Les agissements, dommageables, de certains hauts responsables du régime déchu d’Ali Bongo Ondimba, qu’ils soient naturalisés ou nés de parents étrangers, ont suscité chez les Gabonais « de souche » le désir de se « réapproprier » leur pays. Difficile de le leur reprocher. Mais les rédacteurs de la nouvelle Constitution gabonaise vont devoir jeter à la poubelle certaines recommandations du dialogue national inclusif contraires aux principes républicains fondamentaux.
Leader du secteur des télécommunications, la filiale gabonaise de Maroc Telecom est détenue à hauteur de 51 % de son capital par le géant marocain, contre 49 % par l’État du Gabon.
Au Gabon, les membres du dernier gouvernement du président renversé ne sont pas tous au chômage. Certains tentent de rebondir dans le privé pour mieux se faire oublier des militaires du général Brice Clotaire Oligui Nguema.
Tous trois ont été renversés par l’armée. Et si la situation de chacun est aujourd’hui différente, les présidents déchus du Niger, du Gabon et de Guinée refusent de démissionner. L’analyse de François Soudan.
La conférence nationale initiée par Brice Clotaire Oligui Nguema doit s’achever le 30 avril, mais elle a déjà rendu quelques-unes de ses conclusions. Elle prévoit un allongement de la durée de transition, « en cas de force majeure », et la suspension des partis politiques.
Auparavant détenu par le géant agroalimentaire français, l’unique producteur de sucre du pays a été cédé par l’État au groupe turc MFB contre un plan d’investissement de 11 milliards de F CFA.
Relaxée le 22 avril par le tribunal judiciaire de Paris dans l’affaire « Egis Routes », la fille et ex-directrice de cabinet d’Omar Bongo Ondimba est visée en France par une affaire d’une tout autre ampleur : le dossier des « biens mal acquis ».
Une délégation gabonaise menée par le président de l’Assemblée nationale s’est entretenue, à Luanda, avec le président angolais. Un séjour destiné à améliorer les relations bilatérales entre les deux pays, au plus bas depuis le putsch.
L’ancienne directrice de cabinet et fille d’Omar Bongo Ondimba a été relaxée le 22 avril par le tribunal judiciaire de Paris. Le parquet avait requis trois ans de prison dont deux avec sursis contre la sœur d’Ali Bongo Ondimba, pour « corruption passive d’agent public étranger ».
Le détail des contrats gaziers que Bassirou Diomaye Faye veut renégocier, les tensions entre Samuel Eto’o et les autorités camerounaises, l’arrivée du géant chinois Temu à Rabat… Notre Brief hebdomadaire sur les infos qu’il ne fallait pas manquer cette semaine.
L’ex-Premier ministre, sur qui Ali Bongo Ondimba s’était appuyé pour l’élection présidentielle du 26 août 2023, a refusé de se rallier à la transition de Brice Clotaire Oligui Nguema, si bien que certains le voient déjà dans l’opposition. Rencontre à Libreville.
Jusqu’au 30 avril, les participants à ces assises sont chargés de définir la future République du Gabon, une étape clé pour le président de la transition.
Dans une plainte déposée auprès des Nations unies, les avocats français de la famille Bongo Ondimba accusent les autorités gabonaises de « détenir arbitrairement » l’ancien président et sa famille depuis sept mois.
Lors de sa rencontre avec le chef de l’État ivoirien, prévue le 11 avril, le président de la transition gabonaise va mettre plusieurs dossiers sur la table. Coulisses.
Malgré la conjoncture défavorable dans le manganèse et les sables minéralisés que le groupe français produit en Afrique, son délégué général pour le continent souligne la bonne tenue de ses opérations et détaille ses investissements à venir.
Le 2 avril, l’ancienne première dame gabonaise, Patience Dabany, a déposé une plainte contre huit hauts responsables du Parti démocratique gabonais, dont elle fut la cofondatrice. Elle dénonce des « troubles illicites ».
L’ex-Premier ministre a présenté sa démission du poste de deuxième vice-président du parti. Cette décision intervient à la suite de dissensions au sein de l’ancienne formation au pouvoir, qui se divise sur le soutien à apporter – ou non – à Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la transition.
Ike Ngouoni Aila Oyouomi, arrêté en 2019 dans le cadre de l’opération anticorruption Scorpion, a recouvré la liberté. Il était l’un des proches de Brice Laccruche Alihanga, lui-même sorti de prison en octobre dernier.
Sept mois après avoir pris le pouvoir au Gabon, le général affirme son style, alliant populisme, fermeté et volonté de rupture avec l’ère Bongo. Au palais du Bord de mer comme dans l’esprit des Gabonais, il s’est imposé en tant que chef d’État. Avec l’ambition de durer ?
La conférence nationale a débuté mardi 2 avril à Libreville, en présence du Centrafricain Faustin-Archange Touadéra. Jusqu’au 30 avril, les participants débattront des modalités de la nouvelle Constitution gabonaise.
Visée par un audit des autorités de transition, la holding familiale des Bongo a publié un communiqué pour tenter de faire taire les nombreuses accusations de détournement qui circulent à son sujet.
Libreville compte lever 854 milliards de F CFA (plus de 1,3 milliard d’euros) cette année, rien que sur le marché des valeurs du Trésor géré par la banque centrale. Un pari à sa portée, mais des analystes s’inquiètent des conditions.
La famille de ce Gabonais arrêté en Centrafrique le 24 février dénonce une détention arbitraire. Mais, selon les informations de Jeune Afrique, les autorités de Bangui le soupçonnent d’espionnage au profit des services de renseignement gabonais.
La junte au pouvoir au Gabon a annoncé le 20 mars le lancement d’un audit de Delta Synergie, la tentaculaire société familiale créée par Omar Bongo Ondimba. Explications.
Le CTRI a nommé les membres du bureau chargé de conduire la conférence nationale. Celle-ci se déroulera du 2 au 30 avril à Libreville, et doit définir les contours de la future Constitution.
L’ancien parti au pouvoir a recommencé à faire les gros titres de la presse gabonaise, y compris après avoir destitué son ex-président, Ali Bongo Ondimba. Une couverture médiatique qui agace le président de la transition.
Le Sous-comité de l’ONU pour la prévention de la torture s’est dit préoccupé par les conditions de détention « déplorables » dans les lieux de privation de liberté au Gabon, dans un communiqué publié ce 19 mars.