Mahamadou Issoufou a fait du lobbying auprès de Xi Jinping, le bras de fer entre BGFIBank et e-Doley se poursuit, une nouvelle ambassadrice des États-Unis au Ghana… Chaque semaine, Jeune Afrique vous invite dans les coulisses de la diplomatie africaine.
Aux législatives du 6 octobre, Alexandre Barro-Chambrier sera le candidat commun du Rassemblement Héritage et Modernité (RHM) et de l’Union nationale (UN) dans le 4e arrondissement de Libreville.
En RDC, un ancien contrôleur de gestion accuse l’ex-directeur de la BGFIBank de l’avoir menacé ; au Gabon, interrogations sur un recours de France 2, que la chaîne affirme ne pas avoir déposé… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.
Inexistants sur les registres officiels, les Pygmées de l’ethnie Baka au Gabon souffrent de discriminations. Alors que la loi gabonaise inscrit l’égalité entre ses citoyens, dans les faits, la réalité est bien différente.
Des associations de la société civile gabonaise ont poursuivi l’Agence française de développement (AFD) pour l’accord d’un prêt de 75 millions d’euros, dont l’objectif serait, selon elles, de « maintenir en place le gouvernement d’Ali Bongo Ondimba ».
Raphaël Ntoutoume Nkoghe, le président de la Haute autorité gabonaise de la communication, qui a sanctionné France 2 après la rediffusion d’un documentaire, explique à Jeune Afrique les raisons qui ont motivé la suspension de la diffusion de la chaîne publique française au Gabon, qu’il accuse « d’acharnement ».
Cinq jours après avoir décidé de la suspension d’un an de France 2 au Gabon, la Haute autorité de la communication a annoncé mardi une réduction de cette peine à trois mois.
L’homme d’affaires italien Guido Santullo est décédé dans l’après-midi du 27 août à Gaeta, en Italie. À 82 ans, le patron du groupe Sericom était en conflit devant les tribunaux avec l’État gabonais, à qui il réclamait plusieurs centaines de millions d’euros d’impayés.
Coupable, selon la Haute autorité de la communication, d’avoir rediffusé un document sur le Gabon d’Ali Bongo Ondimba le 16 août, la chaîne France 2 a été suspendue pour un an. Jeune Afrique revient sur une décision polémique.
Le tanker Pantalena, battant pavillon panaméen et comptant à son bord 17 marins géorgiens, a disparu des écrans radars le 14 août alors qu’il naviguait au large du Gabon. Une disparition qui fait craindre un acte de piraterie, un phénomène en recrudescence dans le Golfe de Guinée.
Jean Rémy Yama, leader syndical proche de l’opposition au Gabon, avait appelé les fonctionnaires à défiler le 13 août pour protester contre les mesures d’austérité. Et rêve de faire plier le gouvernement.
« Le Gabon est l’un des pays en Afrique qui dépense le plus pour ses étudiants boursiers sans que les résultats ne soient au rendez-vous ». Dans un discours diffusé sur la télévision d’État, le président gabonais a dressé un sombre état des lieux du système éducatif de son pays, promettant de le « révolutionner ».
Le parti démocratique gabonais du chef de l’État Ali Bongo Ondimba (PDG, au pouvoir) a rendu public lundi les identités de ses 143 candidats aux élections législatives du 6 octobre prochain.
Une marche prévue lundi par les principaux syndicats gabonais pour protester contre les mesures d’austérité touchant les fonctionnaires civils a été interdite par les autorités.
Les huit premières centrales solaires du Gabon entreront en activité en septembre 2019. L’accord entre Ausar Energy, filiale du français Engie, et la Caisse des dépôts et consignations (CDC) du Gabon, qui finance ce projet pilote, a été signé le 6 août à Libreville.
Ils étaient partisans de l’irréductible opposant. Ils sont devenus ministres d’Ali Bongo Ondimba. Attaqués par leurs anciens amis, ils jurent travailler pour le pays, et rien que pour lui.
Avant David Mbadinga, Michel Menga et Moukagni Iwangou, d’autres opposants avaient déjà été nommés à des postes prestigieux durant ce septennat. Avec des résultats contrastés.
Après plusieurs reports, Moïse Bibalou Koumba, président du nouveau Centre gabonais des élections (CGE), a annoncé lundi que les élections législatives et locales se tiendront le 6 octobre prochain.
La réussite éclatante de la filiale du groupe singapourien Olam est celle de son directeur général. Grand architecte logistique du pays, il suscite l’admiration autant que la jalousie et les critiques.
L’accord conclu entre l’ancien ministre ivoirien Adama Bictogo et Gagan Gupta a permis à Olam Gabon d’obtenir la construction et la gestion du terminal industriel polyvalent de San Pedro en Côte d’Ivoire.
La plus grande centrale syndicale du Gabon, Dynamique unitaire, appelle à une « grande marche » le 13 août, et se dit prête à engager le bras de fer avec le gouvernement pour s’opposer aux dispositions adoptées fin juin pour réduire le train de vie de l’État.
Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé mercredi l’octroi de 100,2 millions de dollars au Gabon dans le cadre d’un prêt triennal consenti l’année dernière, malgré une performance économique jugée « mitigée ».
Le vice-président gabonais, Pierre-Claver Maganga Moussavou, s’apprête à déposer une plainte en France contre le concessionnaire automobile Bentley à la suite de la divulgation d’une facture concernant l’achat, en octobre 2017, d’un modèle Continental GT pour 158 800 euros.
Alors que de nombreux pays d’Afrique préparent leur migration du système analogique vers la Télévision numérique terrestre (TNT), les citadins ivoiriens sont encore 88 % à ignorer l’existence de ce futur système, révèle le premier baromètre de la TNT lancé par Médiamétrie et Omedia.
Aucune nouvelle entrée dans la nouvelle configuration du gouvernement gabonais annoncée lundi, mais quelques mutations censées accompagner la dynamique actuelle de la diminution du train de vie de l’État et de la priorité donnée à l’emploi.
Le syndicat du secteur pétrolier gabonais Onep a mis provisoirement un terme au débrayage entamé le 9 juillet au sein de la filiale locale de Total, notamment pour des questions de primes et d’évolution de carrière. Mais menace de reprendre le mouvement si aucune suite n’est donnée à ses revendications.
Après avoir longtemps vécu au-dessus de ses moyens, l’État réduit son personnel comme ses dépenses. Et prend le risque de faire des mécontents à l’approche des législatives.