Le président de l’Alliance pour le changement et le renouveau a rejoint le gouvernement d’ouverture en octobre, en tant que vice-Premier ministre. Une position d’équilibriste.
Dans un communiqué conjoint, une coalition d’ONG congolaises et internationales, dont Global Witness, Rainforest Foundation et Greenpeace, ont appelé l’Agence française de développement (AFD) à rejeter l’un de ses projets, financé par un programme norvégien de lutte contre la déforestation dans les pays tropicaux, estimant qu’il va aggraver la déforestation au lieu de la combattre. Ce que conteste l’AFD.
Une juge d’instruction française a retenu la qualification de « crime contre l’humanité » dans l’enquête sur les violences postélectorales à Libreville. Un rebondissement de plus dans le duel qui s’éternise entre Ali Bongo Ondimba et son opposant Jean Ping.
Eric Moutet, avocat dans l’affaire de la plainte pour crime contre l’humanité visant les autorités gabonaises, n’en est pas à sa première affaire concernant un gouvernement africain…
En convoquant durant près de deux mois (28 mars-25 mai) à Libreville, à grands frais et en grande pompe, un « dialogue politique inclusif et sans tabou », Ali Bongo Ondimba et son parti, le Parti démocratique gabonais (PDG), espéraient un dénouement heureux à la crise inédite et multiforme que traverse le Gabon depuis la présidentielle ratée d’août 2016.
Chiffres à l’appui, le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) a balayé le 11 juillet les spéculations entretenues depuis des semaines sur les réseaux sociaux et parfois reprises par des médias.
Pendant près de deux mois, du 28 mars au 26 mai 2017, le pouvoir et une partie de l’opposition ont discuté de l’avenir du Gabon et des réformes politiques réclamées par les perdants de la dernière présidentielle
Du Gabon, on peut dire tout et son contraire. Qu’il a la beauté du diable. Que sa puissance est inversement proportionnelle à la taille de sa population. Que sa richesse est à la fois une bénédiction et une malédiction. Que son or noir lui cause bien des nuits blanches.
Secoué par une double tourmente politique et financière en 2016, le Gabon, bien que convalescent, semble désormais en mesure de surmonter la crise protéiforme à laquelle il est confronté.
Le Premier ministre gabonais Emmanuel Issoze-Ngondet affiche sa satisfaction quant au déroulement du dialogue politique et détaille les multiples réformes engagées par son gouvernement ces derniers mois.
Les législatives, qui doivent se tenir avant la fin de l’année, verront s’affronter nombre de formations, dont certaines viennent de se constituer. Si les forces d’opposition sont déterminées à remporter le scrutin, leurs divisions pourraient profiter à la majorité présidentielle.
Fidèle à son bagage philosophique, cette figure incontournable de l’opposition décrypte les récents événements et les enjeux des prochaines échéances électorales.
Tous les samedis, ils convergent vers le parvis des Droits-de-l’Homme, sur la place parisienne du Trocadéro, d’où part leur marche contre le pouvoir gabonais.
Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé, lundi 19 juin, un prêt pour la période 2017-2020 de 642 millions de dollars (573 millions d’euros) au Gabon. Il était temps : le prix du pétrole a reculé de plus de 15 % en un mois.
La filière bénéficie des réformes engagées en 2010, mais l’État et les industriels ont encore fort à faire pour atteindre les objectifs fixés, qui sont aussi ambitieux que le pays est vert.
Dans les environs de Libreville se niche un parc spectaculaire, véritable emblème de la politique environnementale du pays. Bienvenue à l’arboretum Raponda-Walker.
Ex-Miss Gabon et Miss Cemac, Maggaly Nguema est devenue créatrice et femme d’affaires. En 2016, elle a lancé sa marque, Yélé, et les premières collections font fureur.
La Libye et le Nigeria pourraient se voir imposer des quotas de production par l’Opep, d’après le « Wall Street Journal » qui cite des délégués du cartel. Ces deux pays membres de l’organisation avaient jusqu’ici été épargnés par de telles limitations, du fait des difficultés qu’ils traversaient.
À peine élue, cette proche de Jean-Luc Mélenchon a récemment été au cœur d’une polémique pour avoir défendu en 2012 la chanson Nique la France. Ce débat aurait-il lieu si elle n’était pas née à Libreville ?
En avril, la justice française a ouvert une enquête sur d’éventuels crimes contre l’Humanité, perpétrés lors des violences qui ont suivi la victoire d’Ali Bongo à la présidentielle en 2016. Mais Libreville, qui invoque notamment « l’égalité souveraine des États », s’oppose fermement à cette initiative.
C’était il y a quelques jours, à la terrasse bondée d’une brasserie parisienne. Accompagné d’un ami gabonais, Édouard Valentin, 79 ans, beau-père du président Ali Bongo Ondimba, prend un verre quand surgissent une demi-douzaine de jeunes gens en colère, manifestement exaltés et passablement agressifs.
Alors que les six pays de la zone Cemac se sont engagés à redresser leurs comptes, Libreville est le premier à voir son plan validé par le FMI, qui s’engage à lui verser 642 millions de dollars.
Une juge d’instruction française a décidé d’enquêter sur d’éventuels crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences post-électorales au Gabon en 2016 après la victoire d’Ali Bongo à la présidentielle, a-t-on appris samedi de source proche du dossier.
L’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale a annoncé, dans un communiqué publié mardi 27 juin, avoir signé avec le gouvernement gabonais un pré-accord de 18 millions de dollars. Objectif : planifier et surveiller l’utilisation des terres, afin de protéger 23 millions d’hectares de forêt tropicale.
Lorsque André Mba Obame, natif du Woleu-Ntem (Nord), crée l’Union nationale en 2010, il en confie les rênes à Zacharie Myboto, issu du Haut-Ogooué (Sud-Est).
Neuf mois après la réélection d’Ali Bongo Ondimba, Zacharie Myboto refuse d’accepter la défaite de son poulain Jean Ping. « Trahi » par Omar Bongo, il fait de l’opposition à son fils une affaire personnelle.
Roland Désiré Aba’a Minko, ancien candidat à la présidentielle gabonaise, avait menacé mi-juin de faire exploser les locaux de plusieurs chaines de télévision et plusieurs bâtiments administratifs à Libreville si le président Ali Bongo ne quittait pas le pouvoir. Ce mardi, il a été placé en détention préventive mardi 27 juin.
Selon l’AFP, la fille et le gendre du président congolais Denis Sassou-Nguesso ont été mis en examen cette semaine dans l’enquête sur l’origine du patrimoine de l’entourage de dirigeants africains en France.