Au terme de son réquisitoire, le 1er février, le parquet national financier a demandé trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme contre la sœur d’Ali Bongo Ondimba, l’ancien président du Gabon. Le verdict est attendu le 22 avril.
Accusée de corruption passive d’agent public étranger, la sœur d’Ali Bongo Ondimba s’est exprimée à la barre ce 31 janvier, au troisième jour de son procès. Le verdict devrait être prononcé le 1er février.
Libéré le 20 octobre 2023 après quatre années d’une détention inhumaine, l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba a profondément changé. Il a rencontré Dieu, revécu sa chute, et réfléchi, surtout, au système qui a fini par le trahir. Il brise le silence, en exclusivité pour Jeune Afrique.
La sœur d’Ali Bongo Ondimba s’est présentée devant la justice française, le 29 janvier. Elle est accusée de corruption passive d’agent public étranger. Franck Ping, le fils de Jean Ping, est poursuivi pour complicité dans la même affaire.
Au Gabon, des tensions sont apparues depuis plusieurs semaines entre le président de la transition et son Premier ministre, au point que la confiance entre les deux hommes s’étiole.
Déterminé à marquer la souveraineté du Gabon dans le secteur pétrolier, Brice Clotaire Oligui Nguema ignore à ce jour les revendications du principal syndicat pétrolier dans le dossier Perenco. La piste de la grève illimitée n’est plus à exclure.
L’ancienne patronne de la Cour constitutionnelle gabonaise obtient la présidence honoraire de l’institution. Une fonction symbolique, mais sans doute aussi politique, pour celle qui a su rester proche du nouveau chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema.
Soulagé par la réduction « conséquente » de son endettement, le groupe français se dit prêt à (re)négocier avec Brice Clotaire Oligui Nguema le rachat du deuxième producteur pétrolier gabonais, auquel s’est opposé le chef de la junte.
La fille et ex-directrice de cabinet d’Omar Bongo Ondimba a prévu de se rendre au procès dont elle est l’une des accusés, à partir du 29 janvier, à Paris. On la soupçonne de corruption passive, avec la complicité de l’entreprise française Egis.
Tandis que l’ancien président vit, en compagnie de ses deux plus jeunes fils, coupé du monde dans sa résidence de Libreville, son épouse Sylvia et leur aîné Noureddin ont regagné la prison centrale de Libreville après l’avoir quittée il y a plusieurs semaines.
L’exécutif a entériné en conseil des ministres plusieurs mesures concernant les forces armées gabonaises, de l’autorisation de la polygamie pour certains à l’octroi de plusieurs primes. Une manière pour le général au pouvoir de garder la main sur ses contingents ?
Des individus non identifiés se sont introduits dans le domicile librevillois du patron de la commission de la CEEAC. Une nouvelle source de tension entre deux pays dont les présidents, Brice Clotaire Oligui Nguema et João Lourenço, ne se sont toujours pas rencontrés.
Les quatre pays ont été exclus début janvier de l’Agoa, un dispositif qui ouvre le droit à des exemptions douanières pour les exportations à destination des États-Unis. Décryptage en infographies.
Mardi 16 janvier, la cour d’appel de Paris a rejeté les recours de trois des enfants de l’ancien président gabonais Omar Bongo Ondimba à l’encontre de leur mise en examen dans l’information judiciaire des « biens mal acquis » africains en France.
Le conseiller spécial du chef de la transition au Gabon milite pour la nationalisation des actifs du producteur pétrolier Assala Energy. Son parcours d’un régime à l’autre ne laisse pas indifférent.
La présidence gabonaise a annoncé, ce 17 janvier, un léger remaniement ministériel. Principale information : l’entrée de l’ancien opposant Alexandre Barro Chambrier comme vice-Premier ministre.
La cour d’appel de Paris se prononce sur certains volets de l’affaire des biens présumés mal acquis par les enfants d’Omar Bongo Ondimba. Les perspectives de procès pourraient se préciser, y compris pour Ali, le président gabonais récemment déchu.
L’ancienne leadeuse de l’Union nationale poursuit sa carrière politique à la tête du Sénat. Et affirme ne pas regretter sa probable inéligibilité lors de la prochaine élection à la magistrature suprême.
Selon nos informations, l’ex-première dame et son fils, d’abord incarcérés à « Sans famille », la prison centrale de Libreville, sont à présent détenus dans une résidence de la capitale gabonaise.
Ali Bongo Ondimba avait fait de l’écologie et de la protection de l’environnement les fers de lance de la diplomatie internationale du Gabon. Qu’en sera-t-il de son successeur ? Ses premières mesures laissent planer quelques doutes sur l’avenir du « Gabon vert ».
Autrefois géré par des proches du clan Bongo, le Fonds gabonais d’investissements stratégique a vu sa gestion transférée par le chef de la junte au ministère de l’Économie et des Participations.
Le chef de la junte a opposé son veto au rachat du producteur gabonais Assala Energy afin de démontrer « la souveraineté » de Libreville dans le secteur pétrolier.
Le président de la transition gabonaise a pris soin, au cours de son séjour dans le Woleu-Ntem, de prôner l’union nationale. En particulier avec les figures politiques de la communauté fang, dont l’ancien candidat de l’opposition Albert Ondo Ossa.
Mi-décembre, Libreville a annoncé le rappel de son ambassadeur à Luanda. Le président de la transition gabonaise, qui espère obtenir une levée des sanctions décidées après le coup d’État, s’agace de l’intransigeance de son homologue angolais.
Entre les engagements à sécuriser les opérations et les incitations aux investissements, le président de la transition gabonaise veut relancer une manne pétrolière en déclin.
Le président de la transition est confronté à des menaces de grève et à l’impatience des syndicats, notamment dans le secteur de l’eau et de l’énergie. Il y a pour le moment répondu sans grande souplesse, en convoquant plusieurs syndicalistes au redouté B2.
Le procureur général de Libreville a annoncé à la télévision nationale l’amorce d’une procédure judiciaire pour « propos injurieux », sans citer directement l’ancienne première dame.
De l’opposition unie contre Ali Bongo Ondimba, seul un noyau subsiste. Entre les personnalités qui ont choisi de participer à la transition et celles qui préfèrent ménager leurs chances, la coalition tiendra-t-elle jusqu’à la présidentielle de 2025 ?
La star de la chanson gabonaise multiplie les sorties pour avoir l’autorisation de visiter son fils, Ali Bongo Ondimba, reclus dans sa résidence de La Sablière depuis le coup d’État du 30 août.
Nommé ministre des Comptes publics au sein du gouvernement de la transition dirigée par Brice Clotaire Oligui Nguema, l’ancien ministre du Budget d’Omar Bongo, partisan de la fin des « gaspillages », défend un budget plus rigoureux et plus social que le pouvoir précédent.