Quatre jours après la validation de sa réélection par la Cour constitutionnelle, Ali Bongo Ondimba a été investi ce mardi midi pour un deuxième septennat.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba est investi pour un second septennat ce mardi, quatre jours après la validation de sa réélection par la Cour constitutionnelle, a annoncé la présidence lundi.
Malgré la situation politique tendue qui règne au Gabon après sa réélection et les heurts qui s’en sont suivis, Ali Bongo Ondimba a assuré samedi que le pays accueillerait bien la Coupe d’Afrique des Nations du 14 janvier au 5 février 2017.
Vendredi, la Cour constitutionnelle gabonaise a validé la victoire d’Ali Bongo à la très contestée élection présidentielle du 27 août. Une décision qui a suscité des réactions très froides au sein de la communauté internationale ces derniers jours.
Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a regretté samedi que l’examen des recours n’ait pas levé « tous les doutes » sur la réélection du président gabonais Ali Bongo Ondimba, tout en appelant l’opposition à « récuser l’action violente ».
Jean Ping a réagi samedi à la décision de la Cour constitutionnelle du Gabon de valider la réélection du président sortant, Ali Bongo Ondimba. Le principal rival du président sortant a dénoncé un « déni de droit ».
La capitale gabonaise était quadrillée samedi par un imposant dispositif des forces de sécurité après la validation dans la nuit par la Cour constitutionnelle de la réélection du président Ali Bongo Ondimba, dont l’annonce le 31 août avait déclenché des émeutes meurtrières et des pillages massifs dans le pays.
La Cour constitutionnelle du Gabon a validé dans la nuit de vendredi à samedi la réélection du président sortant, Ali Bongo Ondimba, pour un second septennat. Un important dispositif sécuritaire a été déployé à Libreville pour prévenir tout nouveau déferlement de violence.
La Cour constitutionnelle du Gabon a rejeté vendredi soir aux environs de 00h50 les recours déposés par l’opposition après la présidentielle du 27 août et proclamé élu Ali Bongo Ondimba avec 50,66 % des voix.
Un ancien patron du renseignement du Gabon, Léon-Paul Ngoulakia, par ailleurs cousin du président Ali Bongo Ondimba, récemment passé à l’opposition, a été interpellé vendredi à Libreville, a-t-on appris de sources concordantes.
Checkpoints, déploiement des militaires aux quatre coins de la ville : Libreville est suspendue à la délibération décisive de la Cour constitutionnelle dont le verdict est attendu ce vendredi, dans les heures à venir.
Le Gabon se réveille vendredi avec la peur de nouvelles violences et dans l’incertitude la plus totale alors que la Cour constitutionnelle doit trancher sur le contentieux électoral entre le président sortant Ali Bongo Ondimba et son rival Jean Ping.
À la veille du délai fixé à la cour constitutionnelle gabonaise, pour rendre son verdict sur le contentieux électoral, l’instance poursuit jeudi son travail de recomptage sous le regard d’une équipe de juristes de l’Union Africaine.
À la tête de la plus haute juridiction du pays, Marie-Madeleine Mborantsuo a traversé plus de deux décennies de contentieux électoraux sans se laisser intimider. Portrait d’une femme secrète qui détient les clés du dénouement de la crise qui secoue le pays.
Le meeting de Nicolas Sarkozy à Marcq-en-Baroeul (Nord), qui clôturait une journée de déplacement commencée à Calais, a été perturbé mercredi par une dizaine d’étudiants gabonais opposés au président Ali Bongo.
Pour protéger ses 12 000 ressortissants pendant la crise postélectorale au Gabon, la France multiplie les précautions. À Libreville, les 400 hommes des Éléments français au Gabon (EFG) sont en position « vigilance » – dernier stade avant l’« alerte ».
Les avocats d’Ali Bongo et Jean Ping sont d’accord pour recompter des voix de l’élection présidentielle du 27 août , mais sans s’entendre sur les modalités alors que la Cour constitutionnelle doit se prononcer dans trois jours.
Près de trois semaines après le début de la crise postélectorale au Gabon, l’Union africaine (UA) a réaffirmé lundi son souhait d’envoyer un panel d’experts auprès de la Cour constitutionnelle. Les modalités d’envoi des juristes de l’UA doivent être présentées mardi aux autorités gabonaises.
Sœur du président, aux côtés duquel elle a mis du temps à s’afficher, et ex-compagne de son challenger, elle est au cœur de toutes les rumeurs à Libreville. Une position bien inconfortable…
Qui a suivi, avec le minimum de distance prophylactique requis, le processus électoral au Gabon, comme tous ceux qui l’ont précédé au cours de l’année 2016, n’a pu qu’être frappé par le déchaînement de haine et de violence sur cet incubateur de toutes les passions qu’est devenu l’internet.
La bataille qui oppose Ali Bongo Ondimba à Jean Ping pour la présidence est sans doute la plus violente qu’ils se soient livrée. Mais, aussi loin que remonte leur relation, forgée dans l’ombre du roi Omar, les deux hommes ont toujours été rivaux.
Suite au recours déposé auprès de la Cour constitutionnelle par le camp de Jean Ping, Ali Bongo Ondimba et ses partisans ont formulé une réponse mercredi auprès de l’instance. Jeune Afrique a pu en consulter les fac-similés.
L’impasse postélectorale dans laquelle se retrouve le Gabon me révolte. Et si le principal défaut d’Ali était de porter le nom de son père ? Si son principal défaut était d’être tout simplement un Bongo ?
Marie-Madeleine Mborantsuo, présidente de la Cour constitutionnelle gabonaise, est au centre de toutes les attentions. D’ici le 23 septembre, cette magistrate de 61 ans devra en effet rendre le verdict de la Cour concernant les résultats controversés de l’élection présidentielle du 27 août, donnant selon les chiffres officiels la victoire à Ali Bongo Ondimba face à son rival Jean Ping.
Selon l’enquête publiée jeudi par le quotidien régional français Midi Libre, Ali Bongo aurait passé une partie de son enfance à Alès, dans le sud de la France. Des informations qui remettent en cause la thèse selon laquelle il serait un enfant biafrais adopté par la famille Bongo à la fin des années soixante. Réactions.
Le score est trop serré pour que l’un ou l’autre fasse l’unanimité. Tour d’horizon des alliés, plus ou moins clairement déclarés, des deux adversaires.
Marie-Madeleine Mborantsuo, présidente de la Cour constitutionnelle du Gabon, revient sur les derniers développements du processus électoral gabonais. Interview exclusive.
Depuis l’annonce contestée de la victoire d’Ali Bongo Ondimba à la présidentielle du 27 août et les violents heurts post-électoraux, l’accès à internet reste très perturbé au Gabon. Si la connexion est rétablie à certaines heures de la journée, les réseaux sociaux semblaient quant à eux toujours inaccessibles mercredi 14 septembre.
Germain Ngoyo Moussavou, l’ambassadeur du Gabon en France, a pris très au sérieux l’agression dont il a été la victime le 7 septembre alors qu’il quittait les locaux de la représentation à 19 h 30.