En avril, la justice française a ouvert une enquête sur d’éventuels crimes contre l’Humanité, perpétrés lors des violences qui ont suivi la victoire d’Ali Bongo à la présidentielle en 2016. Mais Libreville, qui invoque notamment « l’égalité souveraine des États », s’oppose fermement à cette initiative.
C’était il y a quelques jours, à la terrasse bondée d’une brasserie parisienne. Accompagné d’un ami gabonais, Édouard Valentin, 79 ans, beau-père du président Ali Bongo Ondimba, prend un verre quand surgissent une demi-douzaine de jeunes gens en colère, manifestement exaltés et passablement agressifs.
Alors que les six pays de la zone Cemac se sont engagés à redresser leurs comptes, Libreville est le premier à voir son plan validé par le FMI, qui s’engage à lui verser 642 millions de dollars.
Une juge d’instruction française a décidé d’enquêter sur d’éventuels crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences post-électorales au Gabon en 2016 après la victoire d’Ali Bongo à la présidentielle, a-t-on appris samedi de source proche du dossier.
L’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale a annoncé, dans un communiqué publié mardi 27 juin, avoir signé avec le gouvernement gabonais un pré-accord de 18 millions de dollars. Objectif : planifier et surveiller l’utilisation des terres, afin de protéger 23 millions d’hectares de forêt tropicale.
Lorsque André Mba Obame, natif du Woleu-Ntem (Nord), crée l’Union nationale en 2010, il en confie les rênes à Zacharie Myboto, issu du Haut-Ogooué (Sud-Est).
Neuf mois après la réélection d’Ali Bongo Ondimba, Zacharie Myboto refuse d’accepter la défaite de son poulain Jean Ping. « Trahi » par Omar Bongo, il fait de l’opposition à son fils une affaire personnelle.
Roland Désiré Aba’a Minko, ancien candidat à la présidentielle gabonaise, avait menacé mi-juin de faire exploser les locaux de plusieurs chaines de télévision et plusieurs bâtiments administratifs à Libreville si le président Ali Bongo ne quittait pas le pouvoir. Ce mardi, il a été placé en détention préventive mardi 27 juin.
Selon l’AFP, la fille et le gendre du président congolais Denis Sassou-Nguesso ont été mis en examen cette semaine dans l’enquête sur l’origine du patrimoine de l’entourage de dirigeants africains en France.
« Gab by Light », un fournisseur de solution qui veut apporter aux couches de la population les plus démunies de l’énergie solaire alliant faible coût, facilité d’utilisation et souplesse d’installation. Servir l’humain est leur ambition. Un article du journal gabonais Les Echos du Nord.
Les conclusions de la mission préliminaire des experts mandatés par la Cour pénale internationale au Gabon vont être transmises au parquet qui décidera ou non de l’ouverture d’une enquête pour « crime contre l’humanité ».
Aux enquêteurs gabonais de la Direction générale de la contre-ingérence, un ancien employé de Sericom a déclaré qu’à chaque visite de Guido Santullo au Gabon le directeur administratif et financier du groupe avait pour instruction de mettre à disposition une enveloppe de 250 millions de F CFA, destinés à la « réception et à l’entretien des personnalités » ainsi qu’à la « visite des chantiers ».
Alors que le Franco-Italien Guido Santullo, patron du groupe de BTP Sericom, lui réclame près de 300 milliards de F CFA de factures impayées, l’État du Gabon refuse de s’acquitter de cette somme, dénonçant surfacturations, corruption de fonctionnaires et blanchiment d’argent à grande échelle.
« You make me feel like a brand new man », entonne une voix de baryton. Ali Bongo Ondimba n’a que 18 ans et se rêve en star du funk plutôt qu’en président du Gabon.
Juldas Biviga, journaliste de la radio Massanga, a été arrêté samedi 17 juin dans le sud-ouest du Gabon. Il avait diffusé l’interview de Marcel Libama, un syndicaliste qui, lui, a été arrêté le 15 juin. Le journaliste serait poursuivi pour diffamation.
Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé, le 19 juin, un prêt sur trois ans de 642 millions de dollars au Gabon au titre de son mécanisme élargi de crédit, conformément à son engagement de mener « une action décisive » dans la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) qui traverse une grave crise économique. Une première pour le pays.
Des hommes armés et cagoulés ont investi plusieurs rédactions de médias audiovisuels à Libreville, ce vendredi, pour réclamer la diffusion d’un message vidéo de Roland Désiré Aba’a Minko. Cet ancien candidat à l’élection présidentielle, qui a rallié par la suite la cause de Jean Ping, lance un ultimatum à Ali Bongo.
Les internationaux gabonais sont en conflit avec la ministre des Sports pour des problèmes de primes. Le tout dans un contexte sportif tendu : les résultats sont mauvais – le Gabon a perdu (1-2) face au Mali le 10 juin lors des qualifications pour la CAN 2019 –, et l’investissement de Camacho, le sélectionneur espagnol, est jugé insuffisant.
Henri-Claude Oyima est à la tête de la banque Banque gabonaise et française internationale (BGFI), et un homme influent au Gabon. Présenté comme un homme discret, il est interviewé par les journalistes de « Réussite », l’émission coproduite par le groupe Jeune Afrique, Canal + et Galaxie presse.
Une présentatrice de Gabon Télévision a été suspendue d’antenne après avoir annoncé par erreur la mort du président Ali Bongo Ondimba, qu’elle a confondu avec son père et prédécesseur, a-t-on appris samedi auprès de la télévision d’Etat gabonaise.
Après l’introduction de la biométrie en RDC, le passeport congolais est devenu l’un des plus onéreux du monde. Mais même à 164 euros pièce, ce n’est pas le le plus cher d’Afrique !
Le 7 juin 2010, le chanteur gabonais Oliver Ngoma décèdait des suites d’une insuffisance rénale à Libreville. Vingt ans auparavant, il signait « Bane », son tout premier disque, pierre angulaire de l’afro-zouk, dont les titres évoquent une époque faste pour la musique africaine dépourvue du label « world ».
S’il affiche ses bons résultats, le groupe bancaire BGFIBank doit renforcer ses systèmes de contrôle et de sécurité : sa filiale la plus importante, au Gabon, a été la cible d’une attaque informatique.
Alors que deux de ses soutiens ont récemment appelé à un dialogue avec Ali Bongo Ondimba, Jean Ping a pris la parole vendredi et refusé fermement cette idée. « Je refuse de dialoguer avec ce monstre », a lancé l’ancien président de la Commission de l’Union africaine.
À peine le dialogue national politique achevé, la classe politique gabonaise s’agite autour de la possibilité d’une nouvelle concertation, proposée par deux proches de Jean Ping. Le gouvernement y est opposé mais a laissé la porte ouverte à ceux « qui ont contribué à ce qu’il y ait apaisement dans le pays ».
Le président Ali Bongo Ondimba a disparu de Twitter, Facebook et Instagram, où il n’a eu aucune activité depuis février. Que se passe-t-il donc à la communication du président gabonais ?
Le Franco-Gabonais Samuel Mebiame a été condamné mercredi 31 mai aux États-Unis à deux ans de prison ferme pour des faits de corruption d’agents publics au Niger, en Guinée et au Tchad. Le procureur avait requis cinq ans de détention.
Pierre-Claver Maganga Moussavou et René Ndemezo’o Obiang, qui coprésident le dialogue politique national pour le compte de l’opposition, avaient renoncé à proposer une limitation du nombre des mandats présidentiels, le premier se rangeant à l’avis du second.
Accusée de partialité par ses détracteurs, sous le coup d’une enquête française, Marie-Madeleine Mborantsuo pourrait bien vivre ses derniers jours à la tête de la Cour constitutionnelle gabonaise.
Le dialogue politique national s’achève au Gabon. Les commissions ont rendu leurs conclusions et majorité et opposition se sont mises d’accord sur un certain nombre de propositions qui concernent l’élection présidentielle, le Parlement ou encore la Cour constitutionnelle. Donnez votre avis sur les mesures-phares préconisées.