L’Union africaine a annoncé mardi qu’une délégation « de haut niveau » devrait arriver au Gabon « dans les plus brefs délais » pour tenter un début de médiation dans la crise politique que connaît le pays depuis la réélection contestée d’Ali Bongo Ondimba.
Le ministère gabonais des Affaires étrangères a confirmé dans la nuit de lundi à mardi l’interpellation de citoyens franco-gabonais, après que Paris eut déclaré être sans nouvelle d’une dizaine de ses ressortissants.
C’est la première défection de haut niveau dans l’entourage d’Ali Bongo Ondimba. Séraphin Moundounga, également président du parti au pouvoir, a annoncé sa démission lundi, alors que la vie reprenait lentement à Libreville, et que les familles des personnes arrêtées cherchaient leurs proches.
5 jours après la réélection contestée d’Ali Bongo, le Gabon est toujours dans l’impasse, et l’opposition appelle les Gabonais à rester chez eux. Ce week-end, les violences ont diminué dans la capitale, internet a été partiellement rétabli, mais on déplore de nouvelles victimes.
Les troubles post-électoraux au Gabon ont fait au moins deux nouveaux morts, un policier et un civil, tandis qu’aucune solution ne se dessinait pour sortir du bras de fer entre Ali Bongo, proclamé vainqueur de la présidentielle, et Jean Ping, qui affirme avoir gagné.
Si les socialistes et les écologistes français n’ont pas manqué de s’exprimer après la réélection contestée d’Ali Bongo Ondimba, les ténors de la droite française commencent seulement à prendre position.
Deux personnes ont été tuées dans la nuit de jeudi à vendredi à Libreville. Les 27 opposants qui étaient retenus au quartier général de Jean Ping ont été autorisés à rentrer chez eux.
Après les violents heurts entre forces de l’ordre et manifestants opposés à la réélection d’Ali Bongo Ondimba, la tension n’était pas retombée jeudi 1er septembre. Ce vendredi matin, 26 personnes sont toujours retenues dans le QG de Jean Ping, selon l’AFP. Interpellations, déclaration d’ABO, réactions : Jeune Afrique fait le point.
Le scrutin serré de la présidentielle gabonaise et les heurts qui ont suivi n’ont provoqué que très peu de réactions officielles de la part des chefs d’État africains.
Au lendemain de la réélection contestée d’Ali Bongo Ondimba pour un second septennat avec 49,80% des voix, le Gabon est toujours sous haute tension. Plusieurs émeutes et pillages ont éclaté dans la capitale Libreville.
Le quartier général de Jean Ping a été pris d’assaut dans la nuit par la garde républicaine à Libreville. Le candidat de l’opposition annonce des morts et des blessés graves, tandis que le gouvernement justifie l’intervention en affirmant avoir poursuivi des hommes armés responsables de l’incendie de l’Assemblée nationale.
Immédiatement après l’annonce des résultats de l’élection présidentielle, qui donnent Ali Bongo Ondimba gagnant avec à peine 5 000 voix de plus que son adversaire Jean Ping, des manifestants ont pris d’assaut les rues de Libreville.
Ali Bongo Ondimba a été réélu avec 49,80% des suffrages exprimés pour un second mandat de sept ans, a annoncé mercredi 31 août le ministre de l’Intérieur Pacôme Moubelet-Boubeya. Son principal challenger, Jean Ping, a obtenu 48,23%. Peu après l’annonce, des émeutes ont éclaté à Libreville et Port-Gentil.
Ali Bongo Ondimba a été réélu avec 49,80% des suffrages exprimés pour un second mandat de sept ans, a annoncé mercredi le ministre de l’Intérieur Pacôme Moubelet-Boubeya. Des manifestations ont lieu à Libreville et Port-Gentil pour contester le résultat.
Alors que les Gabonais attendent toujours les résultats de l’élection présidentielle, plusieurs fois retardés, la Commission nationale électorale autonome et permanente (Cenap) a débuté sa plénière mercredi matin. Au terme de cette assemblée, le ministère de l’Intérieur devrait être convoqué pour proclamer les résultats.
Le Gabon a les yeux tournés vers la commission électorale nationale (Cenap) qui doit proclamer mercredi le nom du vainqueur de l’élection présidentielle qui oppose notamment le président sortant Ali Bongo Ondimba et son rival Jean Ping.
Mamadi Diané, un conseiller du président ivoirien, Alassane Ouattara, a prêté main forte à Jean Ping. Le lien entre les deux hommes vient d’être découvert et fait des remous à Libreville autant qu’à Abidjan.
Les Gabonais devront encore attendre quelques heures avant de savoir qui d’Ali Bongo Ondimba, candidat à sa succession, ou de son principal adversaire Jean Ping, sortira vainqueur de l’élection présidentielle à un tour.
La mission d’observation de l’Union européenne (UE) au Gabon a estimé, lundi 29 août depuis Libreville, que le processus électoral a manqué de transparence, deux jours après le seul et unique tour de l’élection présidentielle, dont les résultats seront annoncés mardi 30 août.
Le dépouillement en cours du vote pour la présidentielle au Gabon n’a pas empêché le Parti socialiste français de prendre position dimanche pour l’un des deux principaux candidats. Un communiqué au ton inhabituel.
La capitale gabonaise vit des lendemains de vote sous haute tension. Jean Ping, le principal rival du président sortant, Ali Bongo Ondimba, s’est proclamé élu, alors même que les opérations de compilation des votes se poursuivent.
Les Gabonais attendaient dimanche avec impatience et anxiété les résultats de la présidentielle de samedi opposant le président sortant Ali Bongo Ondimba et Jean Ping, un ancien cacique du régime du défunt Omar Bongo, les deux camps se disant vainqueurs et s’accusant mutuellement de fraudes.
Dieudonné Minlama Mintogo, candidat indépendant à la présidentielle gabonaise du 27 août, à refusé de rejoindre la coalition de l’opposition au chef de l’État sortant, Ali Bongo Ondimba. Il s’en explique auprès de Jeune Afrique.
À la veille du scrutin présidentiel, les Gabonais ont eu un jour de congés, tandis que les deux principaux candidats tenaient leur dernier meeting – tous deux bondés.
À la veille de l’élection présidentielle, les partisans du président sortant Ali Bongo Ondimba et son principal rival Jean Ping s’accusent mutuellement d’organiser le rachat de cartes d’électeurs, un document pourtant non-obligatoire pour aller voter. Samedi 27 août, chaque électeur pourra en effet se rendre au bureau de vote muni une simple pièce d’identité.
Samedi 27 août, 628 124 électeurs gabonais sont appelés aux urnes pour choisir leur futur président. Biométrie, annonce des résultats, observateurs internationaux déployés… Jeune Afrique fait le point sur les principales modalités d’un scrutin présidentiel à un seul tour.
La campagne en vue du seul et unique tour de l’élection présidentielle du samedi 27 août prend fin vendredi soir. Les candidats lancent leurs dernières forces pour espérer convaincre les 628 124 électeurs.
À deux jours du seul et unique tour de l’élection présidentielle du 27 août, Mariya Gabriel, la cheffe de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne a appelé « tous les acteurs concernés » à « assurer la transparence nécessaire pour le bon déroulement du scrutin ».
Malgré la chute des cours de l’or noir, le pays résiste. En explorant de nouveaux secteurs tout en améliorant la gestion de ses finances. Entretien avec Jean-Fidèle Otandault, directeur général du budget et des finances publiques depuis décembre 2014.