Moïse Katumbi a rencontré le petit-neveu de Patrice Lumumba, des partis politiques gabonais tentent encore de s’entendre sur trois sièges en vue des législatives… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.
Dans un contexte économique difficile, le Gabon a annoncé fin juin différentes mesures restrictives, destinées à réduire le coût de fonctionnement de l’État. Pour Jean-Fidèle Otandault, le ministre du Budget, le Gabon n’est pas à l’heure de l’austérité.
À la rentrée, l’institut African Music Institute, école haut de gamme destinée à former la future élite de l’industrie musicale, accueillera à Libreville une première promotion de 150 étudiants.
La Grande Loge nationale du Gabon se réunira les 9 et 10 novembre à Libreville, Dominique Strauss-Kahn reçu à sa demande par Ibrahim Boubacar Keïta… Chaque semaine, Jeune Afrique vous dévoile les coulisses du pouvoir. Plongée dans les secrets des chefs d’État et de leur premier cercle.
Le 7 juillet prochain, « le chef Anto » organisera son festival culinaire, We Eat Africa, dédié à la gastronomie africaine, qui se tiendra au Jardin d’acclimatation de Paris.
La société productrice de la série avait interjeté appel d’une ordonnance de référé rendue le 16 février par le TGI de Paris. La justice française interdisait l’exploitation d’une interview accordée par l’ex-Première Dame du Gabon au réalisateur Joël Soler, dans le cadre de sa série consacrée aux épouses d’anciens « despotes ». Cet appel a été rejeté à Paris le 27 juin.
Placé en détention provisoire en janvier 2017 dans le cadre d’une instruction judiciaire pour détournements de fonds publics, Étienne Dieudonné Ngoubou doit être libéré. C’est l’avis du Groupe de travail sur la détention arbitraire de l’ONU, qui juge cependant que la comparution de l’ex-ministre du Pétrole devant un juge de droit commun n’a pas porté atteinte à ses droits.
Baisse des revenus des fonctionnaires, gels des recrutements publics pendant trois ans, audit de la masse salariale… Dans un contexte économique difficile, le Gabon vient d’annoncer une série de mesures destinées à réduire le coût de fonctionnement de l’État.
Comment mettre un terme à la gabegie et à la corruption qui gangrènent la haute fonction publique ? Le directeur de cabinet du président Ali Bongo Ondimba a son idée sur la question. « Certains vont devoir rendre des comptes », prévient-il. Interview.
Au Gabon, une application qui ambitionne de miser sur le suivi scolaire des élèves pour améliorer leurs performances a été officiellement présentée le 3 février 2017 devant les ministres en charge de l’Economie numérique et celui du Commerce et des PME.
Le litige qui oppose BGFIBank à la société gabonaise e-Doley se durcit. La seconde réclame à la première plusieurs dizaines de milliards de Francs CFA, estimant que le partenariat entre les deux entreprises a été « violé ».
Alors que la date du scrutin n’est toujours pas connue, le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha, a annoncé le début de l’opération de mise à jour du fichier électoral en vue des législatives.
La polémique enfle au Gabon sur les circonstances de la mort, fin mai à Libreville, de plusieurs collégiens. La famille de l’un d’eux a affirmé mercredi 13 juin avoir porté plainte pour « avoir plus d’informations », alors que certains évoquent la possibilité d’un crime rituel.
Ancien président de l’Assemblée nationale du Gabon, cet ex-pilier du régime d’Omar Bongo Ondimba, 71 ans, a rejoint en 2016 les rangs de l’opposition, dont il est devenu l’une des figures. Populaire auprès des jeunes, il travaille à l’implantation de son parti, Les Démocrates.
L’État gabonais et l’entreprise française sont toujours à couteaux tirés, malgré la conciliation amorcée à Paris, suite à la réquisition par le gouvernement gabonais de la Seeg, filiale de Veolia.
Contraint à la démission par la Cour constitutionnelle, il a finalement été reconduit par le président. De l’organisation des législatives au plan de relance économique, le Premier ministre gabonais défend mordicus son action.
Entre médecine et politique, le cœur de cette grande famille balance. Si la plupart de ses frères et sœurs ont opté pour la blouse blanche, Alexandre s’est imposé en tant que poids lourd de l’opposition et compte participer aux législatives avec son parti, Héritage et Modernité.
Au Gabon, famille et politique font bon ménage. Au cœur de Libreville, qu’ils considèrent chacun comme leur terre, les Chambrier et les Gondjout ont lié leurs destinées depuis plusieurs décennies.
Les récentes nominations de Jean De Dieu Moukagni Iwangou et de Michel Menga M’Essone au gouvernement sont loin de faire l’unanimité au sein de l’opposition : si le premier se voit menacé d’éviction, le second a déjà été suspendu de ses fonctions de secrétaire général du mouvement Héritage et Modernité…
La récente dissolution de l’Assemblée nationale et du gouvernement du Gabon par la Cour constitutionnelle marque l’épilogue de la longue période de transition ouverte au lendemain de la crise postélectorale de 2016. Ali Bongo Ondimba a donc repris la main. Revers de la médaille : il doit désormais assumer l’entière responsabilité de ses choix et, surtout, obtenir rapidement des résultats.
La présidente de la Cour constitutionnelle a dissous l’Assemblée nationale et congédié le gouvernement le 30 avril. La composition du nouveau gouvernement, qui a prêté serment le 7 mai, interpelle l’opposition. Pour Marie-Madeleine Mborantsuo, son coup de force lui vaut l’inimitié d’une partie de la classe politique gabonaise.
Le nouveau gouvernement gabonais a prêté serment lundi 7 mai. Annoncé vendredi, il mélange d’anciens ministres et des transfuges de l’opposition. Si sa composition agite l’opposition gabonaise, la mission de cette nouvelle équipe reste la même : organiser les élections législatives constamment repoussées depuis deux ans, mais aussi gérer les urgences économiques.
Le Gabon vient de connaître une folle semaine politique totalement inédite : en quatre jours, l’Assemblée nationale a été dissoute, un nouveau gouvernement formé, sans bouleversement majeur et avec pour objectif d’organiser des législatives plusieurs fois reportées.
Trois jours après la décision de la Cour constitutionnelle de dissoudre l’Assemblée nationale et de demander la décision du gouvernement, l’Union nationale (opposition) a officiellement dénoncé une manœuvre délibérée visant à un « coup d’État institutionnel ».
Deux jours après avoir présenté sa démission suite à la décision de la Cour constitutionnelle, Emmanuel Issoze Ngondet a été reconduit au poste de Premier ministre sur décision présidentielle. Il est chargé de former un nouveau gouvernement.
Les concessions portuaires accordées au groupe Bolloré à Lomé et Conakry sont actuellement au centre de « l’affaire Bolloré », ouverte avec la mise en examen pour « corruption d’agents étrangers dépositaires de l’autorité publique » de l’homme d’affaires français Vincent Bolloré, le 25 avril. Tour d’horizon des ports du continent où le groupe est présent.
La Cour constitutionnelle gabonaise a dissous l’Assemblée nationale lundi, en demandant la démission du gouvernement, alors que le Gabon devait organiser des élections législatives avant fin avril, a annoncé la présidente de cette juridiction.