Le nouveau président de la Cour constitutionnelle veut changer l’image de l’institution, ternie par la contestation à répétition des résultats électoraux. C’est en grande partie sur ses épaules que repose l’aboutissement sans heurts du processus de transition que dirige Brice Clotaire Oligui Nguema.
Le président de la transition gabonaise, tombeur d’Ali Bongo Ondimba le 30 août, vient de fêter ses cent jours au pouvoir. Pour gouverner, il s’est entouré de militaires et de civils, mais aussi de fins connaisseurs de la politique du pays.
Au fil des semaines, le général de la Garde républicaine a su se servir de l’état de grâce accordé par les Gabonais pour se construire une nouvelle image. Cent jours après avoir renversé Ali Bongo Ondimba, s’imagine-t-il déjà durablement comme son successeur ?
Le président de la transition gabonaise s’est finalement entretenu avec le président camerounais au palais d’Etoudi, le temps d’une visite éclair dans le pays et après de longues semaines de discussions.
En marge de la conférence pour le climat, le 1er décembre à Dubaï, le président de la transition gabonaise s’est entretenu avec le chef de l’État français. Une nouvelle étape dans un marathon diplomatique.
Ancien ministre d’Ali Bongo Ondimba, il a quitté le Gabon le 7 octobre avec l’accord du président Brice Clotaire Oligui Nguema. Pour ne plus y revenir ? Lee White nous a reçu à Londres le temps d’un déjeuner sur le pouce, afin d’évoquer son parcours et la suite.
Ils sont généraux ou colonels, arborent leurs galons à chaque occasion, lors des cérémonies officielles ou sur les vidéos diffusées par la junte, et sont les fidèles parmi les fidèles de Brice Clotaire Oligui Nguema. Cartographie des profils de ces officiers qui tiennent le pouvoir à Libreville.
Le président de la transition du Gabon est attendu à Yaoundé dans les prochains jours, après une série de visites l’ayant mené en Guinée équatoriale ou au Congo. Il s’y entretiendra avec le chef de l’État camerounais.
Le président gabonais de transition a reçu le haut représentant de Moussa Faki Mahamat à Libreville, le 27 novembre. L’occasion de militer pour la levée des sanctions qui pèsent sur son pays depuis son coup d’État contre Ali Bongo Ondimba.
Elle a imposé des réformes, inspiré des modifications de lois, fait et défait des carrières… Première dame du Gabon, elle a fini par se prendre pour la deuxième tête de l’exécutif. La voilà désormais en détention, en attente de son procès. Récit d’une ascension, et d’une chute.
La ministre de la Communication, de passage à Paris, défend les aspirations et les réalisations de la transition militaire au pouvoir au Gabon depuis le 30 août et de son président, Brice Clotaire Oligui Nguema. Elle assure aussi qu’Ali Bongo Ondimba aurait été traduit en justice si sa santé l’avait permis.
Aussi discret qu’influent au Gabon, l’ancien président du Conseil supérieur des affaires islamiques a payé sa proximité avec l’ancien chef de l’État, renversé le 30 août. Ses deux fils, intimes de la présidence, ont été envoyés derrière les barreaux, et lui-même a été entendu par la police.
L’épouse du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, prend peu à peu ses marques au sommet de l’État gabonais. Elle souhaite toutefois éviter de s’attirer les foudres d’une opinion publique marquée par celle qui l’a précédée au palais, Sylvia Bongo Ondimba.
En dévoilant le chronogramme de la transition, dont le terme est fixé à août 2025, les nouvelles autorités gabonaises ont donné le coup d’envoi de la course pour le pouvoir. Dans la séquence qui s’ouvre, le Comité pour la transition et la restauration des institutions joue sa crédibilité.
Le président de la transition gabonaise multiplie les rencontres avec les chefs d’État afin d’obtenir la levée des sanctions décidées par l’UA et la CEEAC au lendemain du putsch. Plongée dans les coulisses d’une opération séduction menée tambour battant.
Plus de deux mois après sa prestation de serment, le général Brice Clotaire Oligui Nguema a pris ses marques à la tête de l’État. Reste à présent à impliquer davantage l’ensemble de Gabonais dans la gestion des affaires du pays, condition essentielle à l’émergence d’une nouvelle République.
Si le chronogramme n’a rien d’officiel, le nouvel homme fort de Libreville penche finalement pour l’organisation d’un scrutin présidentiel dans un délai de deux ans, contre trois initialement. Explications.
Le nouveau président de la transition a réuni les forces de sécurité le 4 novembre lors d’une allocution, en présence des membres du Comité pour la transition et la restauration des institutions.
Le gouvernement de la transition a déposé une plainte pour recel, en France. Objectif poursuivi : la restitution d’un masque fang, vendu aux enchères en mars 2022.
Au Gabon, les nouvelles tenues vestimentaires du chef de la transition ont fait couler beaucoup d’encre. Mais le général tombeur d’Ali Bongo Ondimba ne veut pas en rester là : il entend aussi s’attaquer à des projets d’infrastructures.
Nommé avec force contestation à la tête du ministère des Mines début septembre, l’entrepreneur, intime d’Ali Bongo Ondimba, a su trouver sa place au cœur de la transition de Brice Clotaire Oligui Nguema.
Longtemps choyé par Omar Bongo Ondimba, Brice Clotaire Oligui Nguema est aussi, depuis le coup d’État du 30 août, celui qui a renversé Ali, le fils de l’ancien président. Un destin hors normes, où se mêlent frustrations, jalousies et ambitions.
Radié de l’armée par décret le 23 octobre, le frère du président gabonais déchu après le coup État du 30 août, Ali Bongo Ondimba, dénonce une mascarade.
Au Gabon, depuis le coup d’État qui a renversé Ali Bongo Ondimba, l’actualité politique se confond avec l’agenda judiciaire. La justice se concentre sur plusieurs transactions dans lesquelles l’entourage de Noureddin Bongo-Valentin, le fils de l’ex-président, est impliqué.
Les deux anciens candidats à la présidentielle ont passé plus d’un mois derrière les barreaux. Malgré leur désaccord avec Albert Ondo Ossa, qu’ils ont soutenu lors de l’élection, ils espèrent faire perdurer leur alliance politique. Interview croisée.
L’ancien ministre, proche d’Ali Bongo Ondimba avant de se rallier à Jean Ping en 2016, a été nommé président du Conseil économique, social et environnemental de transition après sept ans d’exil.