Le groupe chinois, entré au Gabon en 2010, a vu ses ventes de manganèse reculer à 10 068 tonnes durant les six premiers de l’année, tirées essentiellement de ses stocks. Citic Dameng a en effet suspendu ses activités d’exploration et de production au Gabon fin 2015.
Depuis bientôt dix ans, René Aboghe Ella préside la Commission nationale électorale autonome et permanente du Gabon (Cenap). Critiqué par les candidats de l’opposition, dont certains réclament sa démission, le magistrat ne flanche pas et livre ses impressions sur le climat pré-électoral, à moins d’un mois de l’élection présidentielle. Interview.
Des militants de la société civile au Gabon ont réclamé jeudi 4 août la libération de leur chef de file et d’une quinzaine d’autres activistes, arrêtés selon eux début juillet en marge d’un rassemblement de l’opposition.
Les Gabonais devraient connaître le nom du vainqueur de l’élection présidentielle du 27 août soixante-douze heures après avoir voté, soit le 30 août au plus tard.
Des associations représentant les épargnants floués de la PME gabonaise « Bâtisseur de richesses » ont porté plainte à Paris vendredi. Elles estiment les pertes subies à jusqu’à 38 millions d’euros. Le fondateur de l’entreprise, interpellé à Paris plus tôt cette année, demeure introuvable.
Comme Jeune Afrique l’avait annoncé, le Portugais Jorge Costa a été reconduit à la tête des panthères du Gabon au moins jusqu’à la fin de la CAN 2017 que le pays va organiser.
La compagnie pétrolière française, très active au Gabon où elle réalise la plus grande partie de sa production, va passer sous pavillon indonésien. La valorisation de l’entreprise est estimée à 822 millions d’euros. La compagnie d’État Pertamina, pour sa part, renforce sa présence en Afrique.
La validation de la candidature d’Ali Bongo Ondimba a suscité l’agitation dans les rangs de l’opposition gabonaise. Le président de la Commission électorale préfère s’assurer de la bonne tenue du scrutin.
Alors que la tension est montée de plusieurs crans ces derniers jours à Libreville, la représentante de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne au Gabon a appelé jeudi à « tout faire » pour « éviter tout acte de violence ou toute forme de provocation ».
Les recours introduits par Jean Ping et Guy Nzouba-Ndama contre la candidature d’Ali Bongo Ondimba ont été rejetés par la Cour constitutionnelle gabonaise.
Le 12 juillet, une vingtaine de candidats avaient déposé leur dossier de candidature devant la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap), qui devait les examiner.
Ali Bongo Ondimba remettra son mandat en jeu le 27 août. Face à lui, moins d’une vingtaine de candidats, mais quelques poids lourds décidés à tout faire pour mettre le chef de l’État à la retraite.
Comme dans la totalité des pays du continent, le jeu Pokémon Go, phénomène mondial depuis sa sortie début juillet, n’est pas disponible au Gabon. Ce qui n’empêche pas quelques Librevillois d’avoir téléchargé sur leur smartphone une version non-officielle du jeu, et d’arpenter les rues de la capitale à la recherche de ces étranges créatures. Sous le regard désapprobateur des militaires.
À 17 ans, le chanteur amateur prénommé Samuel a conquis des internautes du monde entier depuis la publication de sa prestation étonnante qui approche le million de vues.
La tension est montée de plusieurs crans à Libreville, où les forces de l’ordre ont chargé une marche de l’opposition samedi. Deux journalistes dont un de l’Agence France-Presse ont violemment été molestés par les forces de l’ordre.
Periscope, Twitter, Instagram ou encore Snapchat : peu utilisés ou encore inexistants lors de la campagne de 2009, les réseaux sociaux bousculent celle de 2016.
Non reconduit au mois de juin, le Portugais Jorge Costa, qui bénéficie de soutiens de poids, pourrait selon nos informations se réinstaller sur le banc des Panthères du Gabon.
La Société d’exploitation du Transgabonais, exploitant du réseau ferroviaire de 650 km qui relie le sud-est du Gabon à la côte Atlantique, a reçu un prêt de 85 millions d’euros, apporté par la Société financière internationale et le français Proparco, pour financer la rénovation de ses infrastructures.
En août et en septembre, avant et après la présidentielle (prévue le 27 août), les forces de sécurité quadrilleront toutes les zones « sensibles » de la ville pétrolière de Port-Gentil.
Ils avaient jusqu’au 12 juillet au soir pour déposer leurs candidatures auprès de la Commission électorale nationale autonome et permanente gabonaise (Cenap). Sauf désistement ou invalidation par la commission, ils devraient donc être 18 sur la ligne de départ face à Ali Bongo Ondimba. Revue des prétendants.
Le pléthorique clan Bongo – 54 héritiers d’Omar officiellement répertoriés – n’est pas en rangs serrés derrière Ali pour la présidentielle du 27 août. Certains, comme son frère Christian, l’ancien patron de la Banque gabonaise de développement, ne cachent pas leur défiance. D’autres, comme sa sœur aînée, Pascaline, semblent avoir baissé les armes. Et puis il y a ceux qui sont à ses côtés, le soutiennent et jouent un rôle de premier plan.
Le chef de l’État, qui brigue un deuxième mandat en août, est à la fois surexposé et méconnu. Comment et avec qui dirige-t-il ? Que pense-t-il vraiment ? Portrait en forme de bilan.
Ce devrait être un grand moment de démocratie et de débats. Un cycle éphémère mais ô combien fécond au cours duquel les citoyens comparent, écoutent, interrogent et se forgent un avis sur la base d’un projet politique ou de société.
Un an avant le terme de la concession de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), les autorités gabonaises et le groupe français s’engagent dans un processus de négociations qui devrait, selon Veolia, aboutir à un nouveau partenariat de long terme. Et éclipser la concurrence.
Il fut l’un des principaux soutiens d’Ali Bongo Ondimba en 2009. Aujourd’hui, l’ancien président de l’Assemblée nationale se retourne contre lui et a décidé de l’affronter à la présidentielle du 27 août.