Alors que le président Ali Bongo Ondimba (ABO) poursuit sa convalescence au Maroc, la présidente de la Cour constitutionnelle gabonaise est plus puissante que jamais.
Ali Bongo Ondimba a délivré son traditionnel discours de vœux, le 31 décembre, depuis Rabat. C’est sa première prise de parole depuis son hospitalisation à Riyad, en octobre.
La Cour constitutionnelle gabonaise a proclamé les résultats des législatives des 6 et 27 octobre. Selon la Constitution, cette annonce met de facto un terme aux fonctions du gouvernement.
Le président gabonais doit s’exprimer, le 31 décembre, pour son traditionnel discours des vœux à la nation. Une première prise de parole depuis son hospitalisation que le chef de l’État fignole, selon ses collaborateurs, et qui sera particulièrement scrutée dans l’opposition.
Deux journaux gabonais, La Loupe et Moutouki, ont été suspendus par la Haute autorité de la communication (HAC), l’un pour trois mois et l’autre pour un mois, à la suite de la publication d’articles jugés « calomnieux » à l’égard d’un gouverneur de province.
Si les résultats obtenus par le Gabon se sont améliorés, permettant le déblocage d’un versement de 99 millions de dollars dans le cadre de l’accord triennal conclu en juin 2017, l’institution internationale juge nécessaire la poursuite de l’assainissement budgétaire.
Sur la vingtaine de recours déposés à l’issue des élections législatives gabonaises d’octobre dernier, huit ont été validés par la Cour constitutionnelle. Le scrutin devra donc se rejouer dans huit circonscriptions.
Avant Ali Bongo Ondimba, jamais un chef de l’État n’avait, au Gabon, autant été insulté ou caricaturé dans les journaux et sur les réseaux sociaux. Malgré tous les griefs de ses détracteurs, il reste et demeure le président de la République du Gabon, et a droit au respect, insiste l’écrivain Janis Otsiemi.
Le conseil d’administration de la Comilog a décidé de confier les rênes de la multinationale à cet ex-adjoint du directeur général. Docteur en mécanique des fluides de l’université des Trois-Rivières, au Québec, ce Gabonais a passé l’ensemble de sa carrière au sein de la filiale du groupe français Eramet.
Ali Bongo Ondimba a reçu le 4 décembre la visite du vice-président, du Premier ministre et de la présidente de la Cour constitutionnelle du Gabon, à l’hôpital militaire Mohammed-V, à Rabat, où il poursuivait sa convalescence.
La Cour constitutionnelle du Gabon a lancé le processus qui doit aboutir à la proclamation des résultats définitifs des élections législatives d’octobre dernier.
Le vice-président du Gabon, Pierre Claver Maganga Moussavou, a sous-entendu que le président Ali Bongo Ondimba, malade et absent depuis le 24 octobre, avait fait un accident vasculaire cérébral (AVC), une première, aucune source officielle n’ayant jusqu’alors indiqué de quel mal il souffrait.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a quitté l’hôpital militaire de Rabat où il était arrivé fin novembre et poursuit sa convalescence dans une résidence privée de la capitale marocaine, a-t-on appris mercredi dans l’entourage présidentiel.
La première photo du président gabonais Ali Bongo Ondimba depuis son hospitalisation a été publiée le 3 décembre à l’issue d’une visite que lui a rendue le roi du Maroc, Mohammed VI, à l’hôpital militaire de Rabat.
L’arrivée d’Ali Bongo Ondimba au Maroc, où il poursuit sa convalescence depuis le 29 novembre, marque l’épilogue d’un bras de fer entre deux clans dans le cercle proche du chef de de l’État gabonais.
Alors qu’Ali Bongo Ondimba est au Maroc pour y poursuivre sa convalescence, le théâtre d’ombres qu’est devenu la scène politique gabonaise se révèle dans la capitale, où la guerre des clans bat son plein.
En l’absence du chef de l’État, tous les regards sont braqués sur la présidente de la Cour constitutionnelle. Interview exclusive d’une femme plus que jamais au centre des jeux de pouvoir et qui se tient droite dans ses bottes.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba est arrivé dans la matinée du 29 novembre à Rabat afin d’y poursuivre sa convalescence, après plus d’un mois passé dans un hôpital de Riyad.
Dans un communiqué diffusé le 19 novembre, la commission Internationale Afrique de La France insoumise, le parti de Jean-Luc Mélenchon, a invité « à répondre favorablement » à l’appel au rassemblement de Jean Ping.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba, qui était hospitalisé en Arabie saoudite, a quitté Riyad mercredi soir, a rapporté l’agence officielle saoudienne SPA, sans préciser sa destination.
Pour la troisième année consécutive, la Banque africaine de développement va soutenir le budget de l’État gabonais, à hauteur de 100 millions d’euros cette fois, faisant le constat d’un redressement économique « difficile mais progressif ».
Ali Bongo Ondimba sera finalement transféré au Maroc mercredi 28 novembre, comme l’a annoncé la Première dame Sylvia Bongo Ondimba ce mardi. La convalescence du président avait auparavant fait l’objet d’un étrange ballet entre Rabat, Libreville et Riyad, aux frontières des relations personnelles et de la diplomatie.
Appréciant peu l’annonce de Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’UA, concernant l’envoi d’une mission d’information à Libreville au sujet de « la situation sanitaire du chef de l’État gabonais », Régis Immongault, le ministre des Affaires étrangères, lui a répondu.
En l’absence d’Ali Bongo Ondimba, hospitalisé à l’étranger, le Premier ministre focalise tous les regards. Dans l’opposition comme dans son propre camp, on guette ses moindres gestes.
L’Union nationale (UN), l’un des principaux partis d’opposition du Gabon, a été interdit de médias publics pour trois mois, a annoncé la Haute autorité de la communication.
Rien n’est encore définitivement tranché mais, sauf revirement de dernière minute, le président gabonais pourrait finalement être transféré cette fin de semaine au Maroc pour y poursuivre sa convalescence.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba va prochainement être transféré à Londres. Hospitalisé depuis le 24 octobre à la suite d’un accident vasculaire cérébral, il doit poursuivre sa convalescence dans un établissement médical spécialisé de la capitale britannique.
Un article de Jeune Afrique (no 3018) portant sur le litige financier qui oppose, depuis quelques semaines, l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag) à Bolloré Transport & Logistics (BTL) à propos de la gestion du terminal d’Owendo, a provoqué la réaction de l’opérateur français, resté muet jusque-là.