En août et en septembre, avant et après la présidentielle (prévue le 27 août), les forces de sécurité quadrilleront toutes les zones « sensibles » de la ville pétrolière de Port-Gentil.
Ils avaient jusqu’au 12 juillet au soir pour déposer leurs candidatures auprès de la Commission électorale nationale autonome et permanente gabonaise (Cenap). Sauf désistement ou invalidation par la commission, ils devraient donc être 18 sur la ligne de départ face à Ali Bongo Ondimba. Revue des prétendants.
Le pléthorique clan Bongo – 54 héritiers d’Omar officiellement répertoriés – n’est pas en rangs serrés derrière Ali pour la présidentielle du 27 août. Certains, comme son frère Christian, l’ancien patron de la Banque gabonaise de développement, ne cachent pas leur défiance. D’autres, comme sa sœur aînée, Pascaline, semblent avoir baissé les armes. Et puis il y a ceux qui sont à ses côtés, le soutiennent et jouent un rôle de premier plan.
Le chef de l’État, qui brigue un deuxième mandat en août, est à la fois surexposé et méconnu. Comment et avec qui dirige-t-il ? Que pense-t-il vraiment ? Portrait en forme de bilan.
Ce devrait être un grand moment de démocratie et de débats. Un cycle éphémère mais ô combien fécond au cours duquel les citoyens comparent, écoutent, interrogent et se forgent un avis sur la base d’un projet politique ou de société.
Un an avant le terme de la concession de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), les autorités gabonaises et le groupe français s’engagent dans un processus de négociations qui devrait, selon Veolia, aboutir à un nouveau partenariat de long terme. Et éclipser la concurrence.
Il fut l’un des principaux soutiens d’Ali Bongo Ondimba en 2009. Aujourd’hui, l’ancien président de l’Assemblée nationale se retourne contre lui et a décidé de l’affronter à la présidentielle du 27 août.
En ce jour de fête religieuse, de nombreux artistes, sportifs et personnalités politiques ont tenu à partager des messages de paix et d’amour via les réseaux sociaux.
Le 30 juin, au tribunal de grande instance de Nantes (ouest de la France), la juge Marie-Thérèse Monchy-Dubuis a été désignée pour instruire la plainte avec constitution de partie civile déposée en mars par Onaida Maisha Bongo Ondimba concernant l’acte de naissance de son demi-frère, Ali Bongo Ondimba.
La Fédération gabonaise de football s’est séparée jeudi 30 juin de Jorge Costa, sélectionneur de l’équipe A, à six mois du début de la CAN 2017 qui se tiendra du 14 janvier au 5 février sur ses pelouses.
Face au Parlement réuni en Congrès mardi 28 juin, Ali Bongo Ondimba, candidat à un deuxième mandat, a passé en revue son septennat à moins de deux mois de l’élection présidentielle gabonaise du 27 août.
Jean Ping fait des appels du pied aux autres candidats pour réintégrer l’Union sacrée pour la patrie (USP), la grande coalition de l’opposition qui s’est constituée contre le parti au pouvoir.
Le fondateur de la Fomunyoh Foundation, organisation promouvant la démocratie et les droits de l’homme basée à Bamenda, ne fait pas mystère de ses ambitions au Cameroun, où la succession du président Biya est devenue un sujet incontournable. De passage à Paris, il a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Jean Ping, candidat à l’élection présidentielle gabonaise du 27 août, est poursuivi par l’agent judiciaire de l’État pour atteinte « à la sécurité publique » et par Ali Bongo Ondimba pour diffamation. Jusqu’à présent, il ne s’est pas présenté aux convocations judiciaires émises dans ces deux affaires.
À l’occasion de la sixième Journée internationale des veuves, qui a lieu chaque année le 23 juin, Sylvia Bongo Ondimba et Jeannette Kagame, respectivement premières dames du Gabon et du Rwanda, mettent en garde contre la stigmatisation et les abus dont sont trop souvent l’objet les femmes ayant perdu leur époux.
Mahamoudou Issoufou a achevé sa cinquième visite à l’Élysée, jeudi 16 juin. Depuis l’arrivée de François Hollande au pouvoir en 2012, le président nigérien est l’un des chefs d’État africains les plus vus à Paris. Et le vôtre, fait-il partie du même cercle ?
Il a déçu, il le sait, en renonçant in extremis à être candidat à la dernière présidentielle. Mais l’ex-Premier ministre espère se racheter à l’occasion du scrutin du 27 août. Il portera les couleurs de l’UN et promet que, cette fois, il ne faillira pas.
Un gisement de manganèse prometteur, une première industrie locale de transformation et maintenant une Ecole des Mines : en dépit du recul des cours des matières premières, le français Eramet joue la carte de l’ancrage « stratégique » à long terme au Gabon face à la concurrence croissante de la Chine.
Aïcha, 25 ans, est étudiante en gestion dans la ville de Soa, près de Yaoundé au Cameroun. Sa grand-mère et l’ancien époux de sa mère lui envoient tous les mois de l’argent, ce qui lui permet de vivre avec 110 000 F CFA par mois. Pour notre série, elle nous a ouvert son portefeuille.
Cela pourrait être le feuilleton de l’été de la rubrique football. Pierre-Emerick va-t-il rejoindre Jose Mourinho à Manchester United ? Pep Guardiola à Manchester City ? Zinédine Zidane au Real Madrid ? Ou va-t-il rester à Dortmund ?
À la tribune des Nations unies, sur les plateaux de télévision ou en conférence, les dirigeants africains se distinguent souvent par leur verbe flamboyant. À l’écoute de leurs envolées lyriques ou de leurs diatribes les plus violentes, saurez-vous distinguer leurs voix ?
L’élection présidentielle à un tour aura lieu le 27 août prochain au Gabon, selon une annonce de la Commission électoral nationale autonome et indépendante. Les candidatures devront être déposées le 12 juillet au plus tard.
Les relations franco-gabonaises s’étaient assombries, mi-janvier, après une sortie malencontreuse de Manuel Valls sur un plateau de télévision (le Premier ministre avait critiqué les conditions de l’élection du président gabonais, en 2009).
À quelques semaines de l’élection présidentielle gabonaise, Claude Dumont Beghi, avocate d’Ali Bongo Ondimba, prend la défense de son client dans un livre, « Le Gabon, de l’héritage au partage », à paraître le 7 juin aux éditions L’Archipel.
La Cour suprême de Madrid a confirmé la condamnation de l’entrepreneur Jacques Dupuydauby à trois ans et neuf mois de prison ferme. Ce dernier a été reconnu coupable d’avoir siphonné les actifs de sociétés au Togo et au Gabon qu’il dirigeait pour le compte du groupe Bolloré.