Irène Patricia Boussamba ne fera finalement pas partie du second gouvernement du Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet. Proposée comme ministre déléguée auprès du ministre du Budget et des Comptes publics, elle a préféré renoncer en raison des enquêtes judiciaires dans lesquelles elle est citée.
Alors qu’il avait annoncé en mai dernier sa décision de mettre un terme à sa carrière internationale, Didier Ovono a finalement accepté de revenir en sélection du Gabon. Le gardien des Panthères veut aider son pays à aborder la dernière ligne droite des qualifications pour la Coupe du monde 2018. À commencer par le double rendez-vous face à la Côte d’Ivoire.
Ce n’est qu’une demi-surprise. Alors que l’on pouvait attendre René Ndemezo’o Obiang, c’est finalement l’autre représentant de l’opposition au dialogue politique national, Pierre-Claver Maganga Moussavou, qui a été nommé lundi au poste de vice-président. Portrait.
C’est une étrangeté qui aura peut-être échappé aux yeux de certains. Le nouveau gouvernement gabonais, nommé lundi, comporte deux ministres délégués chargés des Gabonais de l’étranger, auprès du ministre des Affaires étrangères : Irène Lindzondzo et Sylvie Léocadie Nzaou. Voici pourquoi.
Le nouveau gouvernement gabonais a été annoncé lundi. Emmanuel Issoze-Ngondet reste à son poste de Premier ministre, tandis que Pierre Claver Maganga Moussavou devient vice-président.
L’opération vise à apurer des dettes anciennes, dans un contexte de stress macroéconomique pour le Gabon qui a récemment dû consentir un plan de sauvetage du FMI.
Jean Ping, qui se revendique toujours « président élu » du Gabon, a demandé vendredi aux Gabonais « de se lever comme un seul homme pour marquer solennellement [son] arrivée au pouvoir ». « À partir de ce jour, je ne vous retiens plus », a-t-il ajouté dans un message à la Nation.
Le pouvoir gabonais brandit un courrier officiel français qui semble indiquer qu’Emmanuel Macron reconnaît Ali Bongo comme son homologue légitime. Bourrasque sur les réseaux sociaux. Tempête dans un verre d’eau ?
Alors que les législatives doivent se tenir au plus tard en avril 2018, date butoir fixée par la Cour constitutionnelle, certains se préparent déjà à la bataille. Parmi eux : Mike Jocktane, qui s’active à fonder son propre parti, Le Gabon nouveau.
Dans son dernier rapport d’août 2017 sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, le Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique Centrale (Gabac) détaille comment les nouveaux moyens de paiement (mobile money, carte prépayée, paiement en ligne) peuvent favoriser la criminalité financière.
Alors qu’un accord conclu le 9 août 2017 devait enterrer la hache de guerre entre les agents des régies financières et les ministères gabonais de l’Économie et du Budget, le syndicat de base accuse les autorités de ne pas avoir tenu leurs promesses et brandit de nouveau la menace d’une grève.
Mi-juillet, alerté par une plainte de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep), l’OIT a demandé des explications aux autorités gabonaises taxées par l’organisation syndicale d’ « atteintes à la liberté syndicale ». Le Comité de la liberté syndicale de l’OIT pourrait se saisir du dossier lors de sa prochaine réunion de novembre.
Les agents des régies financières du Gabon, dont les douanes, les impôts, les hydrocarbures et le trésor, sont en grève depuis mercredi 2 août, pour réclamer le paiement de primes et d’arriérés de salaire de plusieurs mois. L’intersyndicale a annoncé la fin de la grève pour le vendredi 4 août, mais menace de poursuivre son mouvement si ses revendications sont ignorées.
Lié au Borussia Dortmund, Pierre-Emerick Aubameyang (28 ans) aurait décidé, selon plusieurs médias allemands, de rejoindre lors du mercato hivernal le club chinois de Tianjin Quanjian, qui lui offre un salaire annuel de 30 millions d’euros, l’équivalent de ce que va toucher le Brésilien Neymar au PSG. L’attaquant gabonais deviendrait ainsi le footballeur africain le mieux payé de tous les temps.
Le président du mouvement d’opposition Héritage et Modernité, Alexandre Barro Chambrier, songe à incarner une troisième voie entre Ali Bongo Ondimba et Jean Ping, et le fait savoir.
Plusieurs personnalités proches du président Ali Bongo Ondimba lancent un mouvement dont l’objectif est double. Répliquer au discours de l’opposition et rénover le Parti démocratique gabonais.
Annoncée fin 2007, la création de la coentreprise Nauvu, détenue à 50 % par Olam et à 50 % par Wilmar, devait servir de socle pour leur développement commun en Afrique.
Plainte devant la Cour pénale internationale, lobbying en Occident… L’opposant gabonais Jean Ping, qui se revendique président élu depuis le scrutin contesté d’août 2016, n’a pas l’intention de baisser les bras. Interview.
Ce mardi à Libreville, la police a dispersé un rassemblement organisé à l’occasion de l’arrivée au Gabon de Jean Ping, le rival du président Ali Bongo Ondimba, de retour d’une tournée en Europe. L’AFP, sur place, a dénombré une dizaine de blessés.
Paris, Berlin, Genève, Bruxelles, New York, Addis-Abeba… Jean Ping, 74 ans, ne lâche plus son bâton de pèlerin. Objectif ? Convaincre la communauté internationale de faire pression, sans lui épargner les sanctions, sur Ali Bongo Ondimba, son rival, afin de l’amener à lui céder son fauteuil de président.
Marie-Madeleine Mborantsuo ne compte pas quitter son poste à la Cour constitutionnelle gabonaise avant la fin de son mandat. Elle préside l’instance depuis sa création, en 1991.
La Cour constitutionnelle du Gabon a décidé ce mardi 18 juillet que les élections législatives se tiendraient « au plus tard en avril 2018 ». Déjà repoussé, le scrutin était prévu avant la fin du mois de juillet.
Le président de l’Alliance pour le changement et le renouveau a rejoint le gouvernement d’ouverture en octobre, en tant que vice-Premier ministre. Une position d’équilibriste.
Dans un communiqué conjoint, une coalition d’ONG congolaises et internationales, dont Global Witness, Rainforest Foundation et Greenpeace, ont appelé l’Agence française de développement (AFD) à rejeter l’un de ses projets, financé par un programme norvégien de lutte contre la déforestation dans les pays tropicaux, estimant qu’il va aggraver la déforestation au lieu de la combattre. Ce que conteste l’AFD.
Une juge d’instruction française a retenu la qualification de « crime contre l’humanité » dans l’enquête sur les violences postélectorales à Libreville. Un rebondissement de plus dans le duel qui s’éternise entre Ali Bongo Ondimba et son opposant Jean Ping.
Eric Moutet, avocat dans l’affaire de la plainte pour crime contre l’humanité visant les autorités gabonaises, n’en est pas à sa première affaire concernant un gouvernement africain…
En convoquant durant près de deux mois (28 mars-25 mai) à Libreville, à grands frais et en grande pompe, un « dialogue politique inclusif et sans tabou », Ali Bongo Ondimba et son parti, le Parti démocratique gabonais (PDG), espéraient un dénouement heureux à la crise inédite et multiforme que traverse le Gabon depuis la présidentielle ratée d’août 2016.
Chiffres à l’appui, le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) a balayé le 11 juillet les spéculations entretenues depuis des semaines sur les réseaux sociaux et parfois reprises par des médias.
Pendant près de deux mois, du 28 mars au 26 mai 2017, le pouvoir et une partie de l’opposition ont discuté de l’avenir du Gabon et des réformes politiques réclamées par les perdants de la dernière présidentielle