba.
Pourquoi Ali Bongo Ondimba a-t-il choisi Rabat pour se remettre de son AVC ? Comment s’est passée son hospitalisation ? Quel rôle a joué son ami le roi à ses côtés ?
La composition du nouveau gouvernement est le fruit de savants dosages géopolitiques. Une manière pour le chef de l’État d’afficher ses objectifs : stabilité et sérénité.
Sylvia Bongo Ondimba lui vantait les mérites des meilleurs centres hospitaliers londoniens. Pourtant, à l’heure du choix du lieu de sa convalescence, Ali Bongo Ondimba (ABO) a opté pour le Maroc. Direction l’Hôpital militaire d’instruction Mohammed-V de Rabat.
L’amitié liant Ali Bongo Ondimba à Mohammed VI n’assure aucun traitement préférentiel aux entreprises marocaines sur le marché gabonais, insiste-t-on à Rabat, mis à part l’exemption de visa aux frontières. « L’amitié entre le souverain et le président demeure personnelle, il n’y a jamais eu de relations d’affaires entre eux », précise une source marocaine.
Visé par une tentative de coup d’État début janvier, le Gabon devrait se servir de cet événement comme catalyseur d’une nouvelle dynamique politique, selon Oswald Padonou.
Après deux mois et demi d’absence, Ali Bongo Ondimba est rentré au Gabon dans la nuit du 14 janvier pour assister mardi à la prestation de serment du nouveau gouvernement.
Le président Ali Bongo Ondimba est arrivé à Libreville dans la nuit de lundi à mardi. En convalescence à Rabat depuis fin novembre, il doit assister à la prestation de serment du nouveau gouvernement.
En visite au Gabon depuis fin décembre, le roi du Maroc Mohammed VI a consulté les politiques et tenté de déminer les conflits entre clans rivaux qui, depuis l’hospitalisation du chef de l’État en octobre dernier, prennent des proportions inquiétantes.
Les dirigeants du groupe français se sont accordés avec les autorités gabonaises pour mettre fin au contentieux qui opposait depuis février 2018 l’État du Gabon à Veolia.
Un nouveau gouvernement et un nouveau cabinet présidentiel gabonais ont été annoncés samedi soir depuis le Maroc, pays où le président Ali Bongo est en convalescence.
Faustin Boukoubi a été élu vendredi président de l’Assemblée nationale du Gabon. Quelques minutes après la mise en place de cette nouvelle Assemblée, Ali Bongo Ondimba a également nommé un nouveau Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale.
Au lendemain de la tentative de coup État au Gabon, le calme est de retour dans la capitale gabonaise alors qu’Internet a été rétabli mardi, après 24 heures de coupure. Les sept mutins arrêtés sont actuellement interrogés, selon le gouvernement.
Lundi 7 janvier, un groupe de militaires a pris temporairement le contrôle de la radio nationale pour appeler au soulèvement et annoncer la formation d’un « Conseil national de restauration », et ce alors qu’Ali Bongo Ondimba poursuit sa convalescence au Maroc. Une tentative de coup d’État qui s’est soldée quelques heures plus tard par l’arrestation des commanditaires.
Principal protagoniste de la tentative avortée de coup d’État du 7 janvier à Libreville, le lieutenant Kelly Ondo Obiang est commandant adjoint de la garde d’honneur de la Garde républicaine.
Des militaires gabonais ont lu lundi matin à la radio d’État un message indiquant qu’un « Conseil national de restauration » allait être mis en place en l’absence du président Ali Bongo Ondimba, hospitalisé au Maroc. Depuis, le signal de Radio Gabon a été coupé. Les autorités ont annoncé l’arrestation des mutins.
Alors que le président Ali Bongo Ondimba (ABO) poursuit sa convalescence au Maroc, la présidente de la Cour constitutionnelle gabonaise est plus puissante que jamais.
Ali Bongo Ondimba a délivré son traditionnel discours de vœux, le 31 décembre, depuis Rabat. C’est sa première prise de parole depuis son hospitalisation à Riyad, en octobre.
La Cour constitutionnelle gabonaise a proclamé les résultats des législatives des 6 et 27 octobre. Selon la Constitution, cette annonce met de facto un terme aux fonctions du gouvernement.
Le président gabonais doit s’exprimer, le 31 décembre, pour son traditionnel discours des vœux à la nation. Une première prise de parole depuis son hospitalisation que le chef de l’État fignole, selon ses collaborateurs, et qui sera particulièrement scrutée dans l’opposition.
Deux journaux gabonais, La Loupe et Moutouki, ont été suspendus par la Haute autorité de la communication (HAC), l’un pour trois mois et l’autre pour un mois, à la suite de la publication d’articles jugés « calomnieux » à l’égard d’un gouverneur de province.
Si les résultats obtenus par le Gabon se sont améliorés, permettant le déblocage d’un versement de 99 millions de dollars dans le cadre de l’accord triennal conclu en juin 2017, l’institution internationale juge nécessaire la poursuite de l’assainissement budgétaire.
Sur la vingtaine de recours déposés à l’issue des élections législatives gabonaises d’octobre dernier, huit ont été validés par la Cour constitutionnelle. Le scrutin devra donc se rejouer dans huit circonscriptions.
Avant Ali Bongo Ondimba, jamais un chef de l’État n’avait, au Gabon, autant été insulté ou caricaturé dans les journaux et sur les réseaux sociaux. Malgré tous les griefs de ses détracteurs, il reste et demeure le président de la République du Gabon, et a droit au respect, insiste l’écrivain Janis Otsiemi.
Le conseil d’administration de la Comilog a décidé de confier les rênes de la multinationale à cet ex-adjoint du directeur général. Docteur en mécanique des fluides de l’université des Trois-Rivières, au Québec, ce Gabonais a passé l’ensemble de sa carrière au sein de la filiale du groupe français Eramet.
Ali Bongo Ondimba a reçu le 4 décembre la visite du vice-président, du Premier ministre et de la présidente de la Cour constitutionnelle du Gabon, à l’hôpital militaire Mohammed-V, à Rabat, où il poursuivait sa convalescence.
La Cour constitutionnelle du Gabon a lancé le processus qui doit aboutir à la proclamation des résultats définitifs des élections législatives d’octobre dernier.
Le vice-président du Gabon, Pierre Claver Maganga Moussavou, a sous-entendu que le président Ali Bongo Ondimba, malade et absent depuis le 24 octobre, avait fait un accident vasculaire cérébral (AVC), une première, aucune source officielle n’ayant jusqu’alors indiqué de quel mal il souffrait.