Comment mettre un terme à la gabegie et à la corruption qui gangrènent la haute fonction publique ? Le directeur de cabinet du président Ali Bongo Ondimba a son idée sur la question. « Certains vont devoir rendre des comptes », prévient-il. Interview.
Au Gabon, une application qui ambitionne de miser sur le suivi scolaire des élèves pour améliorer leurs performances a été officiellement présentée le 3 février 2017 devant les ministres en charge de l’Economie numérique et celui du Commerce et des PME.
Le litige qui oppose BGFIBank à la société gabonaise e-Doley se durcit. La seconde réclame à la première plusieurs dizaines de milliards de Francs CFA, estimant que le partenariat entre les deux entreprises a été « violé ».
Alors que la date du scrutin n’est toujours pas connue, le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha, a annoncé le début de l’opération de mise à jour du fichier électoral en vue des législatives.
La polémique enfle au Gabon sur les circonstances de la mort, fin mai à Libreville, de plusieurs collégiens. La famille de l’un d’eux a affirmé mercredi 13 juin avoir porté plainte pour « avoir plus d’informations », alors que certains évoquent la possibilité d’un crime rituel.
Ancien président de l’Assemblée nationale du Gabon, cet ex-pilier du régime d’Omar Bongo Ondimba, 71 ans, a rejoint en 2016 les rangs de l’opposition, dont il est devenu l’une des figures. Populaire auprès des jeunes, il travaille à l’implantation de son parti, Les Démocrates.
L’État gabonais et l’entreprise française sont toujours à couteaux tirés, malgré la conciliation amorcée à Paris, suite à la réquisition par le gouvernement gabonais de la Seeg, filiale de Veolia.
Contraint à la démission par la Cour constitutionnelle, il a finalement été reconduit par le président. De l’organisation des législatives au plan de relance économique, le Premier ministre gabonais défend mordicus son action.
Entre médecine et politique, le cœur de cette grande famille balance. Si la plupart de ses frères et sœurs ont opté pour la blouse blanche, Alexandre s’est imposé en tant que poids lourd de l’opposition et compte participer aux législatives avec son parti, Héritage et Modernité.
Au Gabon, famille et politique font bon ménage. Au cœur de Libreville, qu’ils considèrent chacun comme leur terre, les Chambrier et les Gondjout ont lié leurs destinées depuis plusieurs décennies.
Les récentes nominations de Jean De Dieu Moukagni Iwangou et de Michel Menga M’Essone au gouvernement sont loin de faire l’unanimité au sein de l’opposition : si le premier se voit menacé d’éviction, le second a déjà été suspendu de ses fonctions de secrétaire général du mouvement Héritage et Modernité…
La récente dissolution de l’Assemblée nationale et du gouvernement du Gabon par la Cour constitutionnelle marque l’épilogue de la longue période de transition ouverte au lendemain de la crise postélectorale de 2016. Ali Bongo Ondimba a donc repris la main. Revers de la médaille : il doit désormais assumer l’entière responsabilité de ses choix et, surtout, obtenir rapidement des résultats.
La présidente de la Cour constitutionnelle a dissous l’Assemblée nationale et congédié le gouvernement le 30 avril. La composition du nouveau gouvernement, qui a prêté serment le 7 mai, interpelle l’opposition. Pour Marie-Madeleine Mborantsuo, son coup de force lui vaut l’inimitié d’une partie de la classe politique gabonaise.
Le nouveau gouvernement gabonais a prêté serment lundi 7 mai. Annoncé vendredi, il mélange d’anciens ministres et des transfuges de l’opposition. Si sa composition agite l’opposition gabonaise, la mission de cette nouvelle équipe reste la même : organiser les élections législatives constamment repoussées depuis deux ans, mais aussi gérer les urgences économiques.
Le Gabon vient de connaître une folle semaine politique totalement inédite : en quatre jours, l’Assemblée nationale a été dissoute, un nouveau gouvernement formé, sans bouleversement majeur et avec pour objectif d’organiser des législatives plusieurs fois reportées.
Trois jours après la décision de la Cour constitutionnelle de dissoudre l’Assemblée nationale et de demander la décision du gouvernement, l’Union nationale (opposition) a officiellement dénoncé une manœuvre délibérée visant à un « coup d’État institutionnel ».
Deux jours après avoir présenté sa démission suite à la décision de la Cour constitutionnelle, Emmanuel Issoze Ngondet a été reconduit au poste de Premier ministre sur décision présidentielle. Il est chargé de former un nouveau gouvernement.
Les concessions portuaires accordées au groupe Bolloré à Lomé et Conakry sont actuellement au centre de « l’affaire Bolloré », ouverte avec la mise en examen pour « corruption d’agents étrangers dépositaires de l’autorité publique » de l’homme d’affaires français Vincent Bolloré, le 25 avril. Tour d’horizon des ports du continent où le groupe est présent.
La Cour constitutionnelle gabonaise a dissous l’Assemblée nationale lundi, en demandant la démission du gouvernement, alors que le Gabon devait organiser des élections législatives avant fin avril, a annoncé la présidente de cette juridiction.
Trois ressortissants turcs liés à Fethullah Gülen, accusés par Ankara d’« appartenance à une organisation terroriste », ont été renvoyés en Turquie dans la nuit du 7 au 8 avril, après avoir été arrêtés à Libreville par les autorités gabonaises. Retour sur cette exfiltration.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a lancé samedi à Franceville un fonds public pour la décentralisation administrative, qui se veut « un levier au service du développement des territoires ».
Prévue en mars dernier, l’élection à la présidence de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) aura finalement lieu samedi 21 avril. Cinq candidats sont en lice, dont Pierre-Alain Mounguengui, le président sortant. Au Gabon, cette échéance est considérée comme un tournant, alors que le football local se porte très mal.
Depuis que Fabrice Andjoua Bongo Ondimba a été nommé à la tête de la Direction générale du budget et des finances publiques, ce quadragénaire discret est devenu l’une des personnalités clés du Gabon.
La société gabonaise e-Doley Finance accuse BGFIBank d’avoir usurpé sa technologie pour sa solution de paiement par mobile. L’affaire est devant la justice à Paris et à Libreville.
Alors que le scrutin est prévu pour « fin avril », aucune communication des autorités n’en a officialisé la date. Et les candidats de la majorité sont en ordre de bataille, les anciens soutiens de Jean Ping sont loin de présenter un front uni.
Le ministre de l’Intérieur Lambert Noël Matha a appelé l’opposition à s’entendre sur les candidats désignés pour siéger au Centre gabonais des élections qui doit se charger d’organiser les futures élections législatives. Divisés sur la stratégie à adopter, une partie l’opposition dénoncent une diversion du pouvoir pour reporter le scrutin.
La Coalition pour la nouvelle république (CNR) de Jean Ping est en effervescence, à quelques semaines de la date prévue pour les élections législatives, qui doivent théoriquement se tenir fin avril. Au centre des discussions : parvenir à des candidatures uniques dans les principales circonscriptions.
Depuis plusieurs jours, de nombreux hauts fonctionnaires redoutent les opérations Épervier au Cameroun et Mamba au Gabon. Certains ont depuis été incarcérés. Pour stopper la corruption, les pouvoirs en place ne devraient-ils pas davantage prédisposer les mentalités aux bonnes pratiques, notamment dès l’école ?