Le nouveau vice-président, Pierre-Claver Maganga Moussavou, ne conçoit pas son parcours en homme seul. Chez lui, le pouvoir est une passion qui concerne tout le clan.
Alors que la Tunisie, le Nigeria et l’Égypte pourraient se qualifier avant la fin des éliminatoires, de nombreuses sélections vont jouer très gros à l’occasion de cette cinquième journée. Certaines confrontations directes seront lourdes de conséquences, notamment pour la Côte d’Ivoire, le Maroc, le Gabon, le Sénégal ou le Burkina Faso.
Alors qu’ils n’ont pas encore été reçus à l’Élysée, Denis Sassou Nguesso et Ali Bongo Ondimba ont profité de leur présence à New York, en marge de la 72e Assemblée générale de l’ONU, du 19 au 25 septembre), pour rencontrer Emmanuel Macron.
Les législatives, qui selon la Cour constitutionnelle doivent se tenir avant avril 2018, sont dans toutes les têtes, au sein du PDG (au pouvoir) comme de l’opposition.
Écarté du gouvernement, l’ancien vice-Premier ministre se dit toujours l’allié du président Ali Bongo Ondimba. Tout en proposant une troisième voie aux Gabonais pour les législatives de 2018.
Le Gabon a dénoncé vendredi un « acharnement » en réagissant à la résolution du Parlement européen appelant Libreville à cesser de « harceler, intimider et persécuter » les opposants, tandis qu’un des principaux partis d’opposition se « félicite » du texte voté.
Le Parlement européen a voté jeudi 14 septembre à Strasbourg une résolution au vitriol sur la situation politique au Gabon, après la réélection controversée du président Ali Bongo en août 2016.
Tensions, manifestations, ralliements, dialogue, remaniements… En un an, depuis l’officialisation par la Cour constitutionnelle de la réélection, toujours contestée, d’Ali Bongo Ondimba, le Gabon a presque tout vécu de la politique. Jeune Afrique revient sur douze mois qui ont fragilisé le pouvoir d’ABO.
Temporairement interdit de sortie du territoire gabonais, une mesure levée le 8 septembre, Jean Ping planifie la « résistance » depuis son QG de Libreville.
Le principal opposant gabonais Jean Ping et plusieurs leaders de l’opposition, interdits le 3 septembre de sortie du territoire, ont de nouveau le droit de voyager, a annoncé le ministère gabonais de l’Intérieur.
Le ministre de l’Habitat Bruno Ben Moubamba a été écarté du gouvernement, a indiqué jeudi soir un communiqué du Premier ministre. Un limogeage prévisible tant le ministre multipliait les attaques contre plusieurs de ses collègues au gouvernement.
Cette interdiction de sortie du territoire, annoncée dimanche soir, qui vise Jean Ping et d’autres leaders de l’opposition gabonaise, fait suite à ce que les autorités qualifient d’appels au « trouble à l’ordre public ».
Candidat à la présidentielle à quatre reprises, Pierre-Claver Maganga Moussavou avait représenté l’opposition au dialogue politique national. Il voit sa nomination au poste de vice-président, le 21 août, comme une évolution cohérente.
Certains courent, d’autres nagent, tous ou presque font des visites médicales régulières. Mais quels que soient leur âge et leur forme, les présidents africains répugnent à dévoiler leur état de santé. Jeune Afrique vous propose un check up continental de ceux qui nous gouvernent.
Irène Patricia Boussamba ne fera finalement pas partie du second gouvernement du Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet. Proposée comme ministre déléguée auprès du ministre du Budget et des Comptes publics, elle a préféré renoncer en raison des enquêtes judiciaires dans lesquelles elle est citée.
Alors qu’il avait annoncé en mai dernier sa décision de mettre un terme à sa carrière internationale, Didier Ovono a finalement accepté de revenir en sélection du Gabon. Le gardien des Panthères veut aider son pays à aborder la dernière ligne droite des qualifications pour la Coupe du monde 2018. À commencer par le double rendez-vous face à la Côte d’Ivoire.
Ce n’est qu’une demi-surprise. Alors que l’on pouvait attendre René Ndemezo’o Obiang, c’est finalement l’autre représentant de l’opposition au dialogue politique national, Pierre-Claver Maganga Moussavou, qui a été nommé lundi au poste de vice-président. Portrait.
C’est une étrangeté qui aura peut-être échappé aux yeux de certains. Le nouveau gouvernement gabonais, nommé lundi, comporte deux ministres délégués chargés des Gabonais de l’étranger, auprès du ministre des Affaires étrangères : Irène Lindzondzo et Sylvie Léocadie Nzaou. Voici pourquoi.
Le nouveau gouvernement gabonais a été annoncé lundi. Emmanuel Issoze-Ngondet reste à son poste de Premier ministre, tandis que Pierre Claver Maganga Moussavou devient vice-président.
L’opération vise à apurer des dettes anciennes, dans un contexte de stress macroéconomique pour le Gabon qui a récemment dû consentir un plan de sauvetage du FMI.
Jean Ping, qui se revendique toujours « président élu » du Gabon, a demandé vendredi aux Gabonais « de se lever comme un seul homme pour marquer solennellement [son] arrivée au pouvoir ». « À partir de ce jour, je ne vous retiens plus », a-t-il ajouté dans un message à la Nation.
Le pouvoir gabonais brandit un courrier officiel français qui semble indiquer qu’Emmanuel Macron reconnaît Ali Bongo comme son homologue légitime. Bourrasque sur les réseaux sociaux. Tempête dans un verre d’eau ?
Alors que les législatives doivent se tenir au plus tard en avril 2018, date butoir fixée par la Cour constitutionnelle, certains se préparent déjà à la bataille. Parmi eux : Mike Jocktane, qui s’active à fonder son propre parti, Le Gabon nouveau.
Dans son dernier rapport d’août 2017 sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, le Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique Centrale (Gabac) détaille comment les nouveaux moyens de paiement (mobile money, carte prépayée, paiement en ligne) peuvent favoriser la criminalité financière.
Alors qu’un accord conclu le 9 août 2017 devait enterrer la hache de guerre entre les agents des régies financières et les ministères gabonais de l’Économie et du Budget, le syndicat de base accuse les autorités de ne pas avoir tenu leurs promesses et brandit de nouveau la menace d’une grève.
Mi-juillet, alerté par une plainte de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep), l’OIT a demandé des explications aux autorités gabonaises taxées par l’organisation syndicale d’ « atteintes à la liberté syndicale ». Le Comité de la liberté syndicale de l’OIT pourrait se saisir du dossier lors de sa prochaine réunion de novembre.
Les agents des régies financières du Gabon, dont les douanes, les impôts, les hydrocarbures et le trésor, sont en grève depuis mercredi 2 août, pour réclamer le paiement de primes et d’arriérés de salaire de plusieurs mois. L’intersyndicale a annoncé la fin de la grève pour le vendredi 4 août, mais menace de poursuivre son mouvement si ses revendications sont ignorées.