Après avoir été le protégé de Pascaline Bongo, Franck Ping voit son nom cité dans une affaire d’attribution de marchés publics. Son père, candidat à l’élection présidentielle, s’en serait bien passé.
Programme électoral, union de l’opposition, ambiance de campagne… À quelques jours de l’élection présidentielle au Gabon, le 27 août prochain, les candidats qui affronteront Ali Bongo Ondimba expliquent leurs propositions à Jeune Afrique. Premier à s’exprimer : Jean Ping, au lendemain d’une journée charnière pour sa campagne.
Selon les informations de « Jeune Afrique », la plainte déposée début 2015 à Paris contre Gemalto, groupe français spécialisé dans la biométrie, pour corruption passive ou active d’agents publics étrangers concernant ses activités au Gabon a franchi une nouvelle étape.
L’ancien président de l’Assemblée nationale, Guy Nzouba-Ndama, et l’ancien Premier ministre, Casimir Oyé Mba, tous deux candidats de l’opposition à l’élection présidentielle gabonaise du 27 août ont officiellement annoncé mardi à Libreville leur ralliement à la candidature de Jean Ping.
Ali Bongo Ondimba, le président gabonais sortant, candidat à sa propre succession, a lancé samedi sa campagne au stade de l’Amitié sino-gabonaise d’Angondjé près de Libreville.
Artisan de l’élection d’Ali Bongo Ondimba en 2009, Paul Biyoghé Mba, désormais vice-Premier ministre, rempile en 2016. Cette fois-ci, il a été chargé de mettre en ordre de bataille la plateforme « Dynamique plurielle » pour mener son candidat à la victoire.
D’un coût de 134 millions d’euros, le nouveau terminal doit absorber 10 millions de tonnes de minerais par an et soulager les infrastructures du port commercial d’Owendo.
Réformes, avenir, polémique sur sa nationalité, renouvellement de la classe politique… À moins d’un mois de la présidentielle du 27 août, le chef de l’État défend les réformes engagées durant son premier mandat et répond à une opposition décidée à en découdre.
Le groupe bancaire, présent dans onze pays africains, a enregistré un produit net bancaire en légère progression au premier semestre 2016, tandis que son bénéfice, ses dépôts et ses prêts à la clientèle sont en recul.
Le groupe chinois, entré au Gabon en 2010, a vu ses ventes de manganèse reculer à 10 068 tonnes durant les six premiers de l’année, tirées essentiellement de ses stocks. Citic Dameng a en effet suspendu ses activités d’exploration et de production au Gabon fin 2015.
Depuis bientôt dix ans, René Aboghe Ella préside la Commission nationale électorale autonome et permanente du Gabon (Cenap). Critiqué par les candidats de l’opposition, dont certains réclament sa démission, le magistrat ne flanche pas et livre ses impressions sur le climat pré-électoral, à moins d’un mois de l’élection présidentielle. Interview.
Des militants de la société civile au Gabon ont réclamé jeudi 4 août la libération de leur chef de file et d’une quinzaine d’autres activistes, arrêtés selon eux début juillet en marge d’un rassemblement de l’opposition.
Les Gabonais devraient connaître le nom du vainqueur de l’élection présidentielle du 27 août soixante-douze heures après avoir voté, soit le 30 août au plus tard.
Des associations représentant les épargnants floués de la PME gabonaise « Bâtisseur de richesses » ont porté plainte à Paris vendredi. Elles estiment les pertes subies à jusqu’à 38 millions d’euros. Le fondateur de l’entreprise, interpellé à Paris plus tôt cette année, demeure introuvable.
Comme Jeune Afrique l’avait annoncé, le Portugais Jorge Costa a été reconduit à la tête des panthères du Gabon au moins jusqu’à la fin de la CAN 2017 que le pays va organiser.
La compagnie pétrolière française, très active au Gabon où elle réalise la plus grande partie de sa production, va passer sous pavillon indonésien. La valorisation de l’entreprise est estimée à 822 millions d’euros. La compagnie d’État Pertamina, pour sa part, renforce sa présence en Afrique.
La validation de la candidature d’Ali Bongo Ondimba a suscité l’agitation dans les rangs de l’opposition gabonaise. Le président de la Commission électorale préfère s’assurer de la bonne tenue du scrutin.
Alors que la tension est montée de plusieurs crans ces derniers jours à Libreville, la représentante de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne au Gabon a appelé jeudi à « tout faire » pour « éviter tout acte de violence ou toute forme de provocation ».
Les recours introduits par Jean Ping et Guy Nzouba-Ndama contre la candidature d’Ali Bongo Ondimba ont été rejetés par la Cour constitutionnelle gabonaise.
Le 12 juillet, une vingtaine de candidats avaient déposé leur dossier de candidature devant la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap), qui devait les examiner.
Ali Bongo Ondimba remettra son mandat en jeu le 27 août. Face à lui, moins d’une vingtaine de candidats, mais quelques poids lourds décidés à tout faire pour mettre le chef de l’État à la retraite.
Comme dans la totalité des pays du continent, le jeu Pokémon Go, phénomène mondial depuis sa sortie début juillet, n’est pas disponible au Gabon. Ce qui n’empêche pas quelques Librevillois d’avoir téléchargé sur leur smartphone une version non-officielle du jeu, et d’arpenter les rues de la capitale à la recherche de ces étranges créatures. Sous le regard désapprobateur des militaires.
À 17 ans, le chanteur amateur prénommé Samuel a conquis des internautes du monde entier depuis la publication de sa prestation étonnante qui approche le million de vues.
La tension est montée de plusieurs crans à Libreville, où les forces de l’ordre ont chargé une marche de l’opposition samedi. Deux journalistes dont un de l’Agence France-Presse ont violemment été molestés par les forces de l’ordre.
Periscope, Twitter, Instagram ou encore Snapchat : peu utilisés ou encore inexistants lors de la campagne de 2009, les réseaux sociaux bousculent celle de 2016.
Non reconduit au mois de juin, le Portugais Jorge Costa, qui bénéficie de soutiens de poids, pourrait selon nos informations se réinstaller sur le banc des Panthères du Gabon.
La Société d’exploitation du Transgabonais, exploitant du réseau ferroviaire de 650 km qui relie le sud-est du Gabon à la côte Atlantique, a reçu un prêt de 85 millions d’euros, apporté par la Société financière internationale et le français Proparco, pour financer la rénovation de ses infrastructures.